samedi 28 février 2009

coordinadora.popular - Coordination Populaire Colombienne à Paris

 

From: roger.romain
Sent: Saturday, February 28, 2009 7:26 PM
To: Undisclosed-Recipient:;
Subject: Envoi d'un message : coordinadora.popular - Coordination Populaire Colombienne à Paris En español.htm

 

6 MARS 2009

COLOMBIE: "UN ETAT QUI TUE 

ET QUI APPELLE AU MEURTRE"

« Nous, organisations signataires, sommes réunies pour exprimer notre solidarité avec l'appel lancé par le Mouvement national des victimes des crimes d'Etat en Colombie (MOVICE) à des rassemblements aux côtés des victimes du conflit politique, social et armé qui endeuille la Colombie depuis près d'un demi-siècle ».

Cette année, le MOVICE a placé, au centre de cette journée internationale d'action, la dénonciation des exécutions extrajudiciaires perpétrées par les forces armées colombiennes. Cette pratique consiste à tuer des civils, et les présenter ensuite comme des combattants morts au combat. Cela permet aux militaires d'obtenir des récompenses ou de gonfler les chiffres de la guerre, encouragés en cela par des directives officielles. 

A Paris, le rassemblement du 6 mars 2009 se tiendra à la Fontaine des Innocents, Place Joachim du Bellay, aux Halles à 18h00.

La Colombie vit l'une des crises humanitaires les plus graves de la planète : quatre millions de personnes déplacées de force à l'intérieur du pays et 60.000 réfugiés politiques à l'étranger.  Depuis août 2002, plus de 14 000 personnes sont mortes ou ont disparu hors combats pour des raisons sociopolitiques, dans la plupart des cas, la responsabilité de l'Etat est engagée de manière directe ou par le biais de son soutien aux groupes paramilitaires. Six millions d'hectares de terres ont été arrachés par la violence à la petite paysannerie au cours de campagnes de terreur organisées pour obliger les populations rurales à abandonner leurs terres et laisser ainsi place nette, principalement pour des projets économiques au profit de multinationales. L'impunité de leurs crimes a permis aux paramilitaires et à leurs soutiens politiques de contrôler 35% du Parlement et d'occuper de nombreuses charges publiques ou diplomatiques.

Depuis son accession au pouvoir en 2002, le président Uribe, tout en niant l'existence du conflit, l'a exacerbé en polarisant davantage la société colombienne et en impliquant dangereusement la population civile dans le conflit. Il a bloqué systématiquement toutes les propositions alternatives qui appuient la défense des Droits de l'Homme et des issues humanitaires et de dialogue politique en Colombie. L'initiative de la société civile « Les Colombiens et Colombiennes pour la paix » qui a obtenu la libération de 6 otages des FARC il y a quelques semaines est l'objet d'une campagne odieuse de la part du gouvernement colombien et la vie de ses animateurs est en danger. Il en est de même de journalistes qui ont couvert ces libérations. Tous ont été fustigés publiquement par le chef de l'Etat.Criminaliser et stigmatiser les militants des organisations sociales, des syndicats, des défenseurs des Droits de l'Homme, des journalistes  et  l'opposition démocratique, revient à les désigner comme cibles des escadrons de la mort.

La Colombie est aussi le pays le plus dangereux au monde pour les syndicalistes. Ce pays détient en effet le record mondial de syndicalistes assassinés, déplacés de force, menacés de mort. 4.000 syndicalistes ont été assassinés en Colombie ces 20 dernières années, dont 474 en six ans de Présidence Uribe, 97 % de ces crimes sont impunis. Lorsque les conflits sociaux s'amplifient dans le pays, le gouvernement colombien répond par des balles et des arrestations arbitraires à l'exigence de justice sociale et de démocratie, comme il l'a fait contre la Minga, grande marche indigène et paysanne qui manifestait pacifiquement, en novembre dernier.

Enfin, tous les acteurs armés (guérilla, armée/paramilitaires) violent le principe de distinction entre les combattants et les non combattants, au mépris de la vie et de la dignité de la population civile.

Parce que nous croyons aux côtés de la majorité des colombiens que l'avenir de ce pays ne peut pas être la guerre, 

Parce que des millions de victimes réclament vérité, justice, réparation et la garantie que les crimes contre l'humanité ne seront pas répétés, 


Le 6 mars 2009, nous nous rassemblerons :

  • Pour la fin de la guerre et de la violence avec une solution politique négociée du conflit, 
  • Pour un échange humanitaire des prisonniers dans les plus brefs délais, 
  • Pour encourager et accompagner ceux qui œuvrent pour la paix et l'arrêt de la barbarie, 
  • Pour que les auteurs de crimes contre l'humanité soient traduits en justice, 
  • Pour la construction d'un État démocratique, incluant et pluriel.

Premiers signataires :

  • FRANCE AMERIQUE LATINE
  • COOORDINATION POPULAIRE COLOMBIENNE à PARIS
  • POLO DEMOCRATICO ALTERNATIVO. Paris et Région Parisienne 
  • ACAT-FRANCE, ACTION DES CHRETIENS POUR L'ABOLITION DE LA TORTURE 
  • ATTAC-FRANCE
  • TRIBUNAL INTERNATIONAL D'OPINION TIO FRANCE
  • COMMISSION INTERECCLESIALE JUSTICIA Y PAZ
  • COMITE D'INFORMATION SUR L'AMERIQUE LATINE DE NANTERRE 
  • TEJE (TRAVAILLER ENSEMBLE, JEUNES ET ENGAGES)
  • ASOCIACION SIMON BOLIVAR
  • CERCLE BOLIVARIEN DE PARIS
  • TERRE ET LIBERTE POUR ARAUCO
  • COMITE PRO-BOLIVIE FRANCE
  • ALBAFRANCE




vendredi 27 février 2009

Actualités Internationales : Etats-Unis

 

From: Forum Unité Communiste
Sent: Friday, February 27, 2009 10:16 PM
Subject: Actualités Internationales : Etats-Unis


Auteur: T 34
Sujet: Etats-Unis
Envoyé : 27 Feb 2009 à 21:16

ÉTATS-UNIS • Mobilisation citoyenne contre les expulsions
Tandis que le gouvernement a lancé un vaste plan de sauvetage du système financier, des associations ont lancé une campagne pour empêcher les banques de saisir les personnes endettées.

A l'heure où les propriétaires, les associations locales et certains représentants de l'ordre intensifient leur mouvement d'opposition contre les expropriations, une vaste campagne de désobéissance civile vient d'être lancée dans plusieurs villes américaines pour soutenir les familles en situation d'être expulsées. L'Association of Community Organizations for Reform Now [Association d'organisation communautaire pour une réforme immédiate, ACORN] a inauguré cette campagne, le 13 février, dans une église de Brooklyn, à New York. Grâce au téléphone, à des sites Internet et des systèmes de messagerie, l'association met en relation des familles menacées d'expulsion et des bénévoles qui s'engagent à venir les soutenir lorsque les huissiers arriveront. "Vous voulez nous traîner en prison ? Très bien. Que le monde voie à quel point l'Etat a été inefficace", lance Bertha Lewis, chef de file de l'association ACORN. "La classe politique a aidé les banques, mais elle n'a rien fait pour les familles. Aujourd'hui, ces familles expriment leur ras-le-bol."

Au début de la crise immobilière, d'aucuns estimaient que les propriétaires s'étaient mis dans le pétrin tout seuls et que les principaux responsables n'étaient autres que les ménages qui avaient choisi de vivre au-dessus de leurs moyens. Mais, à mesure que les saisies ont commencé à s'étendre, la population a commencé à montrer du doigt les institutions financières qui ont accordé des prêts douteux et empoché des milliards de dollars d'aides consenties par l'Etat. Depuis quelques mois, la résistance rallie de plus en plus d'Américains convaincus d'avoir été abandonnés à leur triste sort. Au lieu de plier sagement bagage et de laisser les clés de leur maison aux banques, les propriétaires immobiliers choisissent de riposter.

En octobre 2008, une femme de San Diego, en Californie, s'est enchaînée à sa véranda après que la banque détentrice de son crédit hypothécaire eut refusé d'en renégocier les conditions. A la même époque, des voisins et des militants ont formé une chaîne humaine devant huit immeubles en passe d'être saisis, afin d'empêcher les autorités de jeter les résidents à la rue. Dans certaines régions, les shérifs ont également pris position. Dans l'Illinois, Thomas J. Dart, shérif du comté de Cook, a chargé un avocat d'étudier tous les ordres d'expulsion pour protéger les locataires qui continuaient à payer leur loyer après que les banques eurent saisi leurs logements. Richard K. Jones, son homologue du comté de Butler, dans l'Ohio, a pour sa part ordonné à ses adjoints de ne pas expulser les gens qui n'avaient nulle part où aller. "Il fait très froid en hiver dans cette région, et je me refuse à condamner ces gens à mort sous prétexte qu'ils n'ont pas payé leurs dettes", explique-t-il.

La stratégie d'ACORN consiste à mettre en place des réseaux de solidarité pour mobiliser les voisins d'un propriétaire lorsqu'une expulsion est programmée ou que la police est en route. Des volontaires rameutent des amis pour converger vers la maison en question, tandis que d'autres sont chargés d'alerter les médias. Les organisateurs recrutent aussi des avocats disposés à défendre gratuitement les personnes arrêtées. Cette campagne, baptisée Home Defenders [Les défenseurs de maisons], a attiré près de 500 participants lors des réunions qui se sont tenues, les 13 et 14 février, à New York et dans cinq autres villes. Bertha Lewis et ses collègues sont convaincus qu'en quelques semaines ils pourraient arriver à mobiliser des dizaines de milliers de personnes. La manifestation de Brooklyn a réuni près de 150 participants. "Je refuse de quitter la maison pour laquelle j'ai travaillé si dur", s'indigne Denise Parker, une propriétaire de 42 ans. "Je ne laisserai pas la banque prendre ma maison et je ne partirai pas." Myrna Millington, une propriétaire de 73 ans du Queens, dont la maison a été saisie en septembre, est tout aussi déterminée. "Je perdrai peut-être ma maison, mais je ne partirai que les menottes aux poignets", assure-t-elle.

Si cette campagne suscite l'admiration, elle soulève également certaines inquiétudes. Thomas J. Dart, le shérif du comté de Cook, craint que l'on ne s'engage "sur un terrain glissant à partir du moment où on laisse les individus décider eux-mêmes s'ils peuvent rester chez eux en toute légalité". A Washington, ACORN a trouvé un farouche partisan en la personne de Marcy Kaptur, députée de l'Ohio, qui, lors d'un débat sur le plan de sauvetage de 700 milliards de dollars destiné aux institutions financières, a pris la parole à la Chambre des représentants pour appeler les gens à "rester chez [eux]". "Je suis ravie que les Américains se soulèvent et exercent le pouvoir que Wall Street leur a confisqué", a-t-elle ajouté.

Fernanda Santos
The New York Times


LML 26 fév: Le criminel de guerre George W. Bush n'est pas le bienvenu au Canada!

 
----- Original Message -----
From: LML
To: lml@cpcml.ca
Sent: Thursday, February 26, 2009 7:26 PM
Subject: LML 26 fév: Le criminel de guerre George W. Bush n'est pas le bienvenu au Canada!

