vendredi 27 mai 2011

cb: Le Patriot Act reconduit par le Congrès américain

 
 
From: Le Brasier
Sent: Friday, May 27, 2011 11:11 AM
Subject: Le Patriot Act reconduit par le Congrès américain
 

Le Patriot Act reconduit par le Congrès américain

27/05/11 

La loi antiterroriste controversée avait été adoptée sous George W. Bush.

Le Congrès américain a reconduit le Patriot Act (AFP) Le Congrès américain a reconduit le Patriot Act (AFP)

Les deux chambres du Congrès des Etats-Unis ont approuvé in extremis jeudi soir, 26 mai, la reconduction jusqu'en juin 2015 du Patriot Act, une loi antiterroriste mise en place sous George W. Bush après les attentats du 11-Septembre et qui arrivait à expiration à minuit.

Après plusieurs jours de vifs débats au Sénat, les élus de la chambre haute ont adopté le texte par 72 voix contre 23. La Chambre a ensuite approuvé par 250 voix contre 153 la version qui lui a été envoyée par le Sénat.

Le projet de loi doit maintenant être promulgué par le président Barack Obama. Se trouvant en Europe, il devra ordonner la signature du document par "autopen", une sorte de machine à signer qui peut être actionnée par le personnel de la présidence, a-t-on appris auprès d'une porte-parole de la Maison Blanche Nick Shapiro.

"Surveillance mobile"

Trois mesures sont considérées comme cruciales par l'administration et les services antiterroristes dans le Patriot Act: la "surveillance mobile" des communications de suspects utilisant plusieurs lignes téléphoniques, le principe du "loup solitaire" qui permet d'enquêter sur une personne paraissant mener des activités terroristes pour son propre compte, la possibilité pour les autorités d'accéder à "toute donnée tangible" concernant un suspect, comme des courriers électroniques.

L'administration Obama souhaite empêcher tout retard dans la reconduction du texte qui selon elle aurait des conséquences néfastes dans la conduite des enquêtes antiterroristes aux Etats-Unis.

"L'administration appelle le Congrès à agir immédiatement pour éviter tout hiatus dans ces mesures cruciales nécessaires à notre sécurité nationale", avait indiqué la Maison Blanche dans un communiqué jeudi.

Nouvelles pistes contre le terrorisme

Le chef de la majorité démocrate du Sénat, Harry Reid, a souligné dans un communiqué que "le raid qui a tué Oussama Ben Laden a également fourni une somme énorme d'informations qui ont entraîné des dizaines d'enquêtes offrant de nouvelles pistes chaque jour. Sans le Patriot Act, les enquêteurs n'auraient pas les outils dont ils ont besoin pour suivre ces nouvelles pistes".

Le sénateur républicain Rand Paul avait fait barrage à l'adoption de la mesure cette semaine car il cherchait à imposer plusieurs amendements, alors que le chef de la majorité démocrate Harry Reid préférait une procédure plus rapide.

L'un des amendements de Rand Paul aurait empêché les autorités d'inspecter certaines archives des vendeurs d'armes dans le cadre d'enquêtes terroristes. La mesure a été rejetée jeudi par 85 voix contre 10.

Supervision des enquêtes antiterroristes

A gauche, le sénateur démocrate Patrick Leahy a au contraire plaidé pour plus de supervision de la part du Congrès sur les enquêtes antiterroristes.

Les débats ont aussi buté sur la durée de la reconduction, car certains élus républicains souhaitaient une reconduction permanente.

Mercredi, le directeur du FBI Robert Mueller et le patron du Renseignement américain James Clapper avaient écrit aux leaders du Congrès pour les appeler à adopter la mesure avant son expiration.

"Il est important que ces outils soient reconduits sans délai", a écrit Robert Mueller, se prononçant contre des amendements proposés qui imposeraient des "restrictions" à l'application de la loi antiterroriste et aux enquêtes.

 

Le Nouvel Observateur avec AFP

 
Djamal Benmerad
Journaliste, écrivain
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mardi 24 mai 2011

cbe: 86 partis de la gauche latino-américaine contre l'impérialisme humanitaire en Libye (le grd soir)

 
 
Sent: Tuesday, May 24, 2011 6:39 PM
Subject: 86 partis de la gauche latino-américaine contre l'impérialisme humanitaire en Libye (le grd soir)
 

86 partis de la gauche latino-américaine contre l'impérialisme humanitaire en Libye

Lecteur


XVIIème Forum de Sao Paulo à Managua : unis, 86 partis de la gauche latino-américaine condamnent l'impérialisme humanitaire en Libye et appuient le retour de Zelaya au Honduras.

samedi 21 mai 2011

86 partis de gauche d'Amérique Latine participant au Forum de Sao Paulo au Nicaragua, ont condamné ce vendredi la "sauvage agression de l'OTAN contre le peuple libyen, la violation de la souveraineté et la mort conséquente de civils innocents". Réuni à Managua à l'occasion du 50ème anniversaire de la fondation du Front Sandiniste de Libération Nationale et des 116 ans de la naissance du général Augusto C.

Sandino, le Forum de Sao Paulo a déclaré que l'agression « représente une violation flagrante de la charte démocratique de l'ONU » et s'est interrogé sur « le rôle de cette organisation dans l'avenir ».

La résolution appelle à « mettre fin immédiatement aux bombardements, aux actions militaires en Libye et à organiser un dialogue national pour que de manière souveraine et sans ingérence le peuple libyen puisse décider de son avenir ». Les dirigeants de la gauche latino-américaine demandent aux Nations Unies de créer une commission internationale pour stopper le conflit armé, et réaffirment leur soutien aux initiatives de paix de l'ALBA, de l'Union Africaine et du groupe intégré par le Brésil, la Russie, la Chine et l'Afrique du Sud. Ils expriment leur appui à « l'initiative de paix menée par l'Union Africaine » pour résoudre le conflit libyen et ont décidé d'appuyer ses efforts pour « former une commission internationale dans le cadre de l'ONU et intégrée par l'Union Africaine, l'Union Européenne et la Ligue Arabe ». L'Union Africaine a annoncé qu'elle organisera un sommet en ce sens la semaine prochaine.

Cette position contraste avec celle des secteurs de la gauche européenne qui hier encore pourfendaient les « chiens de garde » du droit d'ingérence en Irak ou en Yougoslavie, et défendent aujourd'hui « l'intervention humanitaire » en Libye. Rappelons que l'information selon laquelle le dictateur Kadhafi « bombarde la population de Tripoli », qui fut le déclic émotionnel de la résolution de l'ONU et des campagnes médiatiques pour l'intervention, a depuis été démentie par les envoyés sur place de Il Manifesto (Italie), de Telesur, ainsi que par des experts de l'armée russe et états-unienne...

