jeudi 17 juillet 2003

Nouvelles du camp de concentration ricain de GUANTANAMO

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----- Original Message -----
From: Collectif guantanamo
To: A Groupe Xray
Sent: Saturday, July 19, 2003 12:10 AM
Subject: Chronique de guantanamo n°21, 17/07/03
CHRONIQUE DE GUANTANAMO
N°21 € 17 juillet 2003

Cette chronique hebdomadaire est éditée et diffusée par le Collectif guantanamo, 5 rue de Douai, 75009 Paris
Courriel : xraydelta@lvo.info € Tél. 06 13 99 28 86
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LES INFORMATIONS SONT CLASSÉES EN ORDRE CHRONOLOGIQUE DÉCROISSANT
16/07/03 - Blair veut ses prisonniers. Il va demander le rapatriement de deux Britanniques Sous ce titre, Catherine POIRIER écrit dans Libération du 12 juillet 2003 : Tony Blair a finalement cédé hier à la pression populaire et parlementaire. Lors de son voyage, la semaine prochaine, aux Etats-Unis, le Premier ministre britannique négociera personnellement avec George Bush le rapatriement au Royaume-Uni de deux Britanniques détenus depuis dix-huit mois à Guantanamo, et qui doivent être jugés prochainement par un tribunal militaire américain. Longtemps, le gouvernement Blair a fait la sourde oreille aux appels des députés et de la presse demandant un procès équitable pour Feroz Abbasi et Moazzam Begg, deux des six citoyens de Sa Majesté détenus dans le camp comme présumés terroristes. Accusés d'activités terroristes liées aux attentats du 11 septembre, Abbasi, 35 ans, et Begg, 23 ans, n'ont pas eu le droit de s'entretenir avec un avocat depuis leur incarcération, ni de recevoir de visite de leur famille. Ils ne connaissent toujours pas les accusations dont ils font l'objet. Ils risquent la peine de mort. «A moins qu'ils ne plaident coupables, se préparant ainsi à passer vingt ans en prison : avouer ou mourir, telle est l'alternative de ces hommes qui ne savent toujours pas ce que les Etats-Unis leur reprochent» , commente le Daily Mail .La presse tabloïd a lancé depuis une semaine une campagne pour leur rapatriement et la tenue d'un procès juste en Grande-Bretagne. Deux cents députés, toutes tendances politiques confondues, ont également signé une pétition allant dans ce sens. A la Chambre des communes en début de semaine, Blair a dû faire face à un feu nourri de questions sur ce sujet. Charles Kennedy, leader du parti libéral britannique, a déclaré sur BBC Radio 4 : «Notre Premier ministre se doit désormais de dépenser toute l'énergie politique qu'il sait si bien déployer sur d'autres sujets, comme l'entrée en guerre contre l'Irak qui apparaît d'ailleurs de plus en plus douteuse, sur ce sujet crucial.» Des spécialistes du droit britannique se demandent pourtant sur quelles bases le procès de Feroz Abbasi et Moazzam Begg pourrait se tenir en Grande-Bretagne. «Combattre en Afghanistan aux côtés des talibans contre les Américains , a précisé l'un d'entre eux à la BBC, ne constitue pas un acte terroriste aux yeux de la loi britannique» .09/07/03 - Emeutes au Malawi après le transfert de suspects vers Guantanamo Sous ce titre, Jean-Philippe Rémy, correspondant à Nairobi, écrit dans Le Monde du 2 juillet 2003 ce qui suit : Après trois journées d'émeutes, d'énormes dégâts matériels dans plusieurs villes et des violences interreligieuses inédites, un constat s'impose : jamais l'arrestation, puis l'extradition de cinq hommes suspectés d'être liés à Al-Qaida n'auraient dû entraîner de tels troubles au Malawi. Le petit pays d'Afrique australe était surtout connu, jusqu'ici, pour sa production de tabac Burley, l'un des meilleurs au monde, et l'extrême réticence de ses dirigeants à abandonner le pouvoir. Rien