dimanche 17 octobre 2004

Bush promulgue une loi pour surveiller (????) l'antisémitisme dans le monde

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La lutte contre l' antisémitisme est désormais en bonnes mains : celle d' Adolf Bush Junior.
A l' exemple de l' anti-terrorisme, quel État antisémite va-t-il pouvoir bombarder ? Les cellules du camp de concentration ricain de Guantanamo ne sont pas encore assez pleines... Quant au reste, il faudra rendre des comptes aux maîtres ricains du Texas ...
RoRo

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From: Roland Marounek
Sent: Sunday, October 17, 2004 12:26 PM

Bush promulgue une loi pour surveiller (????) l'antisémitisme dans le monde

SUNRISE (Etats-Unis) - Le président George W. Bush a annoncé samedi avoir promulgué une nouvelle loi qui obligera le département d'Etat à recenser les actions antisémites à travers le monde et à évaluer l'attitude des pays sur ce sujet.
"Cette nation sera vigilante et nous ferons en sorte que les vieux réflexes antisémites ne puissent jamais trouver une patrie dans le monde moderne", a déclaré M. Bush lors d'un meeting électoral en Floride.
La population juive du sud de la Floride représente la troisième communauté juive au monde, derrière Israël et la région new-yorkaise.
"Défendre la liberté signifie aussi s'attaquer à ce mal qu'est l'antisémitisme" a déclaré M. Bush devant plusieurs milliers de sympathisants enthousiastes en expliquant que la nouvelle loi permettra d'établir la liste de tous les actes antisémites à travers le monde ainsi que la liste des réponses à ces actes".
Le texte de cette loi déposée par le représentant démocrate Tom Lantos, seul survivant de l'Holocauste au Congrès américain, avait été adopté par les deux chambres du Congrès il y a quelques jours, en dépit des objections du département d'Etat qui craignait que ce texte ne crée un traitement préférentiel pour les juifs par rapport à d'autres groupes religieux ou ethniques.
Aux termes de la loi, le ministère américain des Affaires étrangères devra établir un état annuel de l'antisémitisme dans le monde et le publier dans le cadre de son rapport sur les droits de l'homme.
La loi crée également un service au sein du département d'Etat qui sera chargé de recenser les actes antisémites et d'élaborer des stratégies pour les combattre.
Il devra notamment détailler les actes de violences physique contre des juifs, leurs biens, de même que les déprédations commises contre des cimetières ou des lieux de culte. Il devra aussi relever les cas de propagande anti-juive.
M. Bush a profité de son passage en Floride pour attaquer une nouvelle fois son concurrent démocrate John Kerry en soulignant que ce dernier s'était opposé aux vote de crédits pour les troupes déployées en Irak.
"Demain sera le premier anniversaire du vote du sénateur Kerry contre le financement de nos troupes", a dit M. Bush devant un public de plusieurs milliers de personnes criant leur soutien à sa politique. "Il a abandonné nos troupes en plein combat en votant contre ce financement", a-t-il poursuivi.
(©AFP / 16 octobre 2004 18h13)
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vendredi 8 octobre 2004

Les Croisades américaines et Franklin Graham, aumônier du Pentagone

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(Bush) (Bush-bio) (Bu$h-Havel) (Bush/Sénégal) (un boucher)



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From: sinbad
Sent: Friday, October 08, 2004 3:43 PM
Les Croisades américaines et Franklin Graham, aumônier du Pentagone


Croisade, Franklin Graham, aumônier du Pentagone

Les Graham sont les prédicateurs les plus connus du monde libre. Billy fut le conseiller spirituel de cinq présidents des États-Unis et convertit George W. Bush.
Son fils, Franklin, dirige une association de missionnaires embarqués dans les forces déployées en Irak et prêche les retraites de carême au Pentagone. Derrière cette dynastie se cache une organisation militaro-religieuse conçue pendant la Guerre froide pour opposer le christianisme au communisme athée et utilisée aujourd'hui contre l'islam.

Il y avait Billy Graham, l'infatigable prêcheur itinérant qui fut le confident des présidents républicains, Eisenhower, Nixon, Ford, Reagan et Bush père. Il y a désormais Franklin Graham, le fils, aumônier du Pentagone et confident par hérédité du président Bush fils.

Le révérend Billy Graham est un familier du clan Bush et passe souvent ses vacances dans leur résidence d'été de Kennebunkport (Maine). C'est là, qu'en 1986, le saint homme aurait pris en aparté George W. qui menait alors une vie de patachon et souffrait d'alcoolisme et plus encore. Le pasteur ne pouvait s'empêcher de regarder Junior comme son fils, d'autant qu'à l'époque son fils biologique, Franklin, était lui aussi à la dérive et s'adonnait à la débauche. Billy toucha le coeur du jeune homme et lui révéla l'amour que Dieu lui porte. La parole du prêcheur grandit en George W. de sorte que, quelque temps plus tard, il put abandonner du jour au lendemain alcool et cocaïne et se tourner vers Notre Seigneur Jésus-Christ. C'est tout au moins l'édifiant récit que les conseillers en communication de Junior ont ressassé tout au long de ses campagnes électorales.