Le Marxiste-Léniniste

Numéro 41 - 26 février 2009

Le criminel de guerre George W. Bush
n'est pas le bienvenu au Canada!


Ottawa, 19 août 2007

• Le criminel de guerre George W. Bush n'est pas le bienvenu au Canada! - Déclaration du Comité régional de l'Alberta du PCC(M-L)
• Calgary dit Non! à la visite de Bush
• Les Avocats contre la guerre: Bush doit être interdit de séjour au Canada ou traduit en justice

À la défense des droits
• Un nouveau coup porté au système des Certificats de sécurité - Coalition Justice pour Adil Charkaoui
• Trois Canadiens torturés en Syrie poursuivent le gouvernement - Jim Bronskill, La Presse Canadienne

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mardi 24 février 2009

LML 23 fév: Les possibilités d'une nouvelle direction pour le Canada

 
----- Original Message -----
From: LML
To: lml@cpcml.ca
Sent: Tuesday, February 24, 2009 3:26 PM
Subject: LML 23 fév: Les possibilités d'une nouvelle direction pour le Canada

Le Marxiste-Léniniste

Numéro 38 - 23 février 2009

Les possibilités d'une nouvelle direction
pour le Canada

• Les possibilités d'une nouvelle direction pour le Canada

Québec
• Le livre vert pour la forêt: une réforme du gouvernement Charest pour payer les monopoles de l'industrie forestière - Gabriel Girard-Bernier

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samedi 21 février 2009

LML 18 fév: Le président de guerre Obama vient à Ottawa

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From: "LML" <lml@cpcml.ca>
Sent: Thursday, February 19, 2009 1:23 PM
To: <lml@cpcml.ca>
Subject: LML 18 fév: Le président de guerre Obama vient à Ottawa

> Le Marxiste-Léniniste
>
> *Numéro 35 - 18 février 2009*
>
>
> Le président de guerre Obama vient à Ottawa
>
> • Le président de guerre Obama vient à Ottawa
> <http://www.cpcml.ca/francais/Lmlq2009/Q39035.htm#1>
>
> Lettres à la rédaction
> • Le message d'Obama: Intensifier l'occupation de l'Afghanistan
> <http://www.cpcml.ca/francais/Lmlq2009/Q39035.htm#2>
> • L'essence des relations Canada-États-Unis
> <http://www.cpcml.ca/francais/Lmlq2009/Q39035.htm#3>
> • La crise mondiale de l'automobile et la réponse de la classe ouvrière
> <http://www.cpcml.ca/francais/Lmlq2009/Q39035.htm#4>
>
> À titre d'information
> • L'accord de crédit entre Obama, les syndicat et les monopoles de
> l'automobile <http://www.cpcml.ca/francais/Lmlq2009/Q39035.htm#5>
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vendredi 20 février 2009

Histoire : Cuba.

 

From: Forum Unité Communiste
Sent: Friday, February 20, 2009 8:15 PM
Subject: Histoire : Cuba.


Auteur: T 34
Sujet: Cuba.
Envoyé : 20 Feb 2009 à 19:15

Félix Varela: Synthèse de foi chrétienne et de culture cubaine

Roberto Pérez Betancourt

C'est il y a 156 ans, le 25 février 1853, qu'a cessé de battre le cœur du grand cubain Félix Varela mais, de nos jours, sa pensée, son action et son austérité exemplaire conservent toute leur valeur et leur actualité.
Il était né le 20 novembre 1787 à La Havane. A quatorze ans, il a confessé à son grand père sa vocation sacerdotale et son désir de pouvoir sauver des âmes. C'est aux Séminaires de San Carlos et San Ambrosio qu'il a commencé à se forger sa propre pensée, irrévérente pour les intérêts de l'époque.

A 23 ans, maigre et asthmatique, il était professeur et prêtre catholique, et célébrait des offices dans la cathédrale de La Havane. Son sacerdoce ne l'a pas empêché de rompre avec la scholastique et de plaider pour l'émancipation de Cuba du joug colonial, ainsi que pour l'abolition de l'esclavage. Il a mis son verbe lucide et culte au service de ces causes et s'est fermement opposé aux annexionnistes qui désiraient que Cuba, le jour où elle parviendrait à se libérer de la tutelle espagnole, se convertisse en une colonie nord-américaine.

Il a contribué à la naissance d'un sentiment national cubain et n'a pas hésité à considérer que le chemin de la révolution était le seul qui puisse permettre le développement de son pays. Ce sont ses thèses qui ont guidé les premiers pas de la guerre d'indépendance de Cuba contre l'Espagne, en 1868.

Valera a été député des 'Cortes' espagnoles en 1822 et 1823 et il y a pu expliquer noblement ses arguments, mais c'est pour cette raison qu'il a été ensuite condamné à mort par le monarque absolutiste Fernand VII et s'est vu obligé à s'exiler aux États-Unis.

Il a vécu les trente dernières années de sa vie dans ce pays, ou, comme le dirait plus tard Marti, au sein du monstre. Il a su y conjuguer la pratique du sacerdoce avec les activités révolutionnaires. Il y a, entre autres, fondé en 1824 le Journal « El Habanero » dédié à défendre la cause de l'indépendance de Cuba et qui a circulé clandestinement dans l'île.

Dans ses écrits, il a délimité les champs de la religion, de la politique et de la morale. Il a alerté clairement sur le fait que l'indépendance de sa Patrie devait échapper au danger d'annexions compromettantes et a souligné que sans liberté économique, il ne pouvait pas exister de liberté politique.

José de la Luz y Caballero – disciple et important continuateur de la pensée de son maître – a synthétisé sa pensé quand il a affirmé que Félix Valera a été le premier qui a appris à penser aux cubains.

C'est dans une petite pièce pauvrement meublée que Valera, en rendant l'âme le 25 février 1853, s'est élevé au dessus de son temps. Il est entré dans l'immortalité de la mémoire des hommes par son exemple et sa vertu.

Lors de sa visite à Cuba, en 1998, le pape Juan Pablo II a déclaré, devant ses restes conservés dans l'Aula Magna de l'Université de La Havane, qu' « il est, par sa personne, la meilleur synthèse que l'on puisse trouver entre la foi chrétienne et la culture cubaine ».

Source


Edité par T 34 - Aujourd'hui à 19:16

Cuba a l'immense mérite d'incarner depuis un demi-siècle une résistance opiniâtre à la toute puissance de l'empire américain

 

From: Comité Valmy
Sent: Friday, February 20, 2009 9:28 PM
Subject: Cuba a l'immense mérite d'incarner depuis un demi-siècle une résistance opiniâtre à la toute puissance de l'empire américain


Chers amis,

Je souhaiterai d'abord la bienvenue à nos invités Cubains. C'est pour nous un grand honneur de les recevoir et je peux leur dire qu'à travers eux c'est bien à Cuba et au peuple cubain qu'il sera rendu hommage ce soir à l'occasion de 50ème anniversaire de la Révolution de 1959.

Merci également à tous ceux et toutes celles et ils sont nombreux qui assistent pour la première fois à un dîner-débat de l'Académie du Gaullisme. Nous sommes ici dans un espace de liberté et je pense qu'ils ne seront pas déçus par la soirée qu'ils vont passer avec nous.

L'Académie du Gaullisme est, nous nous devons de le rappeler une association gaulliste de stricte obédience, farouchement indépendante du pouvoir politique et des partis politiques, viscéralement attachée à la défense des principes qui guidèrent l'action historique du Général de GAULLE en faveur de l'indépendance nationale, du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, du refus de toute hégémonie et de la justice sociale.

Compte tenu des valeurs qui sont les nôtres, nous ne pouvons que déplorer le caractère catastrophiques du contexte international actuel, dû au fait que nous vivons dans un monde unipolaire facteur de guerres et de troubles sociaux.

A l'heure ou, porteur d'immenses espoirs de changement, un nouveau président américain vient d'entrer en fonction, succédant à un président sortant totalement discrédité après huit ans de mandat, nous ne saurions oublier que le monde se porte très mal et que rarement l'avenir n'est apparu aussi sombre et chargé de menaces si aucune rupture véritable ne s'opère avec ce que nous venons de vivre.

Plusieurs conflits meurtriers ensanglantent la planète, conflit israélo-palestinien, conflit irakien, conflit afghan. Notre pensée va en premier lieu vers les populations civiles palestiniennes de la bande de Gaza, terriblement éprouvées. Pendant plus de trois semaines, elles viennent de subir de la part de l'armée d'Israël, allié privilégié et indéfectible des Etats-Unis un véritable enfer, un déferlement massif de missiles et de bombes à fragmentation ou au phosphore suivies d'attaques terrestres menées par des colonnes de blindés.

Le bilan, encore provisoire, en est accablant. Au moins 1300 palestiniens ont été tués dont plus de 400 enfants et une centaine de femmes, la grande majorité des victimes étant des civiles. Cinq mille blessés palestiniens ont été décomptés dont beaucoup ne survivront pas. La bande de Gaza n'est plus qu'un champ de ruines et de désolation. Côté israélien, on déplore treize morts, tragique déséquilibre. Tout cela est humainement et moralement inacceptable. Mais qui a le courage de le dire et de protester parmi les dirigeants européens au nom du droit du peuple palestinien à disposer de lui-même, au nom du peuple irakien à disposer de lui-même, au nom du peuple afghan à disposer de lui-même ? Faut-il espérer en une prise de conscience salutaire du peuple américain ? Trois ans avant les terribles évènements du 11 septembre 2001, un ancien lieutenant colonel de l'armée américaine, Robert BOWMAN qui avait mené cent une missions de combat au Viêt Nam avant de devenir évêque de l'église américaine déclarait dans The National Catholic Reporter à propos des attentats à la bombe contre des ambassades américaines de Tanzanie et du Kenya : « Nous ne sommes pas haïs parce que nous pratiquons la démocratie, aimons la liberté ou défendons les droits de l'homme. Nous sommes détestés parce que notre gouvernement refuse tout cela aux pays du Tiers monde dont les ressources naturelles sont convoitées par nos multinationales. Cette haine que nous avons semée est revenue nous hanter sous la forme du terrorisme. Au lieu d'envoyer nos fils et nos filles à travers le monde pour tuer des arabes afin que nous puissions nous emparer du pétrole qui dort sous les sables de leurs déserts, nous devrions les y envoyer pour les aider à reconstruire leurs infrastructures, leur fournir de l'eau potable et nourrir leurs enfants affamés. En bref, nous devrions faire le bien au lieu du mal. Qui voudrait nous en empêcher ? Qui pourrait nous haïr pour cela ? Qui voudrait nous bombarder ? C'est cette vérité là que le peuple américain devrait entendre ».Tous, nous souhaitons qu'il l'entende enfin et fasse sienne cette célèbre citation du Général de Gaulle ; « En notre temps, la seule querelle qui vaille est celle de l'homme. C'est l'homme qu'il s'agit de sauver, de faire vivre et de développer ».

Pour nous gaullistes, Cuba a l'immense mérite d'incarner depuis un demi-siècle une résistance opiniâtre et jusqu'ici victorieuse à la toute puissance de l'empire américain dont elle a la malchance d'être le très proche voisin à moins de 180 kms des côtes de Floride.