n'annonçait les troubles consécutifs à l'interpellation de cinq étrangers résidant sur son sol : un Saoudien, Fahad Al-Bahli ; deux Turcs, Ibrahim Habaci et Arif Ulusam ; un Soudanais, Mahmoud Sardar Issa, et un Kényan, Khalifa Abdi Hassam. Les cinq suspects, tous musulmans, se trouvaient en situation régulière au Malawi. Deux d'entre eux dirigeaient des organisations caritatives confessionnelles, un troisième enseignait dans une école religieuse. Tous se trouvaient surtout sur une liste de suspects établie par le FBI au lendemain des attentats contre les ambassades américaines de Nairobi et Dar es-Salaam, qui avaient fait 231 morts en août '998. Les enquêteurs américains estiment qu'ils ont, depuis cette époque, organisé au Malawi la circulation de fonds pour le compte d'Al-Qaida. Ils ont été appréhendés, dimanche 22 juin, à Blantyre, la capitale économique du pays, par des agents américains et des policiers malawites. Quels étaient les chefs d'accusation ? Les cinq hommes, emmenés les yeux bandés vers une destination inconnue par les services de sécurité, n'en ont pas été informés. Très vite, il est apparu que le gouvernement, sous la pression des enquêteurs américains, souhaitait surtout autoriser leur extradition par les États-Unis, en violation flagrante des règles de procédure en vigueur au Malawi. Les juges de la Haute Cour de justice ont, par deux fois, déclaré illégale cette extradition, exigeant qu'on commence, dans les 48 heures suivant leur arrestation, par inculper les cinq hommes, à défaut de quoi ils pourraient être libérés sous caution. COMMENT TRAITER AVEC DES "FANTÔMES" La seconde fois, mercredi 25 juin, un procureur avait bien été chargé de les inculper... en leur absence, et se demandait donc comment traiter avec des "fantômes" . Les cinq hommes avaient, au mépris des décisions de justice et avec l'assentiment du gouvernement, été "exfiltrés" par la CIA et emmenés à bord d'un avion d'Air Malawi, d'abord vers une base du Botswana, ensuite vers Guantanamo. Les circonstances de cette extradition, une fois connues, ont déclenché la colère des musulmans à Blantyre, samedi 28 juin, puis à Mangochi, dans le sud, fief de l'islam au Malawi. Là, plusieurs centaines d'émeutiers s'en sont pris à des chrétiens, des églises et au seul symbole américain à leur portée, les bureaux de l'ONG Save The Children, créée aux États-Unis, et implantée dans le pays, où 60 % de la population rurale souffre de sous-alimentation. Un évêque a échappé de peu au lynchage. Sept églises ont été ravagées par les émeutiers. Puis, tandis qu'une dizaine de personnes étaient arrêtées, et que le président Bakili Muluzi, déclarant être lui-même un "musulman pacifique" , menaçait les fauteurs de trouble, le district de Kasungu, dans le centre du pays, était touché à son tour. Lundi 30 juin, la police, débordée par des manifestants qui avançaient face à ses balles en caoutchouc et affirmaient vouloir mourir "en martyrs" , a ouvert le feu à balles réelles. Les tirs ont fait au moins un blessé grave. De l'aveu des médecins, d'autres victimes se terrent, redoutant les représailles des services de sécurité. En bafouant ses propres lois à la demande des États-Unis, le Malawi vient de dresser ses habitants les uns contre les autres : musulmans contre chrétiens, mais aussi musulmans contre musulmans, dans la plus grande confusion. La leçon est amère pour le petit État.
Informations publiées par le site http://quibla.stcom.net/ , quotidien online pour les Musulmans francophones...et tous les autres!
Pour consulter les informations plus anciennes, allez sur la page guantanamo de quibla


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