On comprend donc qu'une fois élu 43e président des États-Unis, George W. Bush désigna le révérend Franklin Graham pour dire la prière publique lors de la cérémonie d'investiture et recueillir sa prestation de serment sur La Bible. De même, c'est vers l'association missionnaire de Franklin, La Bourse du Samaritain (Samaritan's Purse) que la Maison-Blanche se tourna pour remodeler l'Irak et y apporter la vrai Foi.

La Bourse du Samaritain

Créée en 1970, la Bourse du Samaritain est « une organisation chrétienne ayant pour vocation de diffuser la bonne parole de Jésus-Christ, par la prédication des Évangiles et l'aide aux démunis ». L'organisation internationale est basée à Boone en Caroline du Nord. Elle a un budget actuel de 200 millions de dollars, et dispose de filiales au Canada, en Australie, en Angleterre, aux Pays-Bas, au Kenya. Elle déclare fournir « de l'aide » dans plus de cent pays dans le monde. Bien que les discriminations pour motifs de race, sexe, couleur, âge, été civil, invalidité, ascendance, etc., sont interdites dans un cadre professionnel, la loi états-unienne les autorise pour motifs religieux. Il est donc légal que, dans ses offres d'emploi, l'organisation stipule que tous les demandeurs doivent adhérer à sa « profession de foi ». Celle-ci inclut entre autres de croire que « La Bible est l'unique, inspirée et infaillible parole de Dieu » ; que Dieu est éternel, et unique, et que « Jésus-Christ est le seul chemin » pour « le salut des égarés et des pécheurs ». Les salariés de l'organisation samaritaine doivent aussi croire « en la résurrection des justes et des pécheurs ; les premiers pour la vie éternelle et les second pour la punition éternelle ».
En réalité, la Bourse du Samaritain se caractérise à la fois par des activités philanthropiques et par un culte faussement sentimental, le tout avec un fort souci d'engranger du profit. C'est ainsi qu'en tant que cadre de cette entreprise, le révérend Franklin Graham reçoit une « compensation » de 283.798 dollars annuels, sans compter d'autres recettes et bénéfices économiques dérivés de son labeur comme « sauveur d'âmes ».
Des critiques de la famille Graham ont indiqué que ses membres n'ont pas voulu rendre public le montant de leur fortune, pas plus que leurs émoluments en tant que cadres évangéliques.
En 2002, la Bourse du Samaritain a cumulé 170 225 005 dollars de recettes, pour des dépenses de 166 338 832 de dollars, y compris presque cinq millions dépensés en campagnes publicitaires pour l'obtention de fonds. Le bénéfice pour cette année s'est élévé à 3 886 173 de dollars, dont environ dix pour cent sont allés dans les poches de Franklin.
À cette date, les gains cumulés de la Bourse du Samaritain atteignaient les 66 201 651 de dollars. Cette pratique consistant à thésauriser sous couvert d'activités philanthropiques est justifié par la nécessité de disposer d'une « réserve » d'argent sur laquelle on peut compter. Elle est avantageusement calculée en pourcentage donné des ressources totales.
En dépit de cela, le fisc états-unien considère cette organisation comme « à but non lucratif ». Elle est donc exempte du paiement de l'impôt.

L'USAID En mai 2003, il a été révélé que l'organisation de Franklin Graham avait reçu 4.2 millions de dollars de l'USAID en financements divers depuis 1988 et qu'elle recevrait encore plus pour développer ses activités en Irak [1]. En 2001, le New York Times s'est intéresse aux activités de la Bourse du Samaritain au Salvador. L'USAID a subventionné à hauteur de 202 000 dollars la construction de refuges pour les victimes d'un séisme dévastateur. Selon le grand quotidien, les employés de la Samaritan's Purse organisaient des réunions de prière avant d'apprendre aux gens du cru comment construire des habitations temporaires [2].
La Bourse du Samaritain a indiqué que seulement un petit pourcentage de ses recettes provenait de l'USAID. L'Agence publique n'a versé, en 2000, que 3.9 millions de dollars de subvention, couvrant ainsi 2,9% des 135 millions de dollars du budget total de l'association philanthropique.

Toujours selon la Bourse, l'USAID n'aurait jamais posé de questions quand à l'utilisation des fonds, que ce soit au Salvador, au Honduras, au Kosovo, ou dans d'autres pays dans lesquels son action a reçu un financement du gouvernement américain.
Bien qu'elle nie conditionner l'aide matérielle à l'acceptation de croyances religieuses par les bénéficiaires ou mêler philanthropie et prosélytisme, elle ajoute que « comme organisation caritative chrétienne, nous sommes autant mobilisés pour répondre aux nécessités physiques que spirituelles des gens partout dans le monde. Nous ne cesserons jamais de la dire aux gens avec lesquels nous travaillons : Dieu les aime et prend soin de leur corps, de leur âme et de leur coeur ».
Et de conclure en forme de provocation : « Si le gouvernement des États-Unis nous demanderait de modifier ou d'abandonner notre singulière identité chrétienne comme condition pour nous accorder une aide financière, nous déclinerions courtoisement tout appui ».