Une résistance d'autant plus méritoire que l'île de Cuba avec ses 110 000km2 et ses 12 millions d'habitants ne pèse pas lourd face à la première puissance de la planète et à son gigantesque arsenal militaire, surtout depuis qu'elle a perdu la protection que lui accordait autrefois l'Union Soviétique jusqu'à sa disparition en 1990.

Une résistance qui est celle de tout un peuple, une résistance véritablement exceptionnelle, héroïque, pour un petit pays victime d'un embargo économique qui lui est imposé depuis 1961 par les américains pour l'étrangler.

Une résistance qui a permis à Cuba de triompher non seulement à une tentative d'invasion mais aussi d'innombrables manœuvres de déstabilisation en tout genre dont des attentats meurtriers de la part de la CIA, ce bras armé combien redoutable de l'impérialisme américain, toujours présent sur le sol même de Cuba, à Guantanamo mais pu pour très longtemps, espérons-le.

En dépit de critiques malveillantes et de la diabolisation dont Fidel CASTRO et Raul CASTRO font régulièrement l'objet de la part des médias apparemment sensibles aux campagnes de désinformation orchestrées par cette même CIA et ses multiples officines, Cuba apparaît pour beaucoup et notamment pour toute l'Amérique latine comme un exemple et un modèle : un petit David qui défie avec succès depuis cinquante ans, l'énorme géant Goliath.

Cuba est également aux côtés du Venezuela d'Hugo Chavez, de la Bolivie d'Evo MORALES et du Nicaragua de Daniel ORTEGA l'un des promoteurs et acteurs majeurs de l'ALBA, l'Alternative Bolivarienne pour les Amériques, une alliance d'états libérés de la tutelle américaine. Ces états ont créés sous le symbole du Libertador Simon BOLIVAR un espace d'échanges solidaires non marchands où chaque état donne ce qu'il a et reçoit ce dont il a besoin, une attitude totalement contradictoire avec les accords de libre échange imposés partout dans le monde par les Etats-Unis au nom de l'idéologie ultralibérale, aujourd'hui en pleine déconfiture.

C'est pourquoi, en tant que gaullistes et en tant que français, nous ressentons une très vive sympathie et une profonde admiration à l'égard du peuple cubain, un peuple courageux, digne et exemplaire malgré sa pauvreté et ses difficultés d'existence, un peuple dont nous nous sentons totalement solidaires.

Pour connaître la réalité de votre pays Monsieur l'Ambassadeur, il est absolument nécessaire d'en connaître l'histoire, ce que négligent ceux qui vous dénigrent par ignorance. Force est de constater que Cuba n'a jamais été véritablement indépendant avant la révolution de 1959 et l'arrivée au pouvoir de l'homme qui a incarné cette Révolution, Fidel CASTRO.

Depuis 1492, date à laquelle Christophe Colomb a découvert l'île de Cuba et en a pris possession au nom du roi d'Espagne, Cuba a été jusqu'en 1898, une colonie espagnole, vouée à la culture de la canne à sucre, important des esclaves africains pour y travailler dans les plantations dans les terribles conditions que nous connaissons. Comme tous les autres peuples d'Amérique latine, le peuple cubain a très vite ressenti un irrépressible besoin de liberté et la volonté de s'émanciper du colonisateur espagnol. La longue période coloniale fut ponctuée par des révoltes permanentes et par deux guerres d'indépendance férocement réprimées par les gouverneurs espagnols. C'est au cours de la deuxième guerre d'indépendance que mourut au combat en 1895 le grand poète José MARTI fondateur du Parti Révolutionnaire Cubain et chef charismatique des partisans de l'indépendance. Aujourd'hui encore José MARTI est considéré comme le grand héros national cubain et un modèle auquel s'est toujours référé Fidel CASTRO.

En 1898, les Etats-Unis sous le prétexte officiel de venir en aide aux insurgés cubains, déclaraient la guerre à l'Espagne et après une victoire éclair, occupaient militairement l'île pendant trois ans. Les américains en profitaient pour prendre le contrôle économique de Cuba où leurs intérêts étaient déjà fortement implantés. Ils s'emparaient également de deux autres possessions espagnoles : Porto Rico et les Philippines. Si les Etats-Unis acceptaient en 1902 de retirer leurs troupes de Cuba et de lui accorder une indépendance toute théorique, ils imposaient à la jeune République de Cuba aux termes de l'amendement Platt, du nom du sénateur américain Octave PLATT le droit de conserver des bases navales dont Guantanamo, laquelle devait abriter un siècle plus tard les sinistres geôles de la CIA. De plus, l'amendement Platt autorisait les Etats-Unis à intervenir dans les affaires de Cuba à tout moment et quand bon leur semblerait. Cuba devenait un pays à souveraineté limitée sous tutelle américaine, une sorte de protectorat, une semi colonie. Quatre interventions militaires eurent lieu en application de l'amendement Platt en 1906, 1909, 1917 et 1919 à la demande des dirigeants cubains. Jusqu'en 1959, le pays devait rester sous le joug yankee qui y développe, outre sa domination économique, son tourisme basé sur l'alcool, le jeu et la prostitution.

Plusieurs présidents dont de nombreux dictateurs se succédèrent, tous soumis au protecteur américain et ses tout puissants ambassadeurs érigés en proconsuls, dans une atmosphère permanente de corruption, de scandales, d'injustice sociale et d'oppression. Le dernier de la liste fut le colonel Fulgencio BATISTA , déjà président entre 1940 et 1944 avant de revenir au pouvoir par un coup d'état en 1952 avec la bénédiction des autorités américaines. C'est ce dictateur et son régime qui furent renversés le 1er janvier 1959 par une insurrection populaire dirigée par un jeune avocat de trente trois ans, Fidel CASTRO, son frère Raul CASTRO et un révolutionnaire argentin qui devait devenir un véritable mythe, Che GUEVARA.

Je rappellerai aussi que cette Révolution reçut le soutien spectaculaire d'un célèbre écrivain américain pris Nobel de littérature, Ernest HEMINGWAY qui avait une résidence à Cuba où il écrivit une grande partie de son œuvre dont le vieil homme et la mer et pour qui sonne le glas. Le 1er janvier 1959 marquait un basculement historique pour Cuba avec le triomphe de la Révolution cubaine. A partir de cette date, le peuple cubain s'était enfin émancipé après des siècles d'oppression et de domination. La politique cubaine ne se décidait plus à Madrid ou à Washington mais à La Havane et c'est toujours le cas aujourd'hui en 2009, cinquante ans après.

Grand amateur de cigares cubains, le gaulliste Jacques DAUER, président fondateur de l'Académie du Gaullisme, notre association, malheureusement disparu le 1er septembre 2008 eut pendant les évènements de mai 1968 une occasion originale de manifester la vive admiration qu'il portait à Fidel CASTRO. Comme tous les gaullistes de gauche, Jacques DAUER considérait que la contestation étudiante de mai 1968 n'était pas dirigée contre le Général de GAULLE, alors au pouvoir mais trouvait son origine dans le malaise ressenti par la jeunesse devant les mirages d'une société moderne où la recherche d'un confort matériel tenait lieu d'un idéal exclusif. Un jour de la première semaine de mai 1968, Jacques DAUER et ses jeunes militants du Front du Progrès, un petit parti de gaullistes de gauche qu'il dirigeait à l'époque investirent par surprise la permanence du député du 5ème arrondissement de Paris, rue Cujas. Comme les locaux donnaient sur la rue par deux vitrines, Jacques DAUER colla sur la première la photo de de GAULLE et sur l'autre celle de Fidel CASTRO ajoutant en bas de cette dernière l'inscription « de GAULLE est un rebelle comme moi ». Une autre photographie d'André MALRAUX ornait la porte d'entrée. Et pendant tout les évènements de mai 1968, au plus fort des émeutes, les étudiants contestataires respectèrent cette vitrine qui resta intacte. Après cette anecdote combien significative, il est temps de donner la parole au Général de GAULLE lui-même. Voici en quels termes, dans une allocution prononcée le 27 avril 1965, l'homme du 18 juin, celui qui fut l'âme de la Résistance et le libérateur de notre pays à la barbarie nazie, énonçait sa conception de la France et sa conception du monde telles qu'il les défendit toute sa vie en des principes à valeur universelle de Phnom Pen à Montréal. « Le fait capital de ces sept dernières années c'est que nous avons résisté aux sirènes de l'abandon et choisit l'indépendance. Quant aux problèmes qui se posent dans le reste de l'univers, notre indépendance nous conduit à mener une action conforme à ce qui est à présent notre propre conception, savoir : qu'aucune hégémonie exercée par qui que ce soit, aucune intervention étrangère dans les affaires d'un Etat, aucune interdiction faite à n'importe quel pays d'entretenir des relations pacifiques avec n'importe quel autre, ne sauraient être justifiées. Au contraire, suivant nous, l'intérêt supérieur de l'espèce humaine commande que chaque nation soit responsable d'elle-même, débarrassée des empiétements, aidée dans son progrès sans conditions d'obédience. De là, notre réprobation devant la guerre qui s'étend en Asie de jour en jour et de plus notre attitude favorable à l'égard des efforts de libération humaine et d'organisation nationale entrepris par divers pays d'Amérique latine, le concours que nous apportons au développement de bon nombre de nouveaux Etats africains, les rapports que nous nouons avec la Chine, etc… Bref, il y a maintenant, une politique de la France et elle se fait à Paris.

Certes, cette indépendance que nous pratiquons à nouveau dans tous les domaines ne laisse pas d'étonner voire de scandaliser, divers milieux pour lesquels l'inféodation de la France était l'habitude et la règle. Ceux-là parlent de machiavélisme, comme si la conduite la plus claire ne consistait pas justement à suivre notre propre route ; ils s'alarment de notre isolement, alors qu'il n'y eut jamais plus d'empressement autour de nous. D'autre part, le fait que nous ayons repris notre faculté de jugement et d'action à l'égard de tous les problèmes semble parfois désobliger un Etat qui pourrait se croire, en vertu de sa puissance, investi d'une responsabilité suprême et universelle. Mais qui sait si, quelque jour, l'intérêt que ce pays ami peut avoir à trouver la France debout ne l'emportera pas, de loin, sur le désagrément qu'il en éprouve à présent ? Enfin, la réapparition de la nation aux mains libres, que nous sommes redevenus, modifie évidemment le jeu mondial qui, depuis Yalta, paraissait désormais limité à deux partenaires. Mais comme, dans cette répartition de l'univers entre deux hégémonies et, par conséquent, en deux camps, la liberté, l'égalité, la fraternité des peuples ne trouvent décidément par leur compte, un autre ordre, un autre équilibre, sont nécessaires à la paix. Qui peut les soutenir mieux que nous pourvu que nous soyons nous-mêmes ? ».

Cette très ferme orientation du Général de GAULLE explique la très grande popularité dont il bénéficiait et dont il faisait bénéficier notre pays en Amérique latine. Comment pourrait-on oublier l'extraordinaire succès populaire des voyages officiels qu'il accomplit en Amérique latine en 1964 ? Au Mexique tout d'abord où de GAULLE prononça un discours fameux du balcon du Zocala, sur la place centrale de Mexico devant une foule enthousiaste de trois cent mille personnes qui acclama cette phrase en espagnol qui fait partie de sa légende « Marchanos la mano en la mano » on le vit même porté en triomphe sur les épaules des étudiants mexicains qui arrêtèrent son cortège et le firent descendre de voiture. Il accomplit un long périple en Amérique du Sud dont il visita dix pays, toujours en déplaçant des foules immenses sur son passage et avec toujours le même enthousiasme populaire, champion d'une France libre, indépendante et fraternelle, champion du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Le Général de GAULLE y était apprécié et reconnu comme un modèle et comme une référence.