Paradoxalement les massacres croissants de civils libyens par l'OTAN, les massacres au Yémen, au Bahreïn, en Afghanistan, en Palestine, en Côte d'Ivoire, etc. ou les initiatives de paix latino-américaine et africaine, n'ont suscité qu'un moindre intérêt de ces secteurs. Ce déclin idéologique s'explique de diverses manières : coupure des secteurs populaires, glissement à droite de la société européenne, repositionnement défensif face aux émancipations du Sud, condescendance par rapport aux gauches d'autres continents, catharsis anti-Chavez et images de marque « antitotalitaires » à soigner sous la pression de la dictature médiatique, etc..

Outre l'invasion de la Libye le Forum de Managua a évoqué la dictature installée au Honduras et a apporté son soutien total au retour du président Manuel Zelaya au Honduras prévu le 28 mai : « Le Forum de Sao Paulo réaffirme son appui au Front National de la Résistance Populaire du Honduras (FNRP) dans sa lutte de résistance contre le gouvernement actuel qui n'est que la prolongation du coup d'état perpétré contre le gouvernement légitime de José Manuel Zelaya. Nous réaffirmons que tant que les exigences du FNRP ne seront pas satisfaites, nous n'accepterons pas le retour du Honduras au sein des organismes internationaux dont il a justement été expulsé, qu'il s'agisse de l'OEA ou du Système d'Intégration Centraméricain (SICA). »

Avx côtés du président Daniel Ortega étaient présents l'ex-mandataire du Brésil Luiz Ignacio Lula Da Silva, le président hondurien Manuel Zelaya et le chancelier du Venezuela Nicolas Maduro, parmi d'autres leaders de la gauche.

La multiplication des projets économiques et sociaux de lutte contre les inégalités et le renforcement de l'ALBA (Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique) ont également été abordés. « Les victoires de la gauche depuis les élections de Hugo Chavez en 1998 jusqu'au triomphe du FMLN avec Mauricio Funes en 2009 expriment notre force politique, non seulement par rejet du néo-libéralisme et de la politique traditionnelle ; mais aussi et surtout grâce au travail politique qui a permis d'obtenir non seulement des gouvernements nationaux, mais aussi locaux, des pouvoirs territoriaux et des espaces dans les pouvoirs législatifs. C'est depuis ces positions que nous nous proposons de démonter le néo-libéralisme et de construire une alternative qui réponde aux demandes immédiates et historiques de nos peuples ».« La croissante participation des citoyens et des secteurs sociaux dans la vie politique, accompagnée de l'institutionnalisation correspondant à ces changements, (.) La redistribution des revenus, la démocratisation de la communication et la défense de la souveraineté nationale constituent des batailles communes et non-négociables des forces de gauche du continent. »

« Les rébellions populaires dans les pays arabes parmi lesquelles se détachent la Tunisie et l'Egypte nous montrent que les peuples ne peuvent rester passifs éternellement mais nous rappellent aussi que la réaction mondiale et l'impérialisme ne resteront jamais indifférents et feront ce qu'il faut pour empêcher la poussée révolutionnaire.

Le Forum de Sao Paulo a réitéré que « le terrorisme ne peut se combattre avec plus de terrorisme, de mépris pour la souveraineté nationale, de violence contre les civils et d'exécutions individuelles ».

« Nous saluons le rôle de l'UNASUR contre les coups d'état en Bolivie et en Equateur, l'accord colombo-vénézuélien de normaliser les relations. (..) Un véritable évènement historique est en cours avec la formation unanime par les pays membres du groupe de Río d'une nouvelle organisation continentale qui regroupera tous les pays de l'Amérique Latine et des Caraïbes (CELAC). Nous exigeons l'intégration de Puerto Rico dans cet organisme comme forme d'avancer dans la lutte pour atteindre la reconnaissance pleine de son droit à la souveraineté nationale.

La persistance du colonialisme constitue une situation particulièrement grave pour notre continent, qui affecte directement Puerto Rico, la Martinique, la Guadeloupe, Curaçao, Aruba, Bonaire, la "Guyane française" et les îles Malouines argentines ».

A l'unanimité Caracas a été désignée comme siège de la session du XVIIIème Forum de Sao Paulo en 2012, dont le thème sera "Le défi de l'intégration politique et économique des peuples d'Amérique Latine".

URL de cet article : http://www.larevolucionvive.org.ve/...

Libye : Les attaques de l'OTAN sur les ports ont déclenché une crise humanitaire CUBADEBATE

Le gouvernement Libyen.a dénoncé aujourd'hui que les bombardements de l'OTAN contre les ports libyens ont déclenché une "crise humanitaire" dans la population, en affectant des terminaux portuaires commerciaux et non militaires, comme l'affirmait l'alliance atlantique [OTAN]

Le gouvernement Libyen, par la voix d'un représentant cité par la télévision CNN, dit que les forces de l'OTAN ont attaqué le port commercial de Tripoli.

"Par ce port transitaient les provisions alimentaires et d'essence et les raids ont abattu maintenant les navires qui devaient mouiller dans ce port " avec de l'aide humanitaire, dit ce représentant qui a accompagné une équipe de l'émission au terminal portuaire de la capitale.

Les attaques ont déclenché une "crise humanitaire", indiqua-t-il. L'OTAN a dit que l'attaque a été perpétrée le jeudi contre des objectifs militaires.

L'Alliance Atlantique a donné l'information selon laquelle durant l'attaque ont été détruits huit navires militaires dans les ports de Tripoli, Al Khums et Syrte.

Information de ANSA

Source : http://www.cubadebate.cu/noticias/2...

URL de cet article 13781
http://www.legrandsoir.info/86-partis-de-la-gauche-latino-americaine-contre-l-imperialisme-humanitaire-en-Libye.html

jeudi 19 mai 2011

ceb Quand DSK pratiquait la présomption de culpabilité… à l’encontre des Arabes et des Noirs

 
 
From: Le Brasier
Sent: Thursday, May 19, 2011 2:40 PM
Subject: Quand DSK pratiquait la présomption de culpabilité… à l'encontre des Arabes et des Noirs
 

Quand DSK pratiquait la présomption de culpabilité… à l'encontre des Arabes et des Noirs

jeudi 19 mai 2011


Merci à Badia Benjelloun qui rappelle ce jeudi matin, dans une remarquable contribution publiée par le site oumma.com, l'époque où DSK n'avait que faire de la présomption d'innocence, dès lors que les mis en cause étaient une demi-douzaine de « Noirs et Arabes », accusés d'avoir violenté une jeune femme présumée juive en juillet 2004.