Des organisations comme Samaritan's Purse sont soutenues et encouragées par l'extrême droite aux commandes du gouvernement états-unien, afin de faire du profit et du prosélytisme religieux. Ainsi, le 11 janvier 2001, à l'American Enterprise Institute, Jesse Helms, président de la Commission sénatoriale des relations affaires étrangères a annoncé : « Je compte oeuvrer avec le gouvernement Bush en vue de remplacer l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) par une nouvelle Fondation du développement international dont le mandat sera d'octroyer des " crédits forfaitaires " destinés à soutenir l'action d'organismes de secours privés et de groupes confessionnels, tels " Samaritan's Purse ", le Secours catholique et bien d'autres encore ».
Avec cette proposition, alléguait Helms, « Nous allons réduire la bureaucratie pléthorique chargée de l'aide étrangère. Tout l'argent qui aura été économisé, jusqu'au dernier centime, sera remis à ces " armées du coeur " pour qu'elles viennent en aide aux êtres les plus démunis de la planète » [3]

La nouvelle guerre sainte

En 1982, l'organisation de Franklin Graham a accompagné avec son prosélytisme de toujours l'invasion israélienne de camps de réfugiés palestiniens ; elle a prêché auprès des Kurdes ayant combattu Saddam Hussein en 1991, et auprès de jeunes filles bosniaques de religion musulmane, qui avaient été violées par des Serbes chrétiens [4] Pendant l'opération « Tempête du désert », en 1990, Graham déclara : « Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour tirer profit de la présence militaire des États-Unis pour partager avec les gens, la religion et la foi sur laquelle s'est édifiée notre nation ».
En décembre de cette même année, Samaritan's Purse envoya 30 000 paquets contenant un exemplaire du Nouveau testament aux hommes et aux femmes servant sous les drapeaux. Ce prosélytisme ne manqua pas d'attirer l'attention du général Norman Schwartzkopf qui ordonna la confiscation des bibles pour éviter des conflits inter-religieux au sein de la troupe.
Après les attaques terroristes du 11 septembre à New York et Washington, dans un show radiophonique, Franklin Graham a accusé l'Islam d'inspirer les attaques contre le territoire des États-unis.

Le premier jour du Ramadan, le mois sacré du jeûne musulman, Graham a déclaré : « Ceux qui se sont écrasés contre ces tours, n'étaient pas des méthodistes, ni des luthériens. Ce fut une attaque contre ce pays par des gens de confession musulmane. Si tu lis le Coran, ses versets, tu vois qu'il invite à tuer les infidèles, les non-musulmans ».


Fin 2001 il se fit plus explicite encore : « Nous n'attaquons pas l'islam, c'est l'islam qui nous a attaqués. Le Dieu de l'islam n'est pas le même Dieu [que le nôtre]. Ce n'est pas le fils de Dieu de la foi chrétienne ou judéo-chrétienne. C'est un Dieu différent, et je crois que c'est une religion très mauvaise et perverse ».

« Nous allons là où se présente l'opportunité de répondre à des besoins », a déclaré en 2003 Ken Isaacs, directeur international des projets de la Samaritan Purse, situé à Boone, N.C. « Nous ne rejetons pas le nom du Christ. Nous croyons devoir le partager dans les faits et dans les mots. Nous serons ce que nous sommes », a-t-il poursuivi en annonçant le déploiement de missionnaires « embarqués » dans les unités combattantes en Irak.

Au camp militaire de Bushmaster près de Najaf, l'aumônier Josh Llano a tiré profit de la pénurie chronique d'eau nécessaire à la toilette des hommes, en conditionnant à leur conversion l'accès à 500 gallons d'eau sous son contrôle : « C'est simple, a t'il dit à un journaliste, ils [les musulmans] veulent de l'eau. J'en ai, s'ils acceptent le baptême ».

Pour leur part, le 10 octobre 2003, des dirigeants d'églises évangéliques d'Équateur ont adressé une lettre ouverte à Franklin Graham suite à l'annonce faite par l'Association
Évangélique de Billy Graham, présidée par Franklin, qu'elle organiserait un congrès en Équateur à la fin du mois. Les pasteurs équatoriens s'étonnaient que les Graham n'aient pas utilisé leur influence sur les Bush pour défendre la paix, plutôt que la guerre, comme l'exige, selon eux, la foi évangélique.
En détaillant les fausses promesses qui ont été faites pour justifier l'invasion de l'Irak, la lettre rappelait « [en 1992,] Nous avons commémoré le 500éme anniversaire de l'arrivée de Christophe Colomb sur nos terres, nous avons alors vivement critiqué le fait qu'aux côtés des armées conquérantes, se trouvait l'Église catholique pour imposer la croix au fil de l'épée, (…) Dix ans après le 500 ème anniversaire, ce sont les évangéliques - et parmi eux votre organisation -Samaritan's Purse qui arrivent en Irak avec l'armée d'invasion ».


