dimanche 13 mars 2005

Qui a brisé l'Accord nucléaire Corée du Nord-USA ?

http://users.skynet.be/roger.romain/Sommario.html




----- Original Message -----
From: Marc
Sent: Sunday, March 13, 2005 8:16 AM

Subject: Voulez-vous rire de l'afp et de ses maîtres ? ? ?

Qui a brisé l'Accord nucléaire Corée du Nord-USA ?

Alejandro Cao de Benos 24 octobre 2002
http://www.stopusa.be/scripts/texte.php?section=BS&langue=1&id=16010
L'accord conjoint de Genève entre la République Populaire Démocratique de Corée et les Etats-Unis a été brisé par les Etats-Unis depuis longtemps. Ce n'est pas le moment de clamer devant les médias du monde que la RPDC a un programme nucléaire, mais le moment de reconnaître que l'administration Bush cherche à isoler et à détruire la Corée du Nord, par tous les moyens.
La construction de deux réacteurs nucléaires à eau légère a finalement démarré concrètement sur le site de Kumho, dans la province du Hamgyong du Sud, le 7 août 2002, en application avec l'accord conjoint RPDC-USA signé à Genève en octobre 1994. Kim Hui Mun, le directeur général du projet a déclaré : « Je suis heureux d'assister à cette cérémonie, mais elle aurait dû avoir lieu plus tôt. Il a ajouté : Nous devrons recevoir des compensations pour les délais. Nous l'affirmons sans le moindre doute. »
Dans une déclaration du 13 août, le porte-parole du ministère des affaires étrangères de RPDC déclare que, avant que les inspections puissent commencer, les Etats-Unis doivent verser des compensations pour l'électricité perdue par le retard de construction des réacteurs. Il ajoute : « En retardant la construction les réacteurs à eau légère, les Etats-Unis ont provoqué une grande perte d'électricité à la RPDC et créé de grandes difficultés à son économie en général. Cela a sérieusement menacé son droit à l'existence. Dans cette situation, nous devrons finalement décider d'avancer à notre manière. »
Le peuple de la RPDC a souffert durant plusieurs hivers sans chauffage, lumière ou eau chaude, du fait de l'accord conclu par le gouvernement de geler les réacteurs nucléaires construits avec sa technologie propre. Lors de mes fréquents voyages en RPDC, j'ai personnellement expérimenté la patience et les efforts de ce peuple pacifique. Il démontre que la construction des anciens réacteurs avait une nature pacifique et ne visait nullement à produire des armes de destruction massive. Quand l'alimentation électrique était arrêtée de 15 à 20h, tout le monde était affecté, habitations et monuments, les pompes s'arrêtaient. Je me souviens avoir dû utiliser un seau comme lavabo improvisé, dans un Ministère. En me lavant les mains, j'ai pensé que les Etats-Unis avaient en quelque sorte le pouvoir de couper l'électricité dans ce pays. Mais ici, les hauts politiciens partagent le destin des simples citoyens.
Les enterprises à l'arrêt
Certains touristes perspicaces ont noté que de nombreuses usines de RPDC étaient à l'arrêt. Les médias occidentaux ont ajouté que l'industrie était arrêtée à cause de la crise du système politique et économique. La véritable raison, c'est que le pays n'avait pas assez d'électricité ! Le pays a en effet annulé la construction de ses réacteurs à graphite en application du compromis conclus à Genève en 1994.
A nouveau l'empire américain est le seul à avoir provoqué tant de difficultés et à avoir détérioré la production. Si la RPDC avait pu continuer à construire ses propres réacteurs nucléaires, toutes les usines tourneraient à 100% depuis des années.
L'envoyé spécial
Malgré de nombreuses déclarations claires de la RPDC, les Etats-Unis ont toujours l'obsession d'imposer leurs propres règles en Corée et de coloniser politiquement et économiquement cette nation socialiste souveraine. C'est dans cet esprit que Kelly a été désigné comme envoyé spécial à Pyongyang.