Badia revient en effet sur cette tristement fameuse « affaire du RER D », lorsque pendant trois longues journées, politiciens de tous les partis et médias stigmatisèrent, sans disposer pourtant du moindre élément de preuve, une hypothétique bande de jeunes de banlieue.

Ces barbares s'étaient, paraît-il, rendus coupables d'une agression antisémite sauvage contre une jeune femme et son bébé dans un train de banlieue, lui tatouant au passage des croix gammées sur le ventre !

Le lundi soir 12 juillet, le scandale commence cependant à avoir du plomb dans l'aile. S'il y a bien eu plainte de la part d'une jeune femme auprès d'un commissariat de police, plainte aussitôt médiatisée par une officine de propagande israélienne en France (le « Bureau national de Vigilance Contre l'Antisémitisme » animé par Sammy Ghozlan), les enquêteurs ne disposent de strictement aucun indice étayant la grave accusation.

Invité du JT de 20 heures de France2, Dominique Strauss-Kahn revendique alors, sans vergogne, le droit au mensonge, et le principe de présomption de culpabilité.

Il déclare en effet :

"Si c'est un coup monté, évidemment ça serait critiquable en tant que coup monté, mais ça ne changerait rien au fait que c'est la dixième ou la vingtième des agressions de ce genre. Même si celle-ci se révélait après coup, on en sait rien pour le moment, ne pas s'être exactement passée comme on vous le raconte, ce qui est sûr c'est qu'il y en a eu 20 avant !"

L'épilogue interviendra le lendemain mardi matin 13 juillet, lorsque la victime présumée, Marie L., confessera avoir tout inventé, notamment les détails sur le caractère antisémite des violences, pour accéder à une certaine célébrité. Marie écopera ultérieurement d'une petite peine pour son mensonge, mais rarissimes seront les excuses des médias et politiciens qui avaient répandu le venin. Il n'y en eut point de la part de DSK, en tout cas.

Voici maintenant l'article de Badia Benjelloun http://oumma.com/Le-Neuf-3-DSK-et-le-Bronx?utm_source=Oumma+Media&utm_campaign=a3e9f0c8b4-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email

Le Neuf 3, DSK et le Bronx par Badia Benjelloun - publié le jeudi 19 mai 2011

Appelé comme responsable de l'économie sous un gouvernement socialiste, le docteur en économie D Strauss-Kahn a fait œuvre de comptable ascendant manipulateur de comptes. Privatisant les bijoux de l'État français, Air France, France Télécom, il avait redressé artificiellement les comptes de la Nation.

Ce faisant, il a confirmé que la science dont il se prévaut est un art dérivé de la rhétorique sophiste. Il a fait plus qu'amorcer la mise en conformité de la France avec le dogme ultra-libéral, en effaçant le rôle de l'État en matière de secteurs clés jusque-là publics. L'instauration des stocks options comme mode de rémunération échappant à la fiscalité, et son plaidoyer enflammé pour les fonds de pension à la française, en sont des bribes convaincantes au sein d'un arsenal qui a conduit aux règles de l'OMC et à la privatisation de l'énergie, EDF, rendue par lui inéluctable. Les suicidés de France Télécom peuvent le remercier.

Cet homme co-auteur joyeux de la dérégulation mondiale, dont il ne faisait qu'appliquer la recette inventée par d'autres, a déconstruit un édifice élaboré au cours de décennies de luttes de classes qui assurait quelques garanties de solidarité dans le domaine de la santé et de la retraite à des moins bien nés que lui.

Il n'a pas vu venir la Crise financière de 2007-2008 comme tous ses pairs experts en arrangements rentables pour les compagnies privées, mais il a été adoubé pour présider le Fonds Monétaire International, instrument notable d'endettement des nations pauvres et/ou fragilisées par une concurrence impitoyable et déloyale. Ce serait donc à ce titre, commis du CAC40, qu'il avait été élu candidat préféré du Parti Socialiste, en position très éligible à la Présidence de la République de la France. La véritable imposture gît là.

Il n'y a pas lieu d'opposer Sarkozy, avocat d'affaires, l'Américain au comptable Strauss-Kahn déjà naturalisé par son séjour à Washington dans l'un des temples de la finance internationale. Exit donc cette possibilité discursive, à peine moins arrogante que la version sarkozienne, pour parachever l'œuvre prédatrice d'un capitalisme financier agonisant de ses propres excès.

Tombé pour un travers compulsif conduisant à des délits relevant du pénal.

Il est exigé de l'opinion de la retenue, de la sérénité à l'endroit d'un homme connu pour sa perversion sous prétexte que l'inculpé doit bénéficier de la présomption d'innocence. Mais qu'en a-t-il été de la position de l'actuel prévenu dans l'affaire augurale d'une dérive 'sécuritaire' et surtout stigmatisante de la fausse agression du RER D en juillet 2004 ?

Une jeune femme mythomane avait dénoncé un délit imaginaire au cours duquel de jeunes Arabes et Noirs l'auraient violentée, elle et son bébé de 13 mois. Le récit agrémenté de dessins au feutre sur la peau de son ventre, représentant des croix gammées inversées, avait mobilisé toute la classe politique et médiatique contre cet acte antisémite honteux.

Une fois exposé le résultat de l'enquête, qui a révélé la teneur mensongère de la plainte, Strauss-Kahn interrogé sur ses condamnations hâtives et inopportunes de la jeunesse des banlieues, répondait sur Antenne 2 au journal télévisé de 20 heures, le lundi 12 juillet :

"Si c'est un coup monté, évidemment ça serait critiquable en tant que coup monté, mais ça changerait rien au fait que c'est la dixième ou la vingtième des agressions de ce genre. Même si celle-ci se révélait après coup, on en sait rien pour le moment, ne pas s'être exactement passée comme on vous le raconte, ce qui est sûr c'est qu'il y en a eu 20 avant !" .

Lui sera-t-il appliqué par mesure de réciprocité et selon le principe de l'universalité, les mêmes règles compassionnelles ? La justice devra-t-elle se faire expéditive et se contenter du seul et confortable argument du « vraisemblable » , ici dans le cas de l'affaire du RER D du rendu vraisemblable, en renonçant à la recherche du vrai ? La victime de son acte prédateur, Nafissatou Diallo, a émigré dans la banlieue de New-York depuis sa Guinée natale sous l'effet d'une mondialisation qu'il a aidée à parachever. Elle aurait pu tout aussi bien être la sœur ou la cousine d'un de ces Noirs qui auraient assailli la mythomane du train de banlieue du neuf trois...