Au Soudan, la Bourse du Samaritain a aussi développé ses doubles activités philanthropiques et prosélytes. Conformément à une information de Franklin Graham diffusée sur son site internet, le chef de la majorité au Sénat étatsunien, Bill Frist, a participé aux vols humanitaires de l'association en leur donnant un contenu politique. Il a développé la thèse de l'administration Bush selon laquelle le gouvernement de Khartoum est seul responsable de la crise qui ne peut être résolue que par une intervention du Pentagone.
Le sida et Dieu En début d'année 2003, la Bourse du Samaritain ainsi que d'autres organisations connues de la droite religieuse, comme Focus on the Family, La Christian Coalition et The Family Research Council, se sont unies pour demander à Bush que les 15 milliards de dollars destinés à combattre le sida en Afrique dans le cadre d'un plan quinquennal soient utilisés pour prôner l'abstinence plutôt que l'usage du préservatif.
Dans une lettre envoyée à Bush, le 27 février de cette même année, signée entre autres par Franklin Graham, elles ont recommandé que ce programme considère l'abstinence et à la fidélité dans le mariage comme solutions au sida et l'utilisation du préservatif seulement comme un « ultime recours ». Elles ont aussi demandé que cette initiative soit accompagnée de fonds gouvernementaux pour les organisations religieuses ; et que ces financements soient refusés aux groupes de « libéraux » ou féministes, ou aux pro-avortement, même si ces ressources sont pour lutter contre le SIDA ou pour diffuser une information sur cette maladie.
Le pasteur évangélique Phillip Lee, de His Wat Out Ministries, a rapporté qu'en mars 2002 il s'était réuni avec Franklin Graham et d'autres membres de Samaritan's Purse pour dire que « Dieu a énoncé des principes bibliques pour stopper l'épidémies du sida et apporter de l'espoir à ceux dont les vies ont été dévastées par cette maladie mortelle ».
Le républicain Bill Frist a collaboré depuis des années avec la Bourse du Samaritain. C'est un des législateurs les plus opposés aux droits sexuels et relatifs à la procréation.
Maintes et maintes fois, Frist a voté non seulement contre diverses formes d'avortement, mais aussi contre la pilule du lendemain et pour l'élimination des aides gouvernementales à des projets focalisés sur la contraception des femmes dans des pays pauvres. Il a aussi voté l'allocation de fonds de plusieurs dizaines de millions de dollars aux programmes d'abstinence sexuelle, qui empiètent sur la liberté de prendre des décisions personnelles et inspirées de préjugés moralistes sur la sexualité.
Le Messie en uniforme Né en 1952, William Franklin Graham III est le quatrième des 5 enfants de l'évangéliste Billy Graham. Dans un article consacré à l'Empire Chrétien de
Franklin Graham, John Chuckman souligne les obsessions précoces de Franklin quant aux armes à feu et son habitude d'en offrir [5] Conformément à certains témoignages, Franklin a été un adolescent rebelle, il fumait (coutume qui scandalise beaucoup d'évangéliques), il buvait et se battait. Il a été expulsé du Le Tourneau College.

Sans vouloir entrer dans le détail de sa biographie officielle, celle-ci indique qu'a 22 ans,« après une période de rébellion et avoir parcouru le monde, Franklin a remis sa vie entre les mains de Jésus-Christ » , après quoi le docteur Bob Pierce, fondateur de Samaritan's Purse l'a envoyé en mission en Asie. « Il ressentit le besoin de travailler avec les sinistrés de la guerre, de la faim, des maladies et des catastrophes naturelles ». (En 1978, il a été nommé membre du Conseil directeur de cette organisation et,l'année suivante après le décès de Pierce, président de l'organisation, charge qu'il détient jusqu'à présent, un quart de siècle plus tard.
À partir de 1989, Franklin Graham alterne entre ses activités de magnat de la philanthropie religieuse et des prédications et autres festivals évangéliques en collaboration avec son père.