Le Général de GAULLE avait eu un devancier, un siècle plus tôt en la personne d'une autre de nos gloires nationales, Victor HUGO, l'auteur des Misérables. De la même manière que de GAULLE, Victor HUGO devait incarner cette France libératrice et universelle, cette France éternelle, héritière de la période des Lumières et de la Révolution française qui soutenait l'émancipation des peuples et inspirait les libertadors de l'Amérique latine, en témoigne cette lettre que Victor HUGO adressa en 1870 aux femmes de Cuba. A l'époque, Cuba qui se dressait contre le colonisateur espagnol, était en pleine insurrection. Les gouverneurs espagnols réprimaient cette révolte avec une brutalité sauvage et se livraient à des massacres contre la population. Les femmes s'enfuyaient, beaucoup se réfugiaient à New York. Au début de 1870, une adresse des femmes de Cuba fut envoyée de New York à Victor HUGO, alors opposant républicain à Napoléon III et en exil à Guernesey, pour le prier d'intervenir dans cette lutte. Il répondit par une lettre remarquable d'une profonde humanité et qui a gardé toute son actualité. Cette lettre, c'est aussi un hymne magnifique à la liberté des peuples et à l'amitié franco-cubaine, c'est pourquoi les extraits que je vais en lire seront ma conclusion :

« Femmes de Cuba, j'entends votre plainte. Désespérées, vous vous adressez à moi. Fugitives, martyres, veuves, orphelines, vous demandez secours à un vaincu. Proscrites, vous vous tournez vers un proscrit ; celles qui n'ont plus de foyer appellent à leur aide celui qui n'a plus de patrie. Certes, nous sommes bien accablés ; vous n'avez plus que votre voix, et je n'ai plus que la mienne ; votre voix gémit, la mienne avertit. Voilà tout ce qui nous reste. Qui sommes-nous ? La faiblesse. Non, nous sommes la force. Car vous êtes le droit, et je suis la conscience.

La conscience est la colonne vertébrale de l'âme ; tant que la conscience est droite, l'âme se tient debout ; je n'ai en moi que cette force-là, mais elle suffit. Et vous faites bien de vous adresser à moi.

Je parlerai pour Cuba comme j'ai parlé pour la Crète.

Aucune nation n'a le droit de poser son ongle sur l'autre, pas plus l'Espagne sur Cuba que l'Angleterre sur Gibraltar. Un peuple ne possède pas plus un autre peuple qu'un homme ne possède un autre homme. Le crime est plus odieux encore sur une nation que sur un individu ; voilà tout. Agrandir le format de l'esclavage, c'est en accroître l'indignité. Un peuple tyran d'un autre peuple, une race soutirant la vie à une autre race, c'est la succion monstrueuse de la pieuvre, et cette superposition épouvantable est un des faits terribles du dix-neuvième siècle. On voit à cette heure la Russie sur la Pologne, l'Angleterre sur l'Irlande, l'Autriche sur la Hongrie, la Turquie sur l'Herzégovine et sur la Crète, l'Espagne sur Cuba. Partout des veines ouvertes, et des vampires sur des cadavres.

Cadavres, non. J'efface le mot. Je l'ai dit déjà, les nations saignent, mais ne meurent pas. Cuba a toute sa vie et la Pologne a toute son âme.

L'Espagne est une noble et admirable nation, et je l'aime ; mais je ne puis l'aimer plus que la France .Eh bien, si la France avait encore Haïti ; de même que je dis à l'Espagne : Rendez Cuba ! je dirais à la France : Rends Haïti !

Et en lui parlant ainsi, je prouverais à ma patrie ma vénération. Le respect se compose de conseils justes. Dire la vérité, c'est aimer.

Femmes de Cuba, qui me dîtes si éloquemment tant d'angoisses et tant de souffrances, n'en doutez pas, votre persévérante patrie sera payée de sa peine, tant de sang n'aura pas coulé en vain, et la magnifique Cuba se dressera un jour libre et souveraine parmi ses sœurs augustes, les républiques d'Amérique. Quant à moi, puisque vous me demandez ma pensée, je vous envoie ma conviction.

J'ai toujours eu pour religion la contemplation de l'espérance. Posséder par intuition l'avenir, cela suffit au vaincu. Regarder aujourd'hui ce que le monde verra demain, c'est une joie. A un instant marqué, quelle que soit la noirceur du moment présent, la justice, la vérité et la liberté surgiront, et feront leur entrée splendide sur l'horizon. Je remercie Dieu de m'en accorder dès à présent la certitude ; le bonheur qui reste au proscrit dans les ténèbres, c'est de voir un lever d'aurore au fond de son âme ».

Victor HUGO


mercredi 18 février 2009

Histoire : Le Nicaragua et le sandinisme

 

From: Forum Unité Communiste
Sent: Wednesday, February 18, 2009 9:27 PM
Subject: Histoire : Le Nicaragua et le sandinisme


Auteur: T 34
Sujet: Le Nicaragua et le sandinisme
Envoyé : 18 Feb 2009 à 20:27

Augusto Nicolás: le général de Las Segovias

(Marcos Alfonso)

« La souveraineté d'un peuple ne se discute pas. Elle se défend les armes à la main. » C'est par cette courte phrase qu'Auguste Nicolás Calderón Sandino (1895-1934) avait répondu au contre-amiral D. F. Sallers, officier de marine des États-Unis, quand il lui demanda d'abandonner la lutte. C'était vers la fin de l'année 1928.

Il était a peine sorti de l'adolescence lorsqu'il fut témoin de la première intervention nord-américaine sur le territoire nicaraguayen. Cet événement, suivi de son départ forcé vers le Honduras, puis le Guatemala et le Mexique, ont peu à peu forgé ses convictions profondément anti-impérialistes.

Auguste César Sandino, comme il était connu de son peuple, est né dans le village de Niquinohomo, dans le département de Masaya, au Nicaragua. Il a vite appris ce dont sont capables les traîtres et les renégats, et cela jusqu'au jour où, fatigué d'être le témoin des infidélités politiques de libéraux et conservateurs, il a décidé de se lancer lui-même au combat pour le bien-être de son pays. C'est dans cette bataille qu'il s'est gagné l'autre nom que lui ont donné ceux qui l'entouraient : 'le général d'hommes libres'.

Son objectif était de parvenir à obtenir la véritable indépendance de son peuple, et c'est pour cela qu'il s'est levé en armes à un endroit aujourd'hui connu sous le nom de Las Ségovias (les départements de Nueva Ségovia, Madriz et Esteli).

Il a perdu les premiers combats mais la leçon a été vite apprise. Il a ensuite adopté les techniques de guérilla qui lui ont permis d'obtenir de nombreuses victoires à la tête de la 'Colonne Ségovienne' qui est arrivée à compter près de 800 cavaliers.

Ses succès ont précipité la décision du chef de l'armée libérale de chercher l'appui des yanquis et de signer un accord aujourd'hui connu sous le nom de 'Pacte de l'épine noire'. Sandino s'y est opposé. Il a levé son drapeau rouge et noir et, le deux septembre 1927, rendu publique le manifeste qui a transformé le cours de son combat : d'une guerre civile, il passait à une guerre contre l'invasion étrangère.

Dans les montagnes du nord du Nicaragua, Auguste Nicolas est arrivé à diriger plus de six mille effectifs qui formaient son Armée de Défense de la Souveraineté Nationale. En 1929, ses troupes armées de machettes, une arme très redoutée des gringos, ont infligé une sévère défaite à un bataillon de marines nord-américains

Lors d'une campagne remplie d'héroïsme et de sacrifice, Sandino et ses hommes ont multiplié les preuves de courage et d'audace. L'un des combattants qui se trouvait à ses côtés et qui était même devenu son aide de camp était Carlos Aponte, ce vénézuélien qui, des années plus tard, mourrait aux côtes du cubain Antonio Guiteras au Morrillo, sur la côte nord de l'île.

Les avatars des conflits internes de son pays, entre libéraux et conservateurs, remplis d'histoires de trahisons et de manifestations de la plus incroyable déloyauté politique, dans lesquelles s'étaient déroulées les premiers combat du général d'hommes libres, avaient cédé le pas à l'action directe contre les marines des États-Unis, lors de successives interventions sur le territoire de la patrie.

Sandino a été, sans aucun doute, le leader incontesté de la résistance des nicaraguayens contre l'occupation nord-américaine. Après le départ des troupes d'intervention, il a été lâchement assassiné, en même temps que son frère, par des membres de la Garde Nationale.

C'est ce jour terrible, le 21 février 1934, que le 'général' Anastasio Somoza, chef du corps de répression créé par les yanquis, parvenait à éliminer le courageux leader. Auguste aurait été un obstacle de taille pour le projet politique du futur dictateur du Nicaragua.

L'action et les leçons de Sandino constituent actuellement l'inspiration et ont apporté la base idéologique du Front Sandiniste de Libération Nationale qui s'est constitué, des années après.

Source


Edité par T 34 - Aujourd'hui à 20:36

LML 17 fév: Non à la criminalisation de la dissidence! Défendons les droits de tous!

 

From: LML
Sent: Wednesday, February 18, 2009 2:55 AM
To: lml@cpcml.ca
Subject: LML 17 fév: Non à la criminalisation de la dissidence! Défendons les droits de tous!

Le Marxiste-Léniniste

Numéro 34 - 17 février 2009

Non à la criminalisation de la dissidence!
Défendons les droits de tous!


• Non à la criminalisation de la dissidence! Défendons les droits de tous!
• La GRC annonce la formation d'une unité «anti- terroriste» en Alberta - Peggy Morton
• Plusieurs questions sans réponses au sujet des explosions à EnCana - Un correspondant du LML
• À titre d'information: Criminalisation de la dissidence à Montréal

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mardi 17 février 2009

LML 16 fév: L'amendement à la constitution du Venezuela est approuvé: Une décision d'importance historique

 
----- Original Message -----
From: LML
To: lml@cpcml.ca
Sent: Tuesday, February 17, 2009 7:02 PM
Subject: LML 16 fév: L'amendement à la constitution du Venezuela est approuvé: Une décision d'importance historique

Le Marxiste-Léniniste

Numéro 33 - 16 février 2009

L'amendement à la constitution du Venezuela est approuvé
Une décision d'importance historique

L'amendement à la constitution du Venezuela est approuvé
• Une décision d'importance historique
• Le deux poids, deux mesures des médias - Steve Rendall et Isabel MacDonald*, Common Dreams

Canada
• L'obsession du Globe and Mail à propos des coûts de main-d'oeuvre - K. C. Adams

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[cubaculture] Bulletin Cubart

 
----- Original Message -----
From: infoanalisis@infocubarte.cult.cu
To: cubaculture@listas2.cult.cu
Sent: Tuesday, February 17, 2009 10:25 AM
Subject: [cubaculture] Bulletin Cubart

ISSN 1810-620X
Année 6 Numéro 7 , Février 17, 2009

Le bulletin « Bulletin Cubart  » est un résumé hebdomadaire du Portal de la culture cubaine. Dans ces pages vous trouverez les plus transcendantaux événements culturels du pays et leurs reflets dans le monde, ainsi que des espaces d'opinion sur les thèmes qui aujourd'hui préoccupent les intellectuels du monde.