CAPJPO-EuroPalestine



 
Djamal Benmerad
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mercredi 18 mai 2011

ceb Le bonheur de la Chine ! ! Les États-Unis à moins de trois mois de la faillite...

Les Usa au bord de la faillite ??? Mais combien leur coûtent donc toutes les sales guerres qu'ils déclenchent partout dans le monde depuis des dizaines d' années, la recherche et la course aux armements, les centaines de bases militaires qu'ils entretiennent partout dans le monde, leur aviation et leur flotte qui parcourent  la planète en permanence , les régimes pourris qu'ils soutiennent, les milliards de dollars qui vont au complexe-militaro-industriel ?
Les guerres enrichissent-elles, ou appauvrissent-elles les peuples, les nations ???
RoRo
 
From: Le Brasier
Sent: Wednesday, May 18, 2011 4:36 PM
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Subject: Le bonheur de la Chine ! !
 

Les États-Unis à moins de trois mois de la faillite

Ce lundi, la dette américaine dépassera son plafond de 14.294 milliards de dollars, à partir duquel l'État fédéral ne peut plus emprunter. Sans compromis entre le Congrès et la Maison-Blanche avant le 2 août, les États-Unis seront en défaut de paiement.

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Depuis plusieurs mois, le G20 et le FMI, mais aussi l'Europe, le Brésil, la Chine, et les agences de notations pressent les États-Unis d'assainir leurs déficit et dette publics démentiels. Aujourd'hui, l'État fédéral américain a le couteau sous la gorge: lundi, la dette américaine devrait toucher son plafond - déjà relevé en janvier dernier -, fixé à 14.294 milliards de dollars, et à partir duquel les États-Unis ne pourront plus emprunter.

Autrement dit, les États-Unis sont au bord de la faillite. Devant l'urgence de la situation, le secrétaire au Trésor, Tim Geithner, a donné un sursis de 30 jours supplémentaires pour permettre au Congrès de trouver un accord avec la Maison-Blanche. Ils ont donc jusqu'au 2 août prochain pour négocier un compromis : les républicains du Congrès n'accepteront pas de voter le relèvement du plafond de la dette tant que le gouvernement n'aura pas mis en place un plan de rigueur budgétaire. Les États-Unis enchaînent en effet trois années de déficit public supérieur à 10% et aucun programme concret et crédible de réduction des dépenses n'est envisagé. Pour Olivier Blanchard, chef économiste du FMI, le plan d'économies de 39 milliards de dollars accouché le 8 avril dernier est «insuffisant».

Barack Obama s'est fixé pour objectif de diminuer le déficit du budget américain de 4000 milliards de dollars au cours des douze prochaines années. Il fixe la réduction du déficit budgétaire à 2,5% du PIB en 2015, et veut qu'elle soit atteinte aux trois quart par des baisses de dépenses. Des objectifs, mais pas de moyen clairs pour les atteindre : lors d'une visite chez Facebook, le président a parlé réforme de la fiscalité.Sans donner trop de détails, il compte d'attaquer aux cadeaux fiscaux destinés aux Américains les plus riches, envisage de limiter les dépenses militaires et les aides à l'agriculture, et de tailler dans le programme de santé, pourtant très populaire, Medicare.

«L'équivalent financier d'un bombe nucléaire»

Que se passerait-il si les États-Unis ne pouvaient plus honorer leur dette, comme cela a été le cas pour la Grèce, l'Irlande, ou le Portugal ? Ce serait «l'équivalent financier d'une bombe nucléaire», s'alarme Aaron Kohli, spécialiste des bons du Trésor chez Nomura Securities. Le cataclysme mondial serait tel que les gens n'y croient pas. «Ils doivent trouver une solution, ils ne peuvent pas laisser la planète finance exploser», se rassure un analyste, qui note que les marchés financiers ne montrent pas de signes d'inquiétudes sur la capacité des autorités américaines à s'entendre.

Pour David Wyss, économiste en chef de l'agence de notation Standard and Poor's qui a récemment menacé le triple A américain, non seulement le Trésor «peut continuer à fonctionner jusqu'en août (via des manipulations comptables, NDLR)», laissant le temps au Congrès de s'entendre, mais de plus, en cas de situation critique, le gouvernement «fera passer le service de la dette en priorité».

La poste américaine au bord de la faillite

L'entreprise publique risque le défaut de paiement dès le 30 septembre. Elle réclame des assouplissements à ses contraintes pour faire face à la chute des volumes de courrier.

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La situation financière de la poste américaine est catastrophique. Au premier trimestre, l'US Postal Service (USPS), agence du gouvernement financée de ­manière indépendante sans crédits budgétaires, a encore perdu 2,2 milliards de dollars, 27% de plus qu'un an plus tôt. Voilà quatre ans que la poste est dans le rouge aux États-Unis. Et à moins que le Congrès n'intervienne, l'USPS sera en défaut de paiement d'ici à la fin septembre.

L'USPS n'a pour mission que de distribuer le courrier. L'agence ne peut compter sur des services bancaires pour compléter ses recettes tirées de l'affranchissement. Elle ne peut recourir à l'emprunt que sur autorisation du Congrès.

«Un mode d'activité flexible et durable»

Or, le plafond de 15 milliards de dollars de sa dette sera probablement atteint le 30 septembre. Le ­patron de l'agence, Patrick R. Donahoe, explique: «USPS continue de demander des réformes législatives pour trouver un mode d'activité flexible et durable.» Sans relèvement par le Congrès de son plafond d'endettement, l'USPS ne pourra plus payer ses dettes et le Trésor devrait couvrir ses engagements.

USPS demande par exemple depuis des mois de supprimer la distribution du courrier le samedi et d'augmenter le prix des timbres plus vite que l'inflation. Ces deux requêtes lui ont été refusées par le Congrès. Un rapport récent de la Commission de réglementation de la poste (US Postal Regulatory Commission) a du reste conclu que la direction de l'USPS a probablement exagéré les avantages de la suspension de la distribution le samedi et minimisé les inconvénients.