Le 23 septembre 2003, au stade de Tulsa, Oklahoma, environ 40 000 personnes étaient présentes pour écouter son message. Au cours de l'événement son fils cadet, Edward, qui venait d'obtenir son diplôme de l'Académie militaire de West Point, a expliqué à l'audience comment « sa foi l'a aidé » pendant sa formation Malheureusement, le révérend Franklin Graham a eu moins de chance avec son fils Ned, lui aussi pasteur, dont les frasques sexuelles ont garni les journaux à scandale.
En réalité, le constant mélange des genres auquel se livre la dynastie Graham n'est pas le fruit du hasard, c'est sa stratégie. Les Graham ne sont que les porteparole d'une organisation militaro-religieuse secrète, créée en 1947 par Abraham Vereide, pour développer une alternative chrétienne au communisme athée dans le contexte de la Guerre froide. Par souci de discrétion, l'organisation ne porte pas de nom, mais ses membres la désignent entre eux comme « la famille ». Son siège est installé dans une luxueuse propriété dotée d'un grand jardin aux
splendides arbres à proximité du Pentagone, The Cedar (Les Cèdres). Ce n'est qu'au début des années 50 que « la famille » a découvert le talent de Billy Graham et en a fait sa vedette. De nombreuses associations ont été créées pour christianiser les responsables politiques d'abord aux États-Unis, puis progressivement dans tous les pays de l'Alliance atlantique. Une branche
française a été créée, en 1956, et Alain Poher en longtemps assumé la présidence (voir notre document exclusif).
Intimement liée à l'OTAN et à l'OTASE, « la famille » a installé dans les années 70 un centre de formation aux Philippines, le Collège des ambassadeurs, où quantité de hauts fonctionnaires du département d'État sont venus suivre des sessions de prière. Aujourd'hui, c'est le révérend Franklin Graham qui prêche la retraite de carême au Pentagone.
Depuis sa création, en 1947, « la famille » n'apparaît qu'une fois par an en public et se cache le reste du temps derrière le bagout de son prédicateur-star. En marge d'une conférence qui réunit des parlementaires du monde entier, elle organise un déjeuner public de prière présidé par le président en exercice des États-Unis d'Amérique. Même si les démocrates ont montré moins d'empressement que les républicains, à ce jour, aucun hôte de la Maison-Blanche n'a dérogé à cette cérémonie.

Edgar González Ruiz Journaliste d’investigation mexicain
auteur de Los Abascal, De los cristeros a Fox, La sexualidad prohibida, Cruces y Sombras ainsi que d’autres livres sur la droite mexicaine et sud-américaine.

[1] A View From Zion « Bothered » par Stephen Swecker
[2] « U.S. Cautions Group on Mixing Religion and Salvador Quake Aid » par .David Gonzalez, The New York Times, 8 mars 2001.
[3] Source : Revue électronique du département d'État des États-Unis, mars 2001., accessible à :
http://64.0.91.34/pdq_pdf/pf03015.pdf

[4] « Franklin Graham : Spiritual Carpetbagger » par Mas'Ood Cajee, Counterpunch, 11 avril 2003.
[5] « Franklin Graham's Chritian Empire » par John Chuckman, Counterpunch, 26 avril 2003

DOCUMENT: http://www.reseauvoltaire.net/IMG/jpg/800-doc_ICCL.jpg



mercredi 6 octobre 2004

Wolfowitz réclame 265.000 euros àl 'éditeur de Michel Collon

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From: Vanessa Stojilkovic
Sent: Wednesday, October 06, 2004 3:36 PM