La Foire pour la Casa ; la Casa pour le Chili . Par: Michel Hernández
Cubarte à « Info 2009 »
Les Prix Littéraire Casa de las Américas 2009
Un illustre percussionniste barbadien au Jazz Plaza 2009, à Cuba
Célébration du 49ème anniversaire de la Cinémathèque de Cuba. Par: Daydee Díaz Fleites
Roberto Fernández Retamar évalue les 50 années de la Casa de las Américas
Exposition d'Antonio Guerrero et Bill Hackwell à Ciego de Ávila
L'Orchestre Symphonique du Venezuela se présentera à Cuba
Cuba a digitalisé quasi toute la documentation d´Ernest Hemingway
Chucho Valdés avec Akokan Ire ouvriront le Festival « Jazz Plaza 2009 »
La grande demande du livre « Habla Fidel »
Le Théâtre Cimarrón étrennera l´œuvre « El último festín »
Un colloque dans le XXVème Festival Jazz Plaza 2009 de Cuba. Par: José Dos Santos
Roberto Márquez évalue la richesse de la poésie de Nicolás Guillén
L´architecture havanaise dans la Foire du Livre
Jorge Ibarra présentera des livres sur Martí et Varela
Les derniers préparatifs de la Foire du Livre à Santiago de Cuba
Des signatures d´appui à la Palestine
Exposition d'arts plastiques sur Cuba à Chypre
Le meilleur film latino-américain de l´histoire est cubain
Significative présence cubaine dans un événement littéraire au Bengale
Un Ballet vert olive. Par: Miguel Cabrera
Un livre de Reynaldo González sur Félix B. Caignet
Un outil de libération technologique
Dans l´informatique comme dans l´art…. Par: Maylenis González Mirabal
L'audio-visuel infantile, le défi du cinéma des Caraïbes. Par: Cecilia Crespo
Les nouvelles technologies en fonction du développement et de la souveraineté. Par: Vianka Elena Govín
Informatique 2009 : Une convention pour l´intégration et le développement. Par: Maritza Mariana
Le légendaire Vo Nguyên Giap dédie une édition de son livre au peuple cubain. Par: Pedro de la Hoz

Pour obtenir plus d'informations sur les thèmes d'intérêts, cliquez ici


La Foire pour la Casa ; la Casa pour le Chili 

Par: Michel Hernández

Comme nous le savons, la Foire Internationale du Livre Cuba 2009 est dédiée aux intellectuels Fina García Marruz et Jorge Ibarra, Prix Nationaux de Littérature 1990 et de Sciences Sociales 1996 respectivement, au 50ème anniversaire de la Casa de las Américas et au Chili comme pays invité d´honneur.

Pour correspondre à cette distinction, le Fonds Éditorial de la Casa de las Américas, une institution qui célèbre cette année son demi-siècle d´existence, partagera avec le public la richesse culturelle qui figure dans la variété des propositions pouvant être acquises dans son stand. Une richesse caractérisée par l´abondante présence des œuvres des écrivains Chiliens, entre lesquelles nous soulignerons l´intelligence verbale de titres comme Poesías, de Gabriela Mistral ; Décimas, de Violeta Parra ; Naciste pintada, de Carmen Berenguer ; Epopeya de las comidas y las bebidas de Chile, de Pablo de Rokha ; El evangelio americano, de Francisco Bilbao ; Campos cruzados, une collection d´essais à la charge de Nelly Richard, et les romans Lumpérica, de Diamela Eltit et La Reina Isabel cantaba rancheras, de Hernán Crique Letelier.

Ces deux derniers titres éveilleront certainement la passion des lecteurs. La Reina…, une histoire portée au langage du théâtre par Gustavo Meza, Prix National des Arts de la Représentation 2007 du pays austral. Ce livre aborde les avatars de la vie quotidienne des mineurs des salpêtrières dans le féroce désert d´Atacama, au nord du Chili, et de la Reina Isabel, une prostitué qui rêvait de chanter des rancheras pour oublier la tristesse des après-midi.

Lumpérica, pour sa part, est le premier roman du célèbre écrivain Diamela Eltit, une des grandes voix des lettres chiliennes, dont l'impeccable œuvre narrative a étudié avec profondeur dans les sables mouvants de la nature humaine. Publiée pour la première fois en 1983, année où au Chili ont redoublé les protestations du mouvement de résistance contre une des plus sombres dictatures qu´a vu le continent, Lumpérica prend comme point de départ la vie d´une femme (Iluminada) qui coexiste sur une place de Santiago avec un groupe d´êtres nommés "los pálodos", vivant à la limite de l´existence, ignorés par une ville qui les réprime et les condamne à chaque minute aux profondeurs d´une réalité asphyxiante. 

Parmi les autres titres qui rempliront les jours de Foire se trouvent En un abrir y cerrar de ojos, d'Oscar Hahn ; De sueños azules y contrasueños, d'Elicura Chihuailaf ; Teatro, d´Arístides Vargas ; la compilation Grandes cuentos chilenos del siglo XX etc.

La Casa ouvrira aussi une fenêtre aux œuvres d´écrivains d´autres régions du continent. De sorte que l´on puisse connaître les histoires de El ejército iluminado, un roman de David Toscana (Mexique) ; la lucidité de Elogio de la diversidad, de l´anthropologue et sociologue mexicain Héctor Díaz Polanco ; l´intensité stylistique de El vasto mar de los sargazos, de Jean Rhys (Dominique) ; les états poétiques de La llave Marilyn, de l'Argentine Laura Yasan, ou l´impétuosité de La furia de las pestes, un volume de contes conçu par sa compatriote Samanta Schweblin.

 

Source: www.granma.cu


Cubarte à « Info 2009 »

La XIIIème Convention et Foire Internationale Informatique 2009, qui a lieu à La Havane   du 9 au 13 février, implique une triple présence de Cubarte, le Centre d´Informatique de la Culture.

Le Système de Récupération d´Information pour les Bibliothèques Publiques, récompensé dans le concours Projet Informatique 2009 pour le Stand Cuba au côté de 22 autres initiatives, a garanti la présence de Cubarte dans le pavillon central de la foire.

De même, Cubarte montre son travail depuis le stand « L'informatique dans la culture » où sont présentés des audio-visuels produits par plusieurs institutions, entre elles Cubarte.

En outre, le IVème Congrès International des Technologies, des Contenus Multimédia et de la Réalité Virtuelle, qui siège durant la convention, inclut l´intervention du Centre d´Informatique de la Culture par le biais de son directeur, Rafael de la Osa.

Dénommé « Système de récupération d´information pour les bibliothèques publiques dans l´environnement virtuel de la culture cubaine », le projet de Cubarte permet de récupérer les données stockées dans les banques de données d´information de la culture sous l´application d´une architecture orientée à des services (SOA).

Cela permettra d´étendre les services d´information qui sont offerts dans tout le réseau des bibliothèques du pays, incluant les municipales. Toutes seront dotées de salles de navigation avec un équipement technologique adéquat et, ensuite, ce service pourrait s'étendre aux Maisons de Culture.

Une des voies pour que les bibliothèques publiques cubaines enrichissent leurs services d´information est l´accès intégré aux ressources numériques que compte le réseau Cubarte du Ministère de la Culture.

Les réseaux d´information les plus utilisés par les cubains sont ceux des bibliothèques publiques, étant donné le vaste volume de données qu'elles disposent. L´achat de systèmes qu´intègrent tous les services d´information est pratiquement impossible vu la situation économique du pays. Les solutions orientées aux services, en utilisant un software libre, diminuent le coût de l´intégration des systèmes d´information.

Le projet est en phase d´essai et on espère son implantation et sa mise en place dans tout le réseau de bibliothèques publiques cubaines au cours de cette année.


Source: CUBARTE


Les Prix Littéraire Casa de las Américas 2009

La Havane (PL) – L'écrivain Bolivien Claudio Ferrufino-Coqueugniot et les Argentins Eduardo Rosenzvaig et Yoli Fidanza se sont les lauréats du Prix Littéraire Casa de las Américas 2009, qui fête son 50ème anniversaire.

Le premier a mérité l'envié prix du roman avec El exilio voluntario, une œuvre qui aborde une problématique incandescente en Amérique Latine, « les déplacements, pour différentes raisons, depuis nos pays vers les centres de pouvoir hégémonique » et les conséquences que ce phénomène apporte.

En faisant valoir sa délibération, le jury a souligné la vitalité et la domination de l´office de l´auteur, matérialisées dans une narration ayant un rythme vertigineux.

Les mentions dans cette catégorie sont revenues aux Argentins Enrique Ferrari pour Lo que no fue, et Fernanda García Curten pour La reemplazante.

La littérature de ce pays sud-américain, présente dans le concours avec 129 œuvres, s'est aussi imposée dans le genre témoignage, avec Eduardo Rosenzvaig et son volume Mañana es lejos (memorias de los años rabiosos).

Le jury, intégré, entre autres, par le Mexicain Paco Ignacio Taibo II et le Chilien Hernán Uribe, a évalué la capacité de Rosenzvaig pour synthétiser « la tragédie de la génération rebelle argentine tout au long de vingt ans », avec un langage d'une haute qualité littéraire, riche en images et métaphores, et un remarquable exercice de réflexion.

Sa compatriote Patricia Miriam Borensztejn a obtenu une mention pour Hay que saberse alguna poesía de memoria. Testimonio de una mujer argentina.

En littérature pour les enfants et les jeunes, le prix est aussi revenu à une écrivain de cette nation, Yoli Fidanza, pour La prometida del señor de la montaña o La doncella del Huillallaco, qui reprend la tradition incaica depuis une vision originale, éloignée des stéréotypes communs à ces sujets.

Selon le jury, l´auteur humanise un cérémonial initiatique au moyen d´un langage concis, générateur d´images de résonance perdurable, pour remonter à une réalité éloignée dans le temps, sans perdre la connexion émotionnelle avec le jeune lecteur contemporain.

La première mention a été attribuée au Mexicain Ricardo Chávez pour El laberinto de las pesadillas. Les deux autres ont été attribuées à l'Argentine Carla Dulfano pour Sala de profesores et au Costaricain Rodolfo Dada pour El mar de la selva.

La littérature brésilienne, la plus nombreuse dans ce concours avec 255 œuvres, a été distinguée avec un laurier pour Réquiem, un recueil de poème de Ledo Ivo, qui offre un haut lyrisme sur des lieux simples et silencieux et entonne, depuis l'intensité de ce silence, un chant à la vie.

Ses collègues Maria Esther Maciel et Menalton Braff ont reçu les mentions avec O livro dos nombres et A muralha de Adriano, respectivement.