Réductions d'effectifs

La poste aux États-Unis est victime, comme dans d'autres pays, de la chute du volume de courrier. En dépit du retour de la croissance économique depuis l'été 2009, cette baisse continue. Elle a atteint 3% au premier trimestre. USPS souffre en outre de ses obligations coûteuses de service dans des zones rurales. Les coûts de l'agence sont par ailleurs grevés par le système généreux d'assurance-maladie et de retraites négocié par le syndicat de ses employés. Dans le même temps, des sociétés privées de messagerie express, comme FedEx et UPS, offrent des services de haute qualité de distribution de documents et colis qui concurrencent sévèrement l'USPS.

Pour contrôler ses coûts, la poste américaine a déjà engagé un programme de réduction d'effectifs et de fermeture de bureaux. Depuis trois ans, 130.000 postes ont été supprimés. USPS employait près d'un million de personnes en 1999, soit quasiment le double d'aujourd'hui. Patrick Donahoe a promis réduire encore de 7500 les postes de cadres au cours des prochains mois. Mais ces économies ne suffiraient pas à compenser les hausses de coûts liées à l'augmentation du prix de l'essence.

USPS est obligée par la loi de verser 5,5 milliards par an à un fonds couvrant les futures dépenses de santé de ses retraités. USPS voudrait réduire cette contrainte pour disposer d'une plus grande flexibilité financière. Les répu­blicains au Congrès demandent plutôt d'augmenter les cotisations d'assurance-maladie des employés et voudraient qu'USPS renégocie son contrat avec le syndicat en vue d'autoriser des licenciements.

Une agence de notation s'émeut du déficit américain

Le déficit budgétaire américain inquiète l'agence de notation Standard and Poor's qui a abaissé à négative la perspective de la note de la première puissance mondiale. L'agence déplore l'absence de politique claire pour remédier aux déficits budgétaires très importants.

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Après l'avertissement du mois de janvier, l'agence d'évaluation financière Standard and Poor's a abaissé ce lundi la perspective sur la dette des Etats-Unis, désormais «négative». En cause :les déficits budgétaires «très importants», le niveau d'endettement, et surtout de l'absence d'une politique claire pour y remédier. «Parce que les Etats-Unis ont, par rapport aux autres pays notés 'AAA', ce que nous considérons comme des déficits budgétaires très importants et un niveau d'endettement gouvernemental en hausse, et que le chemin pour traiter (ces problèmes) n'est pas clair, nous avons révisé notre perspective sur la note à long terme de «stable» à «négative», a indiqué S&P dans un communiqué.

«Il y a un risque réel que les responsables politiques américains ne parviennent pas à un accord sur la façon de répondre aux difficultés budgétaires à moyen et long terme d'ici à 2013; s'il n'y a pas d'accord et qu'une mise en oeuvre significative n'est pas lancée d'ici là, cela rendrait à notre avis le profil de risque des Etats-Unis significativement plus faible que celui des autres pays 'AAA'», poursuit l'agence.

Débat positif

Le Trésor américain s'est défendu en jugeant que «la perspective négative de S&P sous-estime la capacité des dirigeants des Etats-Unis à se rassembler pour répondre aux difficiles défis budgétaires du pays». «Comme le président l'a dit la semaine dernière, s'attaquer à la situation budgétaire actuelle est largement dans nos capacités en tant que pays», a ajouté Mary Miller, secrétaire adjointe au Trésor chargée des marchés financiers.

Mary Miller s'est par ailleurs réjouie d'un avis de l'agence Moody's qui «considère les paramètres du débat, avec des buts globalement semblables en ce qui concerne les niveaux de la dette gouvernementale, comme un tournant qui est positif pour la position budgétaire à long terme du gouvernement américain». Moody's qui se veut rassurante après ses inquiétudes du début de l'année, a néanmoins précisé que l'issue du débat engagé était «incertaine». Apréciation que semble avoir retenu les Bourse. En début d'après midi, la décision de Standard & Poor's a fait brutalement décrocher Wall Street et Paris. Milan perdait également plus de 3%.

 

Course contre la montre pour sauver le budget américain

Les services publics américains sont menacés de paralysie dès vendredi soir minuit si républicains et démocrates ne s'entendent pas au Congrès sur leur financement. Les positions se rapprochent mais aucun accord n'a été signé.

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Le président Barack Obama s'est lancé dans une course contre la montre pour éviter la paralysie de l'État fédéral américain. Les démocrates et les républicains doivent trouver un consensus pour voter le budget de l'Etat fédéral d'ici à la fin de la journée, avant que la dette américaine ne crève le plafond réglementaire. La date limite est fixée pour minuit ce vendredi, (6h samedi, heure de Paris). Si aucun accord n'est trouvé d'ici là, une partie des services gouvernementaux pourrait être fermé. Or, après quatre rencontres en trois jours, le président de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner et et le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid ont rapporté que leurs points de vue se rapprochaient mais que les divergences n'étaient pas encore totalement levées..

Le président des Etats-Unis se veut toutefois confiant et indique que les deux camps ont «fait quelques progrès supplémentaires» avant d'ajouter: «J'espère que nous pourrons annoncer aux Américains assez tôt que nous avons échappé à une paralysie et qu'un accord a été conclu».«Il n'y a rien de certain pour l'instant. Mais je m'attends à une réponse tôt dans la journée», a-t-il ajouté.

Possible suspension des salaires de 800.000 employés

Faute de budget, une partie des finances sera gelée et des services «non-essentiels» de l'admnistration fermés. Cette mesure pourrait concerner au moins 800.000 employés, dont le salaire serait suspendu. La paye d'une partie des militaires pourrait également être différée. Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates, a clairement jeudi laissé entendre lors d'une visite sur la base américaine de Camp Liberty, près de Bagdad, que le versement de la solde aux 2,3 millions de militaires pourrait être suspendu. «Si la paralysie du gouvernement débute le 8 (vendredi) et dure une semaine, vous aurez une moitié de paie. Si cela se poursuit jusqu'au 30, vous n'aurez pas de solde à la fin du mois», leur a-t-il expliqué, précisant que tout arriéré de salaire leur serait ensuite versé. Les militaires américains reçoivent leur solde les 15e et 30e jours du mois.

Par ailleurs, les parcs nationaux devront fermer, les visas ne seront pas délivrés et les feuilles d'impôt pas traitées.

Désaccord majeur

Le désaccord entre républicains et démocrates reste majeur. Les premiers veulent des coupes budgétaires drastiques d'au moins 61 milliards de dollars, tandis que le camp de Barack Obama défend davantage de souplesse pour permettre à l'économie de reprendre son souffle. Les républicains détiennent la majorité au Congrès, qui leur donne la possibilité de soumettre au vote une loi de finances provisoire.