Subject: Wolfowitz réclame 265.000 euros
à l'éditeur de Michel Collon
A-t-on encore le droit de dénoncer la politique de Bush ?
Wolfowitz (Pentagone) réclame 265.000 euros à l'éditeur de Michel Collon !
VANESSA STOJILKOVIC
265.000 ? ! Cette somme énorme est réclamée par la firme Hasbro à l'éditeur EPO pour avoir publié le livre de Michel Collon Monopoly - L'Otan à la conquête du monde. Hasbro a intenté à Paris un procès pour une prétendue « contrefaçon » de son jeu Monopoly. Mais qui tire les ficelles de cette firme ? Paul Wolfowitz. Oui, le n° 2 du Pentagone, ministère de la Guerre de Bush. Divers indices montrent que l'attaque est politique...La multinationale US Hasbro a fait assigner l'éditeur EPO devant le tribunal de Paris en date du 16 mai 2003. Réclamant « 150.000 euros pour atteinte à ses marques, 100.000 euros pour 'parasitisme' et 15.000 euros pour frais». Pourquoi à Paris alors que cet éditeur est belge au départ ? Parce que les tribunaux français sont connus pour être plus sévères en matière de liberté d'expression et de droit à la parodie. Ce 9 juillet 2004, la 3ème chambre du tribunal de grande instance de Paris a donné raison à Hasbro - Monopoly et condamné l'éditeur à payer 20.000 euros. L'éditeur a décidé d'aller en appel.S'agit-il d'un simple litige commercial et juridique ? Pas du tout :1° Le prétexte « juridique » est grossier : Hasbro se prétend « victime de contrefaçon » parce que Michel Collon a publié sa magistrale analyse de la stratégie globale US sous le titre Monopoly - L'Otan à la conquête du monde.Juridiquement, la manoeuvre est grossière. Car l'interdiction d'utiliser des marques commerciales existantes vise à empêcher des actes dits de 'concurrence déloyale'. Or, un livre d'analyse politique ne concurrence évidemment pas la vente d'un jeu de société. Le livre de Michel Collon a peut-être gêné les milieux dirigeants US en exposant leur stratégie de guerre globale et en démasquant leurs prétextes mensongers. Mais qui prétendra sans rire qu'il aurait fait baisser les ventes du jeu Monopoly dans le monde ? Donc, le but est ailleurs. 2° Parmi les administrateurs d'Hasbro, on trouve Paul Wolfowitz. Vice-ministre de la Guerre de Bush, c'est lui le 'penseur' qui prépare depuis 1991 la stratégie US de la « guerre globale ». C'est lui qui, le premier, a poussé Bush à attaquer l'Irak.Certes, à sa nomination dans l'administration Bush, il a suspendu cette activité très lucrative (Hasbro est avec Mattel un des deux géants mondiaux dominant l'industrie du jouet). Mais business et politique sont aux USA des « vases communicants » avec de fréquents aller-retour. Dick Cheney a lui aussi quitté ses fonctions à Halliburton, mais bien sûr il continue à en tirer les ficelles.Parmi les administrateurs d'Hasbro, on trouve aussi Marie-Hélène Kravis. Un nom peu connu, mais l'épouse d'un des hommes les plus riches du monde. Le couple est lié au complexe militaro-industriel et à Israël (services secrets et lobby du Congrès juif mondial). (Voir ci-après « Qui se cache derrière Hasbro ? » et « Wolfowitz, le 'penseur' de la guerre globale »).3° Le but est clairement de mettre un éditeur en faillite. La maison EPO, active en France et en Belgique, s'est signalée ces dernières années en publiant plusieurs livres marquants sur l'impérialisme US. Citons seulement « 11 septembre » de Franssen, « Palestine » de Lucas Catherine ainsi que les ouvrages de Calvo Ospina sur les liens CIA - Bacardi - maffia cubaine. Ou Hassan & Pestieau sur l'occupation de l'Irak. (voir www.epo.be)L'éditeur EPO se bat avec acharnement pour maintenir son indépendance face à la concentration des gros éditeurs aux mains de l'industrie et de la finance. Lui réclamer des sommes aussi exorbitantes vise manifestement à l'empêcher de continuer son activité.4° C'est le contenu politique du livre Monopoly qui pose problème. Dans ce livre, publié en 2000, Michel Collon a magistralement démontré que la guerre contre la Yougoslavie n'était nullement humanitaire, mais annonçait d'autres guerres notamment contre l'Irak et l'Afghanistan, ce que la pratique a confirmé. Il a révélé que Washington se battait pour contrôler les routes du pétrole (projets de pipeline à travers les Balkans) qui lui permettraient de bloquer éventuellement l'approvisionnement énergétique de l'Europe. Le véritable crime de Collon, c'est d'avoir exposé sans fard la stratégie de guerre globale des Etats-Unis.5° Michel Collon avait déjà démasqué Wolfowitz dans son livre Poker menteur. L'auteur belge avait épinglé un rapport Wolfowitz peu remarqué. Dès 1992, Wolfowitz y demandait au Pentagone de tout faire pour empêcher l'apparition d'une armée européenne. A une époque où il semblait encore qu'USA et Europe marchaient de concert, Collon avait montré que ce rapport était une déclaration de guerre à peine camouflée aux 'amis ' européens. Analyse qui fut confirmée par la suite des événements et la montée de leurs oppositions. (lien Poker menteur p. 116)6° Michel Collon : un homme à abattre ? Depuis douze ans, l'auteur belge mène une action originale qui a beaucoup contribué à démasquer l'impérialisme US. Depuis le célèbre Attention, médias ! (1992), ses livres, abondamment réédités et traduits, combinent