 

À la suite la liste complète des lauréats du 50ème Prix Littéraire Casa de las Américas :

Roman: El exilio voluntario, de Claudio Ferrufino-Coqueugniot (Bolivie)

Mentions: Lo que no fue, d'Enrique Ferrari (Argentine) et La reemplazante, de Fernanda García Curten (Argentine)

Littérature testimoniale: Mañana es lejos (memorias verdes de los años rabiosos), d´Eduardo Rosenzvaig (Argentine)

Mention: Hay que saberse alguna poesía de memoria. Testimonios de una mujer argentina, de Patricia Miriam Borensztejn (Argentine)

Littérature pour les enfants et les jeunes: La prometida del señor de la montaña o La doncella del Huillallaco, d´Yoli Fidanza (Argentine)

Première mention: El laberinto de las pesadillas, de Ricardo Chávez (Mexique)

Mentions: Sala de profesores, de Carla Dufaldo (Argentine) et El mar de la selva, de Rodolfo Dada (Costa Rica)

Littérature brésilienne: Réquiem, de Ledo Ivo 

Mentions: O livro dos nomes, de Maria Esther Maciel et A muralla de Adriano, de Menalton Braff.

Prix extraordinaire latins aux Etats-Unis: Bugalú y otros guisos: ensayos sobre culturas latinas en Estados Unidos, de Juan Flores (Porto Rico)

Prix honorifiques :

Prix de Poésie  José Lezama Lima: El alternado paso de los hados, de Carlos Germán Belli (Pérou)

Prix de Narrative José Maria Aguedas: La ceiba de la memoria, de Roberto Burgos (Colombie)

Prix d´Essai Ezequiel Martínez Estrada: Globalización e identidades nacionales y postnacionales… … ¿de qué estamos hablando?, de Grinor Rojo (Chili)

 

Source: PL


Un illustre percussionniste barbadien au Jazz Plaza 2009, à Cuba

La Havane (PL) – Le percussionniste barbadien Ming se présentera dans le Festival Jazz Plaza 2009, secondé par la Bande UNIT, que parraine le Conseil des Arts de cette île caribéenne. Le reconnu percussionniste voyagera en compagnie du ministre de la Culture de la Barbade, Dale Butler.

Producteur de spectacles de jazz dans son pays, à Cuba et au Canada, entre autres, Ming distribuera des ateliers pratiques dans l´École Nationale de Musique, pour donner suite à une expérience similaire réalisée avec des élèves de niveau moyen de ce centre d'enseignement durant le mois de décembre 2008. Le programme inclut sept sessions et s´inscrit dans le Mémorandum d´Entendement entre les deux nations.

Le Festival International Jazz Plaza aura lieu du 12 au 15 février à La Havane, il est parrainé par l´Institut de la Musique et le Centre National de Musique de Concert, et compte avec la présence du pianiste Chucho Valdés.

 

Source: PL


Célébration du 49ème anniversaire de la Cinémathèque de Cuba

Par: Daydee Díaz Fleites

La Cinémathèque de Cuba a célébré, à La Havane, le 49ème anniversaire de sa création avec un hommage à Héctor García Mesa qui a été le fondateur et le directeur de cette institution.

Durant la cérémonie a été présentée la brochure Memorias de sus Memorias, une sélection de textes compilés par la chercheuse Maria Eulalia Douglas, reflétant la vie et l´œuvre d'Héctor García.

Maria Eulalia Douglas a expliqué que le grand connaisseur du cinéma et défenseur de la culture de l´Île a travaillé jusqu´à son décès, le 22 septembre 1990, dans la préservation du patrimoine cinématographique national, latino-américain et universel.

Elle a souligné qu'Héctor García était membre exécutif et vice-président de la Fédération Internationale des Archives de Films (FIAF).

Manuel Herrera, directeur de la Cinémathèque de Cuba, a rappelé que grâce à son travail, ce centre culturel est reconnu comme un des plus importants de son type en Amérique Latine et qu'il est affilié à la FIAF.

Cet hommage est une des activités pour commémorer, le 24 mars, le demi-siècle de la fondation de l´Institut Cubain de l´Art et de l'Industrie Cinématographique (ICAIC).

Durant l´acte ont été projetés des échantillons du Noticiero ICAIC, restaurés par la Cinémathèque  de l´Université Nationale Autonome du Mexique avec l´appui de l´Organisation   des Nations Unies pour l´Éducation, la Science et la Culture (UNESCO), et une exposition dédiée à cet intellectuel a été inaugurée dans la Galerie du Cinéma Charlie Chaplin.

 

Source: AIN


Roberto Fernández Retamar évalue les 50 années de la Casa de las Américas

Cienfuegos, Cuba (AIN) – Roberto Fernández Retamar, président de la Casa de las Américas, a évalué de positif le travail développé par cette institution, qui fête son cinquantenaire cette année.

Le poète cubain a déclaré, en exclusivité pour l'agence de presse AIN, que durant ces années la "Casa" a maintenu un lien constant avec les écrivains latino-américain, obtenant ainsi le sauvetage des traditions les plus autochtones et le dialogue entre les peuples.

Même si diplomatiquement les pays étaient un peu éloignés, la Casa de las Américas est devenu un centre de convergence culturelle pour maintenir des liens entre les nations sœurs, a développé Retamar.

Il a ajouté que les nouveaux changements gouvernementaux pour l´intégration, que l´époque actuelle que vit l´Amérique Latine, se manifestent de diverses manières et par conséquent ils auront aussi un impact effectif dans la littérature et la culture en général.

Durant la dernière session du Jury du Prix Casa à Cienfuegos, Retamar a expliqué qu´après 50 ans cette institution œuvre pour étendre intensément les secteurs de travail, et étendre les frontières littéraires avec un grand apport aux idées dans le continent.

Roberto Fernández Retamar a aussi réalisé la présentation du dernier numéro de la revue Casa de las Américas, dédié dans sa majorité au Chili, pays invité d´honneur de la XVIIIème Foire Internationale du Livre Cuba 2009, qui commencera à La Havane, du 12 au 22 février, avant de parcourir tout le pays.

 

Source: AIN


Exposition d'Antonio Guerrero et Bill Hackwell à Ciego de Ávila

« Pont de solidarité », l'exposition d'Antonio Guerrero – un des cinq cubains antiterroristes injustement emprisonnés aux États-Unis – et du Nord-américain Bill Hackwell, a été inauguré à Ciego de Ávila, Cuba.

L´œuvre d'Antonio Guerrero confirme sa domination des techniques des arts plastiques, fondamentalement les portraits en pastels, dans lesquels il transmet l'indestructible solidarité qui unit Les Cinq avec les amis de toutes les latitudes.  

Parmi les portraits qui conforment l´exposition se trouvent le Commandant en Chef Fidel Castro, Percy Alvarado, Lucius Walker, Wayne Smiths, Alicia Jrapko, Bernie Dwyer, Arnold August, Leonard Weinglass, tous défenseurs de la paix et amants de la liberté.

L´exposition, conformée par 37 photographies de Bill Hackwell et un nombre égal de portrait réalisé par Tony de ces images, sera ouverte jusqu´au 14 de ce mois dans la Maison de la Culture José Inda Hernández, de la capitale provinciale.

Antonio Guerrero, René González, Ramón Labañino, Fernando González et Gerardo Hernández accomplissent, depuis 1998, de lourdes peines aux Etats-Unis pour combattre le terrorisme de groupes anti-cubains établis en Floride.  


 

Source: PL


L'Orchestre Symphonique du Venezuela se présentera à Cuba

Caracas (PL) – L'Orchestre Symphonique du Venezuela commencera l'année 2009 avec une tournée par plusieurs villes de Cuba, à partir du 16 février, a informé l´institution, déclarée Patrimoine Artistique de la Nation.

La baguette sera alterné par Angelo Pagliuca et le directeur de l´Orchestre Présidentiel   Biélorusse, Viktor Babarikin, alterneront à la direction de l'Orchestre qui interprètera des œuvres d'Aldemaro Romero, de Tchaïkovski, d'Hugo Blanco, de Pedro Elías Gutiérrez, de Dvorak, de Mozart, de Lecuona, de René Rojas, de B. Marcello et de Rodrigo. 

La tournée comprendra les théâtres Tomas Terry, de Cienfuegos ; Amadeo Roldán, de La Havane ; Sauto, de Matanzas et le Théâtre de l´Université de Villa Clara. 

Le violoniste Alexis Cárdenas et le hautbois Jorge Alcarrá, du Venezuela, accompagneront l´orchestre, ils interprèteront le Concerto pour Violon, de Tchaïkovski et Concerto pour Hautbois et Orchestre de B. Marcello, respectivement.

Le pianiste Cubain Frank Fernández jouera le Concerto Nº 23 pour Piano et Orchestre de Mozart, et le guitariste italien Flavio Sala interprétera le Concerto d´Aranjuez de l'Espagnol Joaquin Rodrigo. 

Le programme inclut la Symphonie du Nouveau Monde, de Dvorak ; Tocata Bacchiana y Pajarillo, d´Aldemaro Romero ; Moliendo Café, d'Hugo Blanco ; Alma Llanera, de Pedro Elías Gutiérrez ;  Fantasía Cubana, un arrangement de Sergio Holguín ; Tres Obras, d´Ernesto Lecuona ; Joropo de M. Moleiro et la Symphonie Nº5, de Tchaïkovski.

 

Source: PL


Cuba a digitalisé quasi toute la documentation d´Ernest Hemingway

Les documents personnels (lettres et cartes postales) d´Ernest Hemingway, conservés dans  la Finca Vigía à La Havane, sont en bon état et une grande partie de ceux-ci sont digitalisée, reporte le journal Juventud Rebelde.

Ada Rosa Alfonso Rosales, directrice du musée installé dans la propriété où vivrait le célèbre écrivain nord-américain, a spécifié que pour le moment 3194 pages ont été portées au format numérique.

Elle a développé que la quantité de correspondance est impressionnante, ce qui rompt avec l´image d´un homme bourru que projetait l´auteur du Viel homme et la mer.

Elle a aussi expliqué que les chercheurs, après une consultation avec la direction du Musée, pourront accéder à ces documents, bien qu´ils restent encore à digitaliser les cartes postales.

La majorité des informations sont inédites et leur restauration et digitalisation a été commencée en 2003, par accord entre le Conseil des Recherches des Sciences Sociales des Etats-Unis et le Conseil National du Patrimoine (CNP) de Cuba.

La partie nord-américaine a fourni l´équipement, alors que des spécialistes du Musée Hemingway et du Centre National de Restauration, de Conservation et de Muséologie ont procédé à la restauration de chaque document, pour qu´ils soient ensuite portés sur un support numérique.

Ernest Hemingway a vécu à Cuba de 1939 jusqu´à 1960, il est décédé aux États-Unis le 2 juillet 1961.

 

Source: Cubavisión Internacional


Chucho Valdés avec Akokan Ire ouvriront le Festival « Jazz Plaza 2009 »

La Havane (PL) – Un gala inaugural avec Akokan Ire, le nouveau groupe du musicien et compositeur cubain Jesús "Chucho" Valdés, un des plus grands pianistes du monde, ouvrira aujourd'hui  le XXVème Festival International Jazz Plaza.

Chucho Valdés, fondateur de la célèbre bande Irakere et lauréat de plusieurs prix Grammy, présentera, dans le théâtre havanais Mella, les résultats d´un travail qu'il a développé ces derniers mois avec un groupe de jeunes talents. Parmi ses invités se trouvent Beatriz Márquez, Omara Portuondo et Mayra Caridad Valdés, des solistes qui constituent un cadeau de luxe.