Le secrétaire au trésor Timothy Geithner avait annoncé il y a quelques jours que le plafond légal de la dette serait atteint le 16 mai au plus tard, demandant au Congrès de relever le plafond.


Plan d'austérité des républicains

 

Le plan d'austérité que Paul Ryan, président républicain de la commission budgétaire de la Chambre des représentants, doit dévoiler ce mardi prévoit une réduction de 5.800 milliards de dollars des dépenses publiques américaines sur dix ans, a-t-on appris auprès d'un conseiller parlementaire.


Ce montant est à peu près six fois supérieur aux économies prévues dans le cadre du projet de budget du président Barack Obama.


Le plan de Paul Ryan, qui propose vraisemblablement une refonte des programmes Medicaid et Medicare, les deux volets de la réforme de l'assurance maladie adoptée l'an dernier, devrait emporter l'adhésion de la Chambre, qui basculé dans le camp républicain lors des élections de mi-mandat. Il a en revanche a peu de chance d'être adopté au Sénat, où les démocrates restent majoritaires.


Le projet devrait quoi qu'il en soit alimenter un débat budgétaire qui s'annonce comme l'un des thèmes majeurs de la campagne pour la présidentielle de 2012.



Djamal Benmerad
Journaliste, écrivain
Bruxelles
Portable: 00 32 (0) 471 30 11 01
http://barricades.over-blog.com
/

mercredi 11 mai 2011

ceb Brève histoire non exhaustive (canempechepasnicolas)

Faudrait peut être ajouter Hiroshima et Nagasaki (???).
Mais il est vrai que cela, c' était comme en 14-18, pour voler à notre secours, nous "libérer", mettre fin aux 2 guerres mondiales
déclenchées par les puissances capitalistes et impérialistes qui ont jeté les peuples les uns contre les autres
pour le (re)partage du Monde  (???) ...
Quoique le capitalisme ricain a activement collaboré avec le nazisme allemand et hitlérien pour le mettre en place dans l' entre-deux guerres...
RoRo
 
 
Lundi 9 mai 2011

des USA dans le monde

Brève histoire non exhaustive

a-copie-1.png

Source : http://www.street-trash.org/textes/a...

XIX siècle : Invasion de la Floride et de territoires mexicains.

1915-1934 : Occupation d'Haïti.

Début des années 1920 : République dominicaine :Installation du dictateur   Trujillo.

Fin des années 1920 : Nicaragua : envoi de Marines.

1946-1992 : Phillippines : aide à la répression des opposants politiques.

1947 : Italie : début de l'opération gladio : 15 000 paramilitaires prêts à renverser l''Etat italien.

1947-1949 : Grèce : Conseillers militaires contre la guerilla communiste.

1950 : Porto-Rico : Occupation.

1950-1953 : Guerre contre la Corée du Nord (2 millions de morts).

1953-1978 : Iran : La CIA installe le shah au pouvoir.

1954 : Guatemala : La CIA installe une dictature (répression : 150 000 assassinats).

1957-1986 : Haïti : Soutien aux dictatures de « Papa » et « Bébé Doc ».

1958 : Liban : Des milliers de marines protègent le gouvernement pro-US.

1960 : Congo : La CIA aide Mobutu à assassiner P. Lumumba et à prendre le pouvoir.

1960 : Embargo (illégal) contre Cuba.

1961 : Cuba : La CIA organise le débarquement de « la baie des cochons ».

1961-1972 : Guerre du Viet-Nam (des millions de morts).

1961-1972 : Bombardement du Laos et du Cambodge.

1964 : Les marines écrasent une insurrection au Panama.

1965 : Indonésie : La CIA organise et équipe le gouvernement pour réprimer les communistes : 700 000 victimes.

1965 : République dominicaine : intervention militaire (10 000 morts et 40%  de la population exilée).

1967 : Grèce : La CIA aide à l''instauration de la dictature des colonels.

1970 : La CIA épaule les iraniens qui tentent d''envahir Oman.

1970 : Les USA s''impliquent militairement et diplomatiquement du côté d''Israël.

11 septembre 1973 : La CIA installe Pinochet au pouvoir au Chili.

1975-1999 : Timor oriental : occupation indonésienne soutenue par les USA (1/3 de la population massacrée).

1975-1990 : Angola : soutien militaire à Savimbi (300 000 morts).

1977 : Congo : la CIA soutient un soulèvement contre Mobutu.

1979 : Vietnam : invasion par les khmers rouges, soutenus par les USA et la Chine.

1980-1988 : Irak : Soutien à Saddam Hussein dans la guerre Iran-Irak.

1980-1990 : Salvador : Intervention contre-insurectionnelle au côté de l''armée et des escadrons de la mort (entre 70 et 100 000 morts, 600 000 réfugiés).

1981-1988 : Nicaragua : soutien et formation des milices contras à l' « école des Amériques » (50 000 morts).

1982-1984 : Liban : Les soldats américains assistent sans réagir aux massacres des palestiniens orchestrés par les phalangistes (l''invasion israëlienne fera 20 000 victimes).

1983 : Grenade : Invasion de Grenade, dite « invasion des banques ».

1986 : Lybie : Bombardements (centaines de victimes).

1987 : Iles Fidji : coup d'État soutenu par la CIA.

1989 : Philippines : l''aviation américaine épaule l''armée philippine dans ses opérations de répression.

1989 : Panama : 26 000 soldats américains attaquent leur ancien agent Noriega (centaines de victimes civiles).

Années 1990 : Colombie : guerre « anti drogue » et soutien au gouvernement (plus d''un million de réfugiés).

1990-1994 : Kurdistan ouest :l''armée turque armée et soutenue par les USA intensifie son action (milliers de villages détruits, napalm, 3 millions de déplacés ou sans abris, dizaines de milliers de blessés).

1991 : Guerre du golfe.

1991-2003 : Embargo contre l''Irak (500 000 enfants morts sur 5 ans).

1991 : Haïti : un colonel formé aux USA, suivi par l''armée entraînée par les américains, déclenche un coup d''État.

1992 : Congo : Mobutu (de nouveau soutenu par la CIA) est renversé...

1994 : Haïti : intervention pour le retour du président Aristide, sous condition qu''il ne se représente pas.

1998 : Soudan : bombardement d''usines pharmaceutiques.

1998 : Bombardements sur l''Irak.

1999 : Yougoslavie : Bombardement de la Serbie et du Kosovo, intensification de la répression serbe.