Au lieu de discuter des questions en attente, des compensations pour le retard des réacteurs à eau légère, des raisons pour lesquelles les Etats-Unis n'ont pas respecté le traité de Genève, le vice-ministre a provoqué la RPDC avec une attitude arrogante. Il a exigé un désarmement de l'Armée populaire de Corée et des inspections dans des zones complètement exclues de l'accord de Genève.
Si les Etats-Unis veulent que la RPDC réduise ses forces conventionnelles, ils doivent d'abord signer un accord de paix définitif, qui remplacera l'accord d'armistice de 1953 et ensuite retirer leurs troupes et leurs missiles nucléaires déployés en Corée du Sud. Quand les Etats-Unis refusent la signature d'un traité de paix, cela signifie qu'ils cherchent un prétexte pour attaquer à nouveau. La RPDC ne tolérera aucune agression.
C'est un non-sens de parler des capacités nucléaires de la RPDC et de faire mine d'être surpris par cette annonce. Il est évident que le pays peut produire ses propres réacteurs nucléaires à graphite : les Etats-Unis n'auraient en effet pas proposé de les remplacer par un centrale nucléaire plus avancée.
Le plan américain de Défense nationale anti-missiles (NMD) est une preuve de l'hypocrisie de la Maison Blanche. Tout en faisant du tapage sur un programme nucléaire suspect de la part de la RPDC, ils stockent de plus en plus d'ogives nucléaires (près de 9.600 selon leurs propres scientifiques). Si les Etats-Unis poursuivent cette attitude, la RPDC ne sera plus tenue de respecter l'accord conjoint. Et si les Etats-Unis retardent encore la construction des nouveaux réacteurs, la Corée du Nord accomplira entièrement la construction de ses propres réacteurs. Parce que fournir de l'électricité pour les hôpitaux et les ampoules des habitations coréennes est mille fois plus important qu'un bout de papier.
La RPDC est un pays pacifique et amical, mais elle peut être aussi l'ennemi le plus farouche et le plus puissant de celui qui tente de la conquérir politiquement, économiquement ou par la force.
Délégué spécial du Comité pour les relations culturelles extérieures du gouvernement de RPDC, Président de l'Association coréenne d'amitié, 17 octobre 2002.
***
Programme nucléaire coréen: les USA n’ont pas respecté l’accord signé
http://www.stopusa.be/scripts/texte.php?section=BS&langue=1&id=16138
31 octobre 2002
L’administration Bush, relayée par une certaine presse à ses ordres, a récemment «alerté» le monde à propos du danger que représenterait le programme nucléaire nord-coréen. Qu’en est-il exactement? Vous en saurez plus en lisant la mise au point du Ministère des Affaires étrangères de la République Populaire Démocratique de Corée: La question nucléaire dans la péninsule coréenne.
Déclaration du Ministère des Affaires étrangères de la République Populaire Démocratique de Corée
La question nucléaire dans la péninsule coréenne
Des changements importants sont intervenus dans la péninsule coréenne et dans le reste de l'Extrême-Orient au cours de ce nouveau siècle.
Les relations intercoréennes et les relations de la RPDC avec la Russie, la Chine et le Japon sont entrées dans une nouvelle phase. Des mesures bilatérales ont été prises pour reconnecter les chemins de fer, coupés depuis plus d'un demi-siècle, pour résoudre les questions du passé avec le Japon et éliminer les différents du siècle passé.
La RPDC a franchi une série de nouvelles étapes dans sa gestion économique et adopté des mesures successives pour dynamiser son économie, y compris l'établissement d'une région économique spéciale, en conformité avec les changements de situation et les conditions spéciales du pays.