une analyse stratégique à la fois globale et pointue avec une démarche originale de « test - médias » qui lui a valu sa réputation de « traqueur de médiamensonges ». Co-auteur du film de Vanessa Stojilkovic Les Damnés du Kosovo, traduit en six langues, Collon a été invité à des centaines de conférences et débats à travers l'Europe et le monde.Analyste mais aussi militant anti-guerre, Collon a mené des missions internationales importantes sur les conséquences des agressions US : les « 15 Belges sous les bombes de l'Otan » (Yougoslavie, 1999) et les 120 « Inspecteurs de la paix » (Irak, 2002). D'où l'acharnement de Washington. (www.michelcollon-info/bio)7° Mais c'est surtout la plainte pour « crimes de guerre », déposée à Bruxelles contre le général Franks qui a déclenché la colère de Washington. Michel Collon est un des animateurs du mouvement Stop USA. Celui-ci a aidé les familles de 17 victimes irakiennes à déposer plainte à Bruxelles en 2003 contre le général Franks, commandant en chef de l'armée US pour crimes de guerre. Basée sur des témoignages nombreux et un dossier solide, la plainte avait toutes les chances de l'emporter. Mais les menaces de Washington obligèrent Bruxelles à supprimer sa loi dite « de compétence universelle ».'Coïncidence' : c'est quelques jours après le dépôt de cette plainte, mais... trois ans après la sortie du livre Monopoly que la firme Hasbro est passée à l'attaque. Le rapport est clair.Tous ces indices le démontrent : l'attaque d'Hasbro - Wolfowitz est politique. On a affaire à des représentants majeurs de l'impérialisme US, avec un exemple parfait de la fusion personnelle des intérêts économiques et politiques. Les guerres détestables de cet impérialisme US se prolongent par une guerre contre la liberté d'expression, pour le monopole de Hollywood, Bill Gates et CNN. (clair ?)Il faut sauver l'éditeur EPO !Ce n'est pas le soldat Ryan, ni le président Bush qu'il faut sauver, mais les éditions EPO. Les éditeurs indépendants sont de moins en moins nombreux de par le monde à avoir les moyens de publier témoignages, révélations, analyses sérieuses sur le militarisme US, sur les agissements des grandes puissances et sur les grandes questions sociales.Au moment où le monde entier se mobilise contre la guerre et l'impérialisme US, l'attaque d'Hasbro et Wolfowitz fait partie des tentatives du régime Bush pour faire taire la contestation. Mais, de même que Michael Moore ne s'est pas incliné lorsqu'on a essayé d'empêcher la distribution de son film Fahrenheit 9/11, Michel Collon et l'éditeur EPO ont décidé de continuer le combat. Ils refusent de se laisser museler, quels que soient les prétextes utilisés.Comment pouvez-vous les soutenir dans ce combat ?1. En diffusant la présente information (qui existe aussi en anglais, espagnol, italien, néerlandais : www.epo.be et bientôt sur : www.michelcollon-info.be )2. En envoyant un mail de protestation sur leur site : www.hasbro.com ou www.hasbro.fr (Ou Hasbro, 1027 Newport Avenue Pawtucket, Rhode island, 02862, USA)3. En faisant connaître les titres des éditions EPO, en invitant leurs auteurs à des débats, en aidant EPO à trouver des canaux de diffusion. Contact : jos.hennes@epo.be4. En achetant, à titre de solidarité ( pour couvrir les frais du procès), un ou plusieurs exemplaires du livre Monopoly Soit pour vous-même, soit pour offrir, notamment en fin d'année. Ce livre existe en français, anglais, espagnol, néerlandais. La vente reste autorisée pour quelques semaines. Prix : 19 Euros + port. ENVOYEZ VOTRE COMMANDE VIA :nessa.kovic@indymedia.be qui transmettra. Indiquez votre adresse mail (ou postale) pour recevoir le formulaire de paiement !POUR COMMANDER EN ANGLAIS :Milo Yelesiyevich serbianclassics@hotmail.comPOUR COMMANDER EN ESPAGNOL :Eva Forest : hiru@clientes.euskaltel.esPOUR COMMANDER EN NEERLANDAIS :Jos Hennes : jos.hennes@epo.be====================================================================================Qui se cache derrière Hasbro, 'respectable' firme de jeux ?MICHEL COLLONCe n'est pas parce qu'il s'agit de jouets que nous entrons dans un monde de « petits » et de « gentils ». Le marché mondial du jouet est aujourd'hui aux mains de deux mastodontes qui ont réussi à éliminer ou racheter presque toutes les autres firmes : Mattel contrôle notamment Barbie, Fisher - Price, Scrabble... Quant à Hasbro, cette petite firme familale (Hassenfeld Brothers) a décollé dans les années 60 en lançant un jeu militariste G.I. Joe. Ensuite, de nombreuses prises de contrôle lui ont permis de devenir propriétaire des marques Monopoly, Trivial Pursuit, Playskool, Pictionary, Cluedo, Atari, Teletubbies, des dérivés du Pokemon et de Star Wars, de très nombreux jeux électroniques, des firmes de bonbons et bien d'autres encore. Classique : les profits de ces deux géants du jouet ont explosé en fermant un maximum d'usines aux USA et en Europe et en délocalisant vers des pays pauvres du tiers monde. Ainsi, en 2002, Mattel a fermé son usine du Kentucky. Elle exploite à présent 39.000 personnes dans ses usines d'Asie. Si Hasbro n'emploie que 10.000 personnes directement, c'est qu'elle recourt surtout à la sous-traitance aux avantages bien connus. (1)Quand vous achetez un jeu, enrichissez-vous Paul Wolfowitz, le maître à penser de Bush ?Donc, quand vous achetez un jeu pour vous ou vos enfants, vous avez pratiquement toutes les chances d'enrichir les actionnaires de Mattel ou Hasbro. Et il faut savoir que le budget jouets moyen d'un enfant de l'U.E. s'élève à 250 ?