2002 : Afghanistan : Invasion après avoir soutenu les talibans pour un oléoduc...

2003 : Attaque contre l''Irak.


ceb IDIOTS ET CRIMINELS ? YES, WE CAN !

Oui, cela pue le cynisme, la sauvagerie et l'hypocrisie...
Sans nécessairement prétendre que l'agent-Cia Ben Laden était devenu un lutteur pour la "Liberté" ...
RoRo 
 
 
 
From: Sophie Crêtaux
Sent: Wednesday, May 11, 2011 10:43 AM
To:
Subject: USA : IDIOTS ET CRIMINELS ? YES, WE CAN !
 
Avez-vous vu ce petit chef-d'œuvre?
A cet égard, le commentaire de Maureen Dowd, une chroniqueuse volontiers iconoclaste
du New York Times, est significatif:
«Avoir tué le diable ne nous rend pas mauvais. Nous nous sentons de nouveau
américains – intelligents et forts et capables de dénicher nos ennemis et de les
frapper… Moralement et tactiquement, l'opération représente la quintessence du
contreterrorisme. Nous n'avons aucune raison de nous excuser.»
Le 10 mai 11 à 20:33, genji a écrit :

IDIOTS AND CRIMINALS ??? YES WE CAN !
On exécute froidement un homme (ex agent de la CIA) non armé d'une balle dans la tête, devant sa famille. On s'approprie le cadavre, et on le porte sur une base militaire où des chrétiens lisent des versets du Coran avant de le jeter à l'eau. Cela "en respect avec les règles de l'Islam".
On explique que le nom de code de la cible à tuer était "Géronimo". Géronimo était un chef indien rebelle, et l'Indien d'Amérique est le symbole de la Liberté.
Enfin, on explique que les USA ont une trop grande moralité, qu'ils n'aiment pas la violence et que pour ces raison, il est impossible de publier des photos "violentes" et "atroces" d'un mort.
 
Si on veut être en règle avec l'Islam, on ne tue pas, surtout une personne non armée. Si on veut avoir de la morale, on n'exécute pas un homme devant sa famille et sans procès.
 
Si on veut être non violent et respectueux, on ne lie pas un terroriste formé par la CIA avec le nom d'un rebelle qui a fait de sa vie une lutte pour la liberté.
 
En conclusion, en ce qui concerne les américains : Idiots et criminels  ? Yes, we can !
 

L’Assemblée nationale du Québec ne doit pas cautionner l’assassinat de Ben Laden

 
 
Sent: Wednesday, May 11, 2011 2:52 AM
To:
Subject: L'Assemblée nationale du Québec ne doit pas cautionner l'assassinat de Ben Laden
 

From: madeseve@videotron.ca - Subject: Fw: Pour diffusion immédiate auprès de vos amis (es) et connaissances... - Date: Tue, 10 May 2011 20:44:48 -0400

Bonjour,
Pour votre information.
Bonne journée.
 
Dominique Daigneault
Secrétaire générale
Conseil central du Montréal métropolitain-CSN
514 598-2017
 

De : membres-bounces@echecalaguerre.org [membres-bounces@echecalaguerre.org] de la part de Collectif Échec à la guerre [raymond@echecalaguerre.org]
Date d'envoi : 10 mai 2011 09:33
À : membres@echecalaguerre.org
Objet : L'Assemblée nationale du Québec ne doit pas cautionner l'assassinat de Ben Laden

Bonjour !
 
Vous trouverez ci-dessous le communiqué que le Collectif a
publié ce matin concernant le débat à l'Assemblée nationale
à propos de l'assassinat de Ben Laden au Pakistan par les
"forces spéciales" étasuniennes.
 
Merci de faire circuler dans vos réseaux !
 
Solidairement,
Le Comité de suivi du Collectif Échec à la guerre
 
==================================================

 

Pour diffusion immédiate

 

L'Assemblée nationale du Québec

ne doit pas cautionner l'assassinat de Ben Laden

 

Montréal, le 10 mai 2011. Le Collectif Échec à la guerre considère que l'Assemblée nationale du Québec devrait s'abstenir de cautionner l'assassinat extra-judiciaire d'Oussama Ben Laden de quelque façon que ce soit. La motion présentée par Gérard Deltell de l'ADQ ainsi que la reformulation sur un ton « plus sobre », souhaitée par le PQ, cautionneraient une opération contraire au droit international.

 

Un ennemi des États-Unis a été abattu, en dehors de tout cadre judiciaire, confirmant ainsi la tendance à l'érosion de l'état de droit et à l'érosion du droit international associées à la guerre « contre le terrorisme ». On a ainsi assisté à des détentions indéfinies sans procès, au recours à la torture, à la multiplication des assassinats ciblés menés par des « forces spéciales » ou des drones en violation de la souveraineté des États, au détournement de l'ONU pour avaliser les actions des pays envahisseurs en Irak et en Afghanistan, etc. L'adoption de la résolution 1973 du Conseil de sécurité autorisant les pays qui le veulent à utiliser « tous les moyens nécessaires » soi-disant pour protéger les civils en Libye est un autre exemple de ce détournement, cette résolution menant immédiatement l'OTAN à appuyer l'un des deux camps dans une guerre civile et à tenter d'assassiner le chef d'État libyen.

 

Depuis 2001, le discours officiel de la guerre « contre le terrorisme » sert de paravent pour justifier les avancées militaires au Moyen-Orient et en Asie centrale de l'empire étasunien et de ses proches alliés. Il est aussi invoqué par des régimes dictatoriaux à l'encontre des velléités démocratiques de leurs populations. Or, dans sa résolution, l'ADQ présente la mort de Ben Laden comme une avancée qui doit encourager l'OTAN à poursuivre sa guerre d'occupation en Afghanistan. À l'évidence, vu son rôle de représentativité, l'Assemblée nationale du Québec devrait s'abstenir de tout appui à une guerre que la grande majorité de la population québécoise désapprouve de façon non équivoque.

 

Contrairement à la député péquiste Louise Beaudoin, nous n'approuvons pas non plus le ton du président Obama sur la question, qui est loin de la sobriété : discours à la nation, visite à Ground Zero, et même, une rencontre avec le commando qui a abattu Ben Laden. Mais c'est davantage sur le fond de la question que nous divergeons. Contrairement au président Obama, nous ne pensons pas que « justice a été faite ». La justice aurait exigé de véritables efforts pour capturer Ben Laden vivant et lui intenter un procès public observant toutes les règles du droit. Un procès qui aurait pu se révéler embarrassant... L'assassinat sélectif nous ramène au contraire au « Far West » où chacun, à son gré, se « fait justice ».