Ces développements ont concrètement encouragé la paix en Asie et dans le reste du monde.
Presque tous les pays, à l'exception des Etats-Unis, ont accueilli et soutenu ces changements, ce qui représente un grand encouragement pour la RPDC.
C'est dans ce contexte que la RPDC a récemment reçu un envoyé spécial du président des Etats-Unis, dans l'espoir que cela pourrait réduire la tension avec les Etats-Unis et régler les problèmes en suspens, sur un pied d'égalité.
Malheureusement, la visite à Pyongyang de l'envoyé spécial nous a convaincu que l'administration Bush s'efforce à tout prix d'asphyxier la RPDC par la force et de saboter les développements positifs de la situation dans la péninsule coréenne et dans le reste de l'Extrême Orient.
Selon l'accord conjoint en 1994, les Etats-Unis devaient fournir une centrale nucléaire à eau légère à la RPDC avant 2003. Aujourd'hui, seules les fondations du site ont été réalisées." (Photo: www.kedo.org)
Sans fournir de preuve, l'envoyé spécial a prétendu que la RPDC s'était engagée activement dans un programme de production d'uranium enrichi, afin de posséder des armes nucléaires, en violation de l'accord conjoint entre la RPDC et les Etats-Unis. Il a même menacé la RPDC, en déclarant qu'il ne pourrait y avoir aucun dialogue avec les Etats-Unis tant que cela perdure, et que les relations entre la RPDC et le Japon et entre le Nord et le Sud de la Corée étaient compromises.
Cette attitude des Etats-Unis était si unilatérale et si autoritaire que la RPDC en a été sous le choc.
Les Etats-Unis se trompent lourdement s'ils pensent que cette attitude de brigand _ comme le voleur qui crie « au voleur » _ fonctionnera avec la RPDC.
Quant à la question nucléaire dans la péninsule coréenne, elle est intervenue parce que les Etats-Unis ont stocké massivement des armes nucléaires en Corée du Sud. Par la proximité de ces armes, les Etats-Unis menacent la RPDC, un petit pays, depuis près d'un demi-siècle et poursuivent une politique hostile envers nous, selon leur stratégie d'acquérir la suprématie du monde.
L'accord conjoint RPDC-USA a été adopté en octobre 1994, mais les Etats-Unis ne peuvent prétendre l'avoir mis en œuvre.
Selon l'article 1 de l'accord, les Etats-Unis étaient obligés de fournir des réacteurs à eau légère à la RPDC avant 2003, en échange du gel des réacteurs à graphite et des installations annexes par la RPDC.
Huit années ont passé et seules les fondations du site pour les réacteurs à eau légère ont été réalisées depuis que la RPDC a gelé ses installations nucléaires.
Cela entraînera, pour la RPDC, une perte annuelle de 1.000 mégawatts en 2003, car le réacteur à eau légère n°1, qui aurait dû alors entrer en fonction, aurait produit 2.000 mégawatts. L'an prochain, selon l'article 2 de l'accord conjoint, les deux parties étaient obligées de s'engager vers la normalisation de leurs relations politiques et économiques. Or, au cours des 8 dernières années, les Etats-Unis ont poursuivi constamment leur politique hostile envers la RPDC et maintenu des sanctions économiques contre nous. Ils ont même été jusqu'à qualifier la RPDC d'élément de l' « axe du mal ».
Selon l'article 3 de l'accord, les Etats-Unis étaient obligés de donner à la RPDC l'assurance formelle qu'ils ne la menaceraient pas avec des armes nucléaires. Pourtant, les Etats-Unis ont inscrit la RPDC parmi leurs cibles d'une attaque nucléaire préventive.
Selon l'article 4 de l'accord et le paragraphe g de sa note confidentielle, la RPDC ne doit autoriser les inspections nucléaires qu'après que « la livraison des composants non nucléaires essentiels de la première implantation nucléaire, y compris les turbines et les générateurs » ait été effectuée. Mais les Etats-Unis ont déjà clamé publiquement leur exigence unilatérale d'inspections nucléaires, dans le but de convaincre la communauté internationale que la RPDC viole l'accord conjoint. Cela nous a contraint pour la première fois à rendre publique la note confidentielle.