Le Jazz Plaza aura comme siège 12 salles de la capitale cubaine, entre elles : la Maison de la Culture, le pavillon Cuba et les théâtres Mella, Amadeo Roldán, Astral et América. Ce festival accueillera 23 groupes de jazz de 22 pays, en plus des 46 cubains, entre les révélations et les reconnus.

Chucho Valdés, amphitryon du forum, a assuré lors d'une conférence de presse offerte dans l´hôtel Riviera, le berceau des "décharges" de jazz dans cette île, que dès jeudi La Havane se convertira en la mecque de cette manifestation musicale universelle.

Un des pères du festival, le multi-instrumentiste cubain Bobby Carcassés a expliqué que le festival continuera à disposer de l´effort de ceux qui ont dédié tout leur talent pour le développement de ce genre à Cuba.

Le Jazz Plaza recevra les récitals du pianiste Ernán López-Nussa et de son trio ; du saxophoniste César López avec et l'Habana Ensemble ; le pianiste Roberto Fonseca et le groupe Temperamento ; le quatuor du contrebassiste Jorge Reyes ; le flûtiste et compositeur Orlando Valle (Maraca) et sa bande Otra Visión, parmi d'autres.

Parmi les artistes étrangers se trouvent le saxophoniste britannique George Haslam ; le guitariste argentin Daniel Martina et le nord-américain Kas Killion, un violoncelliste et contrebassiste de grande réputation qui a fait une fusion de jazz avec le grand musicien indien Ali Akbhar Khan.

Le Colloque International du Festival Jazz Plaza de La Havane 
  
 Selon le journal Granma,  le Vème Colloque International de Jazz aura lieu dans le théâtre de la Maison de la Culture de Plaza, les 12 et 13 février, à l´occasion du XXVème anniversaire du Festival Jazz Plaza de La Havane. Cet événement est coordonné par la musicologue Nery Glez Bello.

Le programme inclura la présentation du CD Parampampín, los niños y el Caribe, de l'Autrichienne Lucia Mennel et la projection du documentaire Mi trombón, un ouvrage traitant de Jesús Ramos (Aguaje), un des piliers du Buenavista Social Club. Lors de la clôture de cette journée aura lieu une représentation spéciale de Jóvenes en el jazz qui, parmi ses invités, comptera les pianistes Harold López-Nussa et Alejandro Vargas.

La seconde journée du colloque accueillera le panel « Réflexions sur l´existence d´un jazz cubain », auquel assistera le président du Festival, le maestro Chucho Valdés et sera exhibé le documentaire Goza pepillo, d'Ana María Rabasa et Cary Rojas, sur la trajectoire du groupe Interactivo, conduit par Roberto Carcassés.

 

Source: PL


La grande demande du livre « Habla Fidel »

Le livre Habla Fidel, contenant 25 discours du leader historique de la Révolution cubaine prononcés dans des moments importants des 50 dernières années, se souligne entre les textes les plus vendus dans les librairies de La Havane.

Habla Fidel ressort parmi les 200 nouveautés littéraires mises en circulation comme avance de la Foire Internationale du Livre 2009, ce texte monopolisant l´attention des lecteurs cubains et étrangers, a révélé Latina Nilda Torres, de la librairie Ateneo Cervantes, à Prensa Latina.

L´œuvre rassemble des discours prononcés par Fidel Castro entre 1959 et 2006 et constitue une reconnaissance de l´utilisation brillante du mot comme instrument d'information et d'orientation ainsi qu'un hommage au cinquantenaire de la Révolution cubaine.

Selon Pedro Álvarez Tabío, compilateur de ce volume, le livre rassemble la profonde vision de futur de la pensée du leader révolutionnaire et ses discours marquent des points de repère dans l´histoire de cette île.

En premier apparaît l'intervention historique de Fidel Castro depuis le central Parc de Céspedes, de Santiago de Cuba, quand il a fait connaitre au peuple, le 1er janvier 1959, le triomphe de la Révolution.

Il rassemble aussi les discours prononcés en différents moments au siège des Nations Unies, lors des honneurs funèbres devant les victimes du bombardement des Etats-Unis en différents points du pays, en prélude à l´invasion mercenaire de Playa Girón, le 16 avril de 1961.

Nous soulignerons aussi ses discours pour les anniversaires de l´assaut de la caserne Moncada (une puissante forteresse de la tyrannie attaqué par Fidel Castro et ses combattants le 26 juillet 1953) et lors de la commémoration des internationalistes cubains tombés sur d´autres terres du monde.

Ce livre compte aussi son intervention historique en hommage à la mort d'Ernesto Che Guevara et de ses compagnons en Bolivie, ainsi que ses paroles suite aux tragiques événements du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, parmi d'autres.

 

Source: PL


Le Théâtre Cimarrón étrennera l´œuvre « El último festín »

Le groupe Théâtre Cimarrón étrennera à titre mondial la pièce  El último festín, du dramaturge et directeur de ce groupement Alberto Curbelo, durant la Croisade Théâtrale   Guantánamo-Baracoa, de 28 janvier au 3 mars.

El último festín, une œuvre adressée aux enfants écrite par Curbelo en 1978, sauve pour la première fois pour la scène cubaine des éléments de la culture taïna dans une histoire qui recrée tant les valeurs culturelles antillaises que celles relatives de la musique infantile cubaine contemporaine.

La Croisade Théâtrale, Prix National de Culture Communautaire 1999, est un événement où les différents groupes participant apportent leur art à plus de 200 communautés d´accès difficile situées dans le massif de Sagua-Nipe-Baracoa.

Cette année la Croisade est intégrée par les groupes théâtraux Guiñol, Campanario y Teatro del Río, de la province de Guantanamo, en plus d´autres troupes du pays et les invités étrangers, a informé la journaliste Conchy Pèrez Fernandez.

La compagnie havanaise Théâtre Cimarrón s´incorporera au rendez-vous artistique à partir du 14 février, dans la commune de Playitas de Cajobabo, avec la première de El último festín.

Le groupe dirigé par Curbelo présentera aussi ses spectacles récompensés Catauro de fábulas et Las mil y una noches isleñas, ainsi que d´autres pièces du répertoire campagnard cubain.

 

Source: AIN


Un colloque dans le XXVème Festival Jazz Plaza 2009 de Cuba

Par: José Dos Santos

La Havane (PL) – La spécialiste cubaine Nerys González Bello, organisatrice du Colloque lors du XXVème Festival International Jazz Plaza, considère que cet espace aura un niveau remarquable quant à ses réflexions et ses apports.

Lors d'une conversation avec Prensa Latina, la musicologue a annoncé la réalisation de quatre panels, la première de deux documentaires et plusieurs classes magistrales, en seulement deux jours.

Les titres des panneaux sont explicites : Le jazz dans les moyens de diffusion cubains, Les avatars du jazz dans la discographie cubaine, Existe-t-il un jazz cubain ? et La décharge.

Des chercheurs prestigieux et des musiciens du pays intégreront ces tables rondes, qui auront lieu les 12 et 13 février dans le théâtre de la Maison de la Culture de Plaza, dans le quartier havanais du Vedado, où sont nés les Jazz Plaza il y a plus d'un quart de siècle.

Là seront aussi projetés des documentaires comme Mi trombón, sur Jesus (Aguaje) Ramos, et Interactuar es una fuerza, dédié au groupe Interactivo du pianiste Robertico Carcassés.

Le musicien et luthier nord-américain Kash Killion, pour sa seconde visite à La Havane, distribuera une classe magistrale, additionnelle à sa présentation. D´autres spécialistes offriront des conférences sur : La femme dans le jazz, Amaury Pérez joue du trombone et L'identité culturelle cubaine dans le jazz.

De même, auront les présentations et les ventes de la revue spécialisée Clave et de produits discographiques du genre par les maisons de production Colibrí, de l'ICM.

Source: PL


Roberto Márquez évalue la richesse de la poésie de Nicolás Guillén

Ce qui ressort le plus de la poésie de Nicolás Guillén est l´ampleur et la richesse de son spectre, a affirmé dans la ville de Cienfuegos, dans le centre de Cuba, l´intellectuel Nord-américain d´origine portoricaine Roberto Márquez, traducteur de l´œuvre du Poète National cubain.

Reconnu comme le plus grand exposant de la poésie noire en langue castillane, Nicolás Guillén est beaucoup plus que cela, a commenté l´essayiste à Prensa Latina, qui prend part, à Cienfuegos, aux travaux du jury du Prix Casa de las Américas.

Sa portée thématique est assez vaste et bien que connu comme un poète de cadences folkloriques, de thèmes populaires et noirs, il se souligne en outre pour son humour, son raffinement artistique et ses vers politiques et révolutionnaires, a-t-il spécifié.

La relation de Roberto Márquez avec l´œuvre du poète antillais est apparue à partir de son expérience comme professeur à la fin de la décennie des années 60. Étant donné l´acceptation des poèmes de Guillén entre ses disciples, il a commencé sa traduction, une persistance dont ont résulté trois livres : Patria o Muerte, The Great Zoo and Others Poems, Man-Makings Words et My Last Name.

J´ai envoyé l'original de la première traduction à Guillén, celui-ci a eu un commentaire très élogieux pour le texte, un fait qui a représenté un stimulant pour continuer sur ce chemin, a rappelé le professeur des études latino-américaines et caribéenne.

Cette conjoncture lui a permis de connaître l´auteur de Motivos del Son, de qui il lui reste encore des œuvres à traduire dans le futur.

Roberto Márquez a souligné l´importance de la convocation, pour la première fois, du Prix Extraordinaire des études sur les latins aux Etats-Unis de la part de la Casa de las Américas, qui fêtera bientôt son cinquantenaire. Il le considère comme une forme d´interrelation des communautés d´origine hispanique dans ce pays avec les cultures des nations où ils sont leurs racines.

De ses premiers jours d´expérience comme juré, une tâche qu'il partage avec le cubano-nord-américain Félix Masud et cubain Antonio Aja, implique que le thème de l´identité résulte un des plus présents dans les œuvres en concours.

 

Source: Cubavisión Internacional


L´architecture havanaise dans la Foire du Livre

Sept livres relatifs à l´archéologie, à l´architecture et à la typologie des maisons havanaises seront présentés par la maison d'édition Boloña durant la XVIIIème Foire Internationale du Livre de La Havane qui a lieu du 12 au 22 février dans la Forteresse de San Carlos de la Cabaña.

Avec un tirage de plus de mille exemplaires par titres, ressortent les ouvrages Bajando por la Calle del Obispo , La Habana desaparecida, La Casa Habanera et La Habana bajo el reinado de los Austria, entre autres. La maison d'édition Boloña, du Bureau de l´Historien de la Ville, mettra aussi à la disposition du public les livres présentés dans les foires précédentes.

Durant la présentation des dernières offres de maison d'édition Boloña, l´architecte Orestes del Castillo s´est référé au titre La Habana desaparecida, de Francisco Bedoya. Il a souligné la maestria et la minutie ainsi que les splendides dessins de l´architecte Bedoya réunis dans le volume, accompagnés par de documentées chronologies explicatives.

Toutes les présentations se dérouleront à 15 heures (heure locale), dans le stand du Bureau de l´Historien.