 

Si l'Assemblée nationale du Québec veut réfléchir sur des enjeux qui ne relèvent pas immédiatement de sa juridiction mais qui nous concernent toutes et tous, elle devrait s'interroger sur cette dérive inquiétante.

dimanche 8 mai 2011

cb Pérou, populisme contre populisme ?

 
 
From: nicolas
Sent: Saturday, May 07, 2011 10:36 PM
To: Romain
Subject: Pérou, populisme contre populisme ?
 

Pérou, populisme contre populisme ?

Amériques :: Samedi, 16 avril 2011 :: Christian Bouchet :: Envoyer   Imprimer

http://www.geostrategie.com/ameriques/perou-populisme-contre-populisme/3174

Le 10 avril dernier, les péruviens votaient pour élire leur futur président. Si comme on s'y attendait, le candidat populiste « de gauche » Ollanta Humala est arrivé largement humalaen tête avec 31 % des suffrages, la surprise a été créée par la percée du candidat populiste « de droite » Keiko Fujimori (1). Tous les deux ont écrasé les candidats libéraux qui portaient les espoirs du FMI et de la Banque mondiale et ils s'affronteront donc lors d'un second tour en juin prochain. Suite à l'annonce de ces résultats la bourse de Lima a connu une chute de 15 % due, selon l'hebdomadaire la Semana Economica, à « un vent de panique venant des investisseurs locaux et étrangers (…) à cause du résultat probable du 2ème tour où on s'attend à voir triompher Humala. »

Il est vrai que, bien qu'il ait mis récemment beaucoup d'eau dans son vin, Ollanta Humala a tout pour effrayer les nantis, les libéraux et les agents de l'étranger…

Leader du Parti nationaliste péruvien, il a insisté durant sa campagne sur le fait que le couple présidentiel qu'il formait avec son épouse Nadine Heredia, était le seul à être 100 % péruvien de souche, puisque ses quatre challengers étaient pour deux d'entre eux d'origine étrangère (américano-polonaise et japonaise) et pour les deux autres mariés à des gringas (une franco-belge et une américaine)…

Plus encore Humala, est apparu vêtu en indien à plusieurs reprises lors de meetings, revendiquant ainsi son appartenance au peuple autochtone, alors que la quasi-totalité du monde politique péruvien et de son élite sociale est issue d'une immigration européenne, nord-américaine ou asiatique récente.

Ce faisant, Ollanta Humala n'a pas adopté ce que les journalistes européens ont défini comme un positionnement « populiste de gauche ». Il est tout simplement resté fidèle à l'engagement politique de sa famille.

Un engagement pour le moins surprenant qui se nomme l'ethnocacerisme. Ce néologisme associe la notion d'ethnie – qui doit être comprise comme l'ethnie autochtone des Péruviens, c'est-à-dire les indiens – au nom d'un général-président du pays au XIX° siècle, Andres Avelino Caceres, célèbre pour son nationalisme.

Le Mouvement ethnocacériste péruvien, en tant que tel, a été créé en 1989, par Isaac Humala, par ailleurs fondateur de l'Institut des études ethnogéopolitiques. Cet avocat issus du marxisme a développé une vision de l'histoire et de la géopolitique toute entière basée sur la race. Parmi les quatre qu'il identifie sur terre, il fait ressortir que la seule véritable race prolétaire est la « cuivrée », celle des amérindiens. Ainsi, le mouvement ethnocacériste milite pour que les peules autochtones des Amérique se libèrent et reprennent leur place dans l'Histoire. Ce qui passe, à ses yeux, pour l'Amérique latine par la création d'une patrie indigène, d'un « nouvel Empire Inca » comprenant des territoires situés aujourd'hui au Pérou, en Bolivie, en Équateur, au Chili et dans une partie de l'Argentine, ce qui réaliserait ainsi partiellement et sur une base ethnique le rêve bolivarien d'une Amérique latine unie.

Isaac Humala, qui se vante d'être un lointain descendant de hauts fonctionnaires de l'Empire Inca eut deux fils, Antauro et Ollanta, a qui il donna la meilleure éducation qu'il soit et qu'il poussa vers le métier des armes, leur inculquant l'idée qu'un jour, par un coup d'État militaire, ils accèderaient à la direction du Pérou et rétabliraient leur race dans ses droits.

En 2000, c'est Ollanta qui passa le premier à l'action en tentant de renverser Alberto Fujimori. Le golpe échoua, mais la destitution de Fujimori en novembre de la même année entraîna sa libération presque immédiate.

En 2004, ce fut au tour d'Antauro. À la tête d'un groupe de militants en armes, il s'empare de la ville d'Andahuaylas d'où il appela les indiens des Andes à la révolte. L'armée et la police réduisirent, au bout de plusieurs jours, l'insurrection et le chef des putschistes fut condamné à vingt-cinq années de prison qu'il purge actuellement.

Ces deux échecs firent réfléchir Ollanta Humala. Il décida de quitter la voie des armes pour celle des urnes. Pour ce faire, il fonda le Parti nationaliste péruvien et il se présenta à l'élection présidentielle de 2006. Arrivé en tête au premier tour, il fut battu au second par Alan Garcia, le candidat libéral soutenu par les États-Unis qui avait mené une active campagne de démonisation contre lui en l'accusant pêle-mêle d'être un nazi, un communiste, un va-t-en guerre, etc., qui ne manquerait pas de plonger le Pérou dans le chaos s'il était élu.

Cinq ans se sont écoulés durant lesquels Ollanta Humala a policé son image sans renoncer à ses fondamentaux. Dans le même temps, la politique libérale a montré que si elle profitait à une très petite partie de la population péruvienne, elle contribuait surtout à accentuer la paupérisation des classes sociales moyennes et inférieures, tandis que le patrimoine national était bradé aux trust multinationaux ce qui accentuait la crise économique dans le pays. Tant et si bien que le candidat ethnocaceriste ne fait maintenant plus peur et que son rejet du libéralisme, son désir de nationaliser les succursales locales des grandes sociétés étrangères et sa volonté de donner aux indiens et aux métis, qui constituent la majorité de la population pauvre, un niveau de vie décent, recueillent de plus en plus d'écho.

Dans les barrios péruviens on croise les doigts, et on espére que, fin juin, Evo Morales et Hugo Chavez auront un nouvel allié, et qu'un pays d'Amérique latine de plus aura échappé à la mainmise yankee.


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