En conclusion, les Etats-Unis n'ont respecté aucun des 4 articles de l'accord conjoint.
Seuls les Etats-Unis peuvent savoir s'ils ont eu la réelle volonté d'appliquer l'accord lors de son adoption, ou s'ils ont apposé faussement leur signature, calculant que la RPDC se serait effondrée tôt ou tard.
L'administration Bush a qualifié la RPDC de membre de « l'axe du mal » et de cible pour des attaques nucléaires préventives. Il s'agit d'une déclaration de guerre manifeste contre la RPDC et cela annule complètement la déclaration conjointe et l'accord conjoint RPDC-USA.
Les attaques nucléaires préventives, c'est la politique que l'administration Bush a adoptée. De telles intentions constituent une grossière violation des principes de base du traité de non-prolifération nucléaire. Elles ont fait de la déclaration conjointe intercoréenne sur la dénucléarisation une lettre morte.
Cette constante pression politique, économique et militaire, menace sérieusement le droit à l'existence de la RPDC, créant une situation difficile dans la péninsule coréenne. Personne n'est assez naïf pour croire que la RPDC fléchira devant une telle situation.
La RPDC s'est montrée très claire face à l'envoyé spécial du président des Etats-Unis : la RPDC estime avoir le droit de posséder non seulement l'arme nucléaire, mais n'importe quel type d'arme encore plus puissante afin de défendre sa souveraineté et son droit à l'existence, face à la menace nucléaire toujours croissante des Etats-Unis.
La RPDC, qui estime sa souveraineté plus que sa vie, n'a reçu aucune réponse appropriée des Etats-Unis, qui se comportent avec tant d'arrogance et de grossièreté.
La RPDC n'a, ni le besoin, ni le devoir, d'expliquer quoi que ce soit aux Etats-Unis, qui cherchent à l'attaquer si elle refuse de se désarmer.
Néanmoins, la RPDC, qui s'est montré magnanime, a déclaré qu'elle était prête à envisager un accord négocié sur cette question, mais à trois conditions : les Etats-Unis doivent d'abord reconnaître la souveraineté de la RPDC, ils doivent ensuite assurer la RPDC de leur non-agression et, enfin, ils ne doivent pas entraver le développement de la RPDC.
De nos jours, les Etats-Unis et leurs alliés déclarent que ces négociations ne pourront avoir lieu que lorsque la RPDC aura baissé les bras. C'est une logique absurde. Comment la RPDC pourrait-elle se défendre les mains vides ? Leur position revient à exiger, ni plus ni moins, que la RPDC se rende sous la pression, ce qui signifie sa mort.
Personne ne peut acculer quelqu'un d'autre à mourir. L'armée et le peuple de la RPDC resteront fidèles jusqu'au bout à la politique centrée sur l'armée. La position de la RPDC ne varie pas. Pour la RPDC, une solution raisonnable et réaliste au problème nucléaire de la péninsule coréenne, consiste à conclure un traité de non-agression entre la RPDC et les Etats-Unis.
Si les Etats-Unis assurent légalement la RPDC par un traité, qu'ils ne l'agresseront pas, y compris avec des armes nucléaires, la RPDC est prête à répondre à leurs soucis de sécurité. La solution de tous les problèmes avec la RPDC, un petit pays, passe par la levée de toute menace contre sa souveraineté et son droit à l'existence.
Il peut y avoir des négociations ou bien l'utilisation de la force préventive, mais la RPDC souhaite de loin les négociations.
Pyongyang, le 25 octobre 2002

mardi 8 mars 2005

John Bolton, la gifle de George Bush à l'ONU

http://users.skynet.be/roger.romain/Sommario.html

This page is powered by Blogger. Isn't yours?