/an.Parmi les administrateurs que vous enrichissez ainsi involontairement, on trouve du beau monde. Ou du vilain, ça dépend du point de vue. D'abord, un des plus grand va-t-en-guerre des Etats-Unis : Paul Wolfowitz. Le numéro deux de Rumsfeld, ministre de la Guerre de Bush, avec qui il forme un 'tandem parfait' selon le très conservateur hebdo US Time : « Si Rumsfeld est le visage, la bouche et le bras armé de la guerre en Irak, Wolfowitz, le parrain intellectuel, en est le coeur et l'esprit. » (2) (voir article sur Wolfowitz, ci-après)« Le coeur et l'esprit de la guerre » a été administrateur d'Hasbro jusqu'à la veille de sa nomination dans l'administration George Bush. Y retournera-t-il après son mandat politique, comme beaucoup de personnalités US, ferventes pratiquantes de ce sport lucratif qu'est le yo-yo business - politique ? C'est probable, mais de toute façon les liens et les intérêts communs demeurent, discrètement ou pas. Ainsi, Dick Cheney, le vice-président US, n'a théoriquement plus rien à voir avec la firme pétrolière Halliburton qu'il dirigeait avant son entrée en fonctions. Mais le scandale des « commandes gonflées » a montré qu'il avait utilisé sans vergogne l'occupation de l'Irak pour remplir les poches d'Halliburton, et très probablement les siennes aussi.Liée au complexe militaro-industriel et à IsraëlMais en parcourant la liste des administrateurs d'Hasbro, on tombe sur un autre nom extrêmement intéressant : Marie-Josée Kravis est ou a été administratrice de Ford, Canadian Imperial Bank, Vivendi Universal et Hollinger. Cette société est liée à la droite dure US et aux services de renseignements israéliens puisque leur ancien chef Shlomo Ben Gazit siège dans un comité de Hasbro (3). Elle contrôle divers journaux britanniques et israéliens qui ont joué un rôle de tout premier plan dans le dossier irakien. Marie-José Kravis a aussi été administratrice de Seagram. Dont le patriarche Edgar Bronfman Sr. est président du très influent lobby du 'Congrès Juif Mondial'. Elle siège aussi à la direction d'un think thank US conservateur, l'Institut Hudson. Bush Père l'avait nommée au conseil du secrétariat à l'énergie. Sur le site du Council on Foreign Relations, organe majeur où se discute et décide la politique internationale US, elle est présentée comme « experte » en économie internationale, politique publique et stratégie. (4)Son mari, Henry Kravis, occupe le 351e rang de la liste Forbes des hommes les plus riches du monde avec une fortune estimée à 1,3 milliard $. Sa firme KKR a possédé ou possède en tout ou en partie plusieurs firmes significatives: Safeway, Union Texas Petroleum, Duracell, American Re Insurance, Nabisco...Enfin, à ceux qui s'étonneraient si un tribunal français se montrait peut-être complaisant envers une société US, signalons que KKR est le principal actionnaire de la société française électrique Legrand. Dont le président est Ernest-Antoine Seillière, patron du Medef, c'est-à-dire patron des patrons français (5). Le monde du business est petit.Parmi les autres administrateurs actuels d'Hasbro, on trouve encore Jack Greenberg, ex-boss de McDonalds, Paula Stern, ancienne présidente de la Commision du Commerce International des Etats-Unis, Sylvia Hassenfeld (American Jewish Joint Distribution Committe) et Alan Batkin, vice-président de Kissinger Associates. Cette société de consultance fait profiter les multinationales US des conseils expérimentés du "Docteur Henry", qui fut le boss de Pinochet et de quelques uns des dictateurs les plus sanglants de la planète.Conclusion : Hasbro, ce n'est pas du tout un jeu. Ni pour des dizaines de milliers de travailleurs du tiers monde, surexploités au bénéfice d'actionnaires et administrateurs richissimes comme Kravis et Wolfowitz. Ni pour son rôle aux côtés des agressions militaristes US et israéliennes. Hasbro est un élément du complexe militaro-industriel qui a mis en place le régime Bush et sa guerre globale.(1)
Chiffres de l'International Council of Toy Industry.
Voir aussi Thérèse Jeunejean, Le grand jeu de la mondialisation, Le Ligueur (Belgique), 12/11/2002. Gresea (Belgique), La face cachée du jouet, juillet 2002.(2) http://www.time.com/time/personoftheyear/2003/poywolf.html(3) Voir l'index de Geoffrey Geuens, Tous pouvoirs confondus, EPO, 2003, que nous remercions pour son aide précieuse.(4) Source : <http://www.kkr.com/>(5) Sur l'importance du Council on Foreign relations, voir Geuens, idem, p. 84-92. (Et Gounet, EM?)Paul Wolfowitz, le penseur de la 'guerre globale' de BushCe document, vous pourrez le trouver bientôt - ainsi que les développements du procès Wolfowitz c/ EPO & Collon - sur le site www.michelcollon.info qui n'est pas encore ouvert, mais va l'être bientôt. Un mail vous avertira.
Sur ce site, vous pourrez vous inscrire ou désinscrire de la liste d'envoi ainsi que vos amis.

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