 

Source: www.granma.cu


Jorge Ibarra présentera des livres sur Martí et Varela

La Havane (PL) – Jorge Ibarra reçoit un hommage, au côté de la poétesse Fina García Marruz – Prix National de Littérature 1990 –, lors de la Foire Internationale du Livre Cuba 2009.

L'essayiste cubain Jorge Ibarra a qualifié son œuvre comme une expression de l´historiographie de l´île avec une diversité de critères, car ses études expriment cette multiplicité. Lors d'une déclaration à la presse il a ajouté que, sans cela, un auteur est seulement une voix.

Jorge Ibarra, lauréat du Prix National de Sciences Sociales 1996, présentera quatre titres dans ce grand rendez-vous éditorial : Martí, dirigente, político e ideólogo, sur le grand homme que fut José Martí ; Varela, el precursor, une étude d´époque ; Encrucijada de una guerra prolongada, une étude sur les luttes indépendantistes à Cuba (1868-1878) et Marx y los historiadores ante la hacienda y la plantación esclavista, une évaluation critique sur cette période dans l´île.

Né en 1931 à Santiago de Cuba, Jorge Ibarra est diplômé de Droit et, en 1997, il a obtenu la catégorie de Docteur en Sciences Historiques, de l´Université de La Havane. Auteur de plus de 10 volumes et de nombreux articles, entre eux Ideología mambisa (1969) et Cuba 1898-1921, ses recherches se centrent sur les processus historiques et sociaux du pays.

La Foire Internationale du Livre Cuba 2009 a été inaugurée à La Havane le 12 février, elle est dédiée au Chili, Pays Invité d´Honneur et, pour la première fois, à une institution culturelle, la Casa de las Américas, pour le 50ème anniversaire de sa fondation.

 

Source: PL


Les derniers préparatifs de la Foire du Livre à Santiago de Cuba

Santiago de Cuba (PL) – Quand il manque seulement quelques heures avant l'inauguration de la XVIIIème Foire  Internationale du Livre dans la capitale cubaine, Santiago de Cuba parachève les derniers détails de l'événement qui aura lieu dans cette ville du 5 au 8 mars.

Le Centre de Conventions Heredia, le Centre Juvénile Culturel David, la Place de la Révolution et les librairies de la ville s´apprêtent à recevoir des dizaines de milliers de lecteurs avides pour acquérir les titres et profiter du vaste programme artistique promu par l´événement.

Les maisons d'édition Oriente, la plus ancienne du pays hors celles de La Havane, et Santiago, la plus récente créée dans cette ville et dirigée fondamentalement à diffuser le talent littéraire local, auront un premier rôle ainsi que des revues comme Del Caribe, Caserón et SIC.

Dans le chapitre havanais de la Foire, du 12 au 22, la maison d'édition Oriente présentera 20 titres, entre lesquels ressortent ceux consacrés aux thèmes historiques, correspondant à la collection Bronce. Un de ces titres est Encrucijada de la guerra, du Prix National de Sciences Sociales Jorge Ibarra, auquel sera consacré, au côté de la poétesse Fina García Marruz, le plus important événement culturel de l´Île.

L´extension de la vente de livres jusqu´à l´horaire nocturne est une des bonnes nouvelles de la rencontre dans la province Santiago de Cuba.

 

Source: PL


Des signatures d´appui à la Palestine

Avec votre signature, au travers du site Tous avec la Palestine, vous pouvez contribuer à la fin d´un génocide qui se perpétue depuis 62 ans et inclut, aujourd´hui, de renouvelés méthodes de cruautés.

En entrant dans site, vous accéderez à un texte qui réclame d´Israël son repli aux frontières établies en 1967 et l´accomplissement de toutes les résolutions de l´Assemblée Générale de l´ONU à propos de la Palestine.

De même, ce texte demande au nouveau président des Etats-Unis « sur lequel des centaines de millions d´êtres humains ont déposé de très nobles espoirs », qu'il assume un engagement réel et effectif en l´honneur de la paix mondiale.

L'Appui à la Palestine rappelle que l´État d´Israël a rompu l´ordre juridique mondial et qu´il a parqué, entassé, emmuraillé et massacré un peuple depuis 1947.

L'Argentin Adolfo Pérez Esquivel, la Guatémaltèque Rigoberto Menchú, le Nord-américain Noam Chomsky, l´Uruguayen Eduardo Galeano, les Brésiliens Oscar Niemeyer et Frei Betto, les Mexicains Elena Poniatowska et Paul Leduc et les Cubains Graziella Pogolotti, Fina García Marruz et Cintio Vitier se trouvent parmi les premiers signataires du texte.

 

Source: CUBARTE


Exposition d'arts plastiques sur Cuba à Chypre

Une exposition de peintures, de photographies et des projections de vidéo sur Cuba a été inaugurée à Chypre en commémoration du 50ème Anniversaire du Triomphe de la Révolution. 

Nicholas Panayi et 15 membres de l´Art Studio ont visité Cuba l´été dernier. Inspirés par cette visite, les artistes chypriotes ont concrétisé leurs expériences sur les toiles et les photos présentées dans cette exposition. 

Environ 600 personnes, entre ambassadeurs, fonctionnaires du gouvernement, des partis politiques et des organisations sociales, ainsi que des artistes et des intellectuels du pays, ont admiré les 80 peintures, dessins et photographies de l´échantillon. 

Ils ont aussi profité d´une promenade virtuelle sur le Malecón (la Jetée) havanais, projetée sur une vidéo avec une musique de fond cubaine. 

Lors de l´inauguration, l´ambassadeur de Cuba à Chypre, Fidel Vascós González, a offert ses remerciements pour l'effort valeureux des artistes chypriotes en exposant, dans ces œuvres, la vision qu´ils ont rassemblée durant leur séjour à Cuba. 

Il a souligné que c'est ainsi que l'on connait le mieux les peuples, au moyen de l´art et de la culture dans un pacifique échange d´expériences ; et non avec les guerres, les blocus, les agressions et les divisions territoriales des pays. 

Il a ajouté que l´exposition était dédiée au 50ème Anniversaire du Triomphe de la Révolution cubaine et aussi à José Martí, dont la commémoration du 156ème anniversaire de sa naissance avait eu lieu il y a quelques jours. 

Le groupe musical Combinación, intégré de résidents cubains à Chypre, a agrémenté l'inauguration avec des rythmes cubains et latino-américains. 

 

Source: www.granma.cu


Le meilleur film latino-américain de l´histoire est cubain

Madrid (PL) - Le film cubain Mémoires du sous-développement (1968), de regretté Tomás Gutiérrez Alea (Titón), a été choisi comme le meilleur film de l´histoire du cinéma latino-américain dans une enquête mondiale.

Il s´agit du premier sondage de son type et il a été réalisé par le portail noticine.com pour sélectionner les 100 meilleurs films d´Amérique Latine, au travers du vote de professionnels, de critiques, de journalistes, d'amateurs et d'organisateurs de festivals de tout le monde. Les suffrages ont été envoyés par courrier électronique et aussi émis directement, ont expliqué les exécuteurs de la recherche.

Mémoires du sous-développement est suivi par El laberinto del fauno, Guillermo del Toro (Espagne-Mexique, 2006) et Les oubliés, de l´Espagnol Luís Buñuel (Mexique, 1950).

Tomás Gutiérrez Alea et l'Espagnol Pedro Almodóvar sont les réalisateurs qui apparaissent le plus - cinq fois – dans la liste des 100 meilleurs films. 

Les titres de Titón inclus dans ce classement sont Mémoires le sous-développement, Fraise et Chocolat (1994) et Guantanamera (1995) (codirigés par Juan Carlos Tabío), La mort d'un bureaucrate (1966) et La dernière Cène (1976).

Pour sa part, Almodóvar y figure avec Tout sur ma mère (1999), Femmes au bord de la crise de nerfs (1998), Volver (2006), Hable con ella (2001) et La loi du désir (1987).

Ces deux metteurs en scène sont suivis par le Brésilien Glauber Rocha avec trois mentions pour Terre en transe (1967), Le Dieu noir et la Diable blanc (1964) et Antonio das Mortes (1969).

La liste des 10 premiers lieux est la suivante :

1 – Mémoires du sous-développement, Tomás Gutiérrez Alea (Cuba, 1968)
2 – El laberinto del fauno, Guillermo del Toro (Espagne-Mexique, 2006)
3 – Les oubliés, Luís Buñuel (Mexique, 1950)
4 – Ciudad de Dios, Fernando Meirelles (Brésil, 2002)
5 – Tout sur ma mère, Pedro Almodóvar (Espagne, 1999)
6 – L'ange exterminateur, Luís Buñuel (Mexique, 1962)
7 – Fraise et Chocolat, Tomás Gutiérrez Alea (Cuba, 1994)
8 – Estación Central, Walter Salles (Brésil, 1998)
9 – L'histoire officielle, Luis Puenzo (Argentine, 1985)
10 – Doña Flor et ses deux maris, Bruno Barreto (Brésil, 1976)

 

Source: PL


Significative présence cubaine dans un événement littéraire au Bengale

La présence de la littérature cubaine dans la Foire du Livre de Kolkata, la plus grande d'Asie, s´est avérée hautement significative avec un grand afflux de public, a affirmé à New Delhi l´ambassadeur de l´Île, Miguel Angel Ramirez.

À son retour de l´ancienne Calcuta, le diplomate a rapporté à l´Agence Prensa Latina que l´ambassade, avec l´aide d´amis, a montée un petit stand dans cet événement littéraire, lequel a attiré une multitude enthousiaste.

Des milliers de personnes sont passés par le stand cubain, un signe de la considération que ressent le peuple bengali pour la Révolution cubaine, ses leaders et sa littérature, a-t-il assuré.

De fait, dans la présence latino-américaine, ce stand était le seul échantillon indépendant, avec de nombreuses images du Che et soulignant le 50ème anniversaire du triomphe  de la Révolution. Le reste des pays latino-américains ont participé à cette Foire du Livre dans un stand commun, a développé l´ambassadeur.

Miguel Angel Ramirez a souligné comme moment spécial la visite qu´a réalisé le ministre Chef du Bengale, Bhudadev Bhattacharya, connu pour apprécier la littérature latino-américaine, celle de l´Île en particulier, et pour sa sympathie envers la Révolution cubaine.

Entre les livres qui ont attiré le plus l´attention se trouvait la version en anglais de L´Âge d´Or, de José Martí, que l´ambassade a reproduit pour obtenir une plus grande diffusion en Inde.

L'ambassadeur Ramirez a aussi présenté un premier exemplaire d´une prochaine édition en anglais du livre El Gigantesco Casino, une compilation des récentes réflexions du leader de la Révolution cubaine, Fidel Castro, sur l´actuelle crise financière. L´œuvre, produit d´une coopération entre l´ambassade cubaine et la maison d'édition Leftwood, sera lancée officiellement à New Delhi et dans d´autres villes prochainement.

Comme une partie de la Foire du Livre de Kolkata a eu lieu un séminaire organisé par  l´Association Indo-Latino-américaine, dans laquelle des intellectuels Indiens ont abordé le travail de la littérature cubaine et ont récité des poèmes de Nicolás Guillén, José Martí et José Lezama Lima.

 

Source: Cubavisión Internacional





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