jeudi 27 mai 2010

LML 25 mai: Un événement décisif dans la vie politique du Canada

 

From: LML
Sent: Tuesday, May 25, 2010 11:00 PM
To:
Subject: LML 25 mai: Un événement décisif dans la vie politique du Canada

Le Marxiste-Léniniste

Numéro 91 - 25 mai 2010

42e anniversaire de la réorganisation des Internationalistes

Un événement décisif dans
la vie politique du Canada

42e anniversaire de la réorganisation des Internationalistes
• Un événement décisif dans la vie politique du Canada

Ne touchez pas aux pensions et aux avantages sociaux!
• Les pensions sont un droit! Attaquer les travailleurs du secteur public ne fait que générer l'insécurité et ne règle rien

Brésil
• Le Brésil de face à ses élections - Olga Diaz Ruiz, Granma international

Honduras
• Un activiste du Front national de la résistance populaire est tué

Cuba
• Les Torontois disent «Cuba, nous sommes avec toi!»
• Derrière la campagne contre Cuba, les partenaires allemands de la CIA - Jean-Guy Allard, Granma International

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ABONNEMENT:
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mercredi 12 mai 2010

[romain : paix_socialisme_communisme] : L'agonie du siècle américain (investig'action)

 

From: NICOLAS
Sent: Wednesday, May 12, 2010 11:04 AM
To: Roger Romain
Subject: [romain : paix_socialisme_communisme] : L'agonie du siècle américain (investig'action)


Mardi, 11 Mai 2010 09:56        
  L'agonie du siècle américain
Henry Allen   
Le rêve américain se meurt, et avec lui le siècle de magistère sur le monde que l'Amérique s'était promise à elle-même, au nom d'une destinée manifeste qui n'est plus qu'une illusion dont il convient de se défaire, écrit Henry Allen, qui collabore au Washington Post depuis 39 ans et a obtenu en 2000 un prix Pulitzer pour son œuvre critique.



Le rêve se meurt.

Voici ce qu'il était : une croyance que le monde avait un amour particulier pour les Américains, pour notre ardente innocence, notre spontanéité un peu gauche, pour notre volonté de partager l'évidente et véritable lumière de la démocratie avec ceux qui se battent encore dans les ténèbres de l'histoire, pour notre énergie imprévisible, notre musique syncopée et nos sourires de joueurs de baseball. Ajoutez à cela la majesté de montagnes violettes et les frissons parcourant des blés couleur d'ambre, et vous voyez de quoi il s'agit [1].

Il est difficile de dire à quel moment précisément est né ce rêve. Est-ce avec le tour du monde de la Grande Escadre Blanche [2] de Teddy Roosevelt ? Avec la guerre menée par Woodrow Wilson afin de rendre le monde plus sûr pour la démocratie ? En 1940, Henry Luce, qui disait aux Américains chaque semaine dans « Time and Life » qui ils étaient, a proclamé « le siècle américain. » La Seconde Guerre mondiale l'a réalisé.

Ce rêve est devenu le mien avec les bobines d'actualités et les pages du magazine Life, après la Seconde Guerre mondiale, lorsque j'ai vu les images des Français et des Italiens jetant des fleurs à nos troupes qui les libéraient des nazis, de GI rentant à la maison avec leurs fiancées européennes, d'enfants allemands au milieu de décombres, regardant le ciel et encourageant les avions américains qui leur apportaient de la nourriture durant le pont aérien de Berlin.

Né en 1941, j'étais encore très jeune, mais assez grand pour considérer que ces vérités allaient de soi : Nous n'avions pas conquis ; nous avions libéré. Nous étions toujours les bons, placés du bon côté Malgré les récriminations à propos des Yankees incultes et grossiers, tout le monde, en secret, voulait vivre comme les Américains. Lorsque ces gens nous jetaient des fleurs, c'étaient nos amis, et non pas des collaborateurs, comme ces femmes françaises dont les villageois ont rasé la tête lorsque leurs petits amis allemands sont partis avant l'arrivée des Américains. Ces femmes sont restées sur place, bien sûr - personne ne voulait être une épouse de guerre de nazis dans l'Allemagne de l'après-guerre.

Ils ont perdu, nous avons gagné. Rien ne permet de se faire autant d'amis qu'une victoire totale, du genre de celles que nous n'espérons même plus. C'est ainsi qu'au Japon, frappé deux fois par la bombe, les jeunes gens ont adopté le baseball

L'Amérique allait diriger le monde, non pas à son profit, mais - pour la première fois dans l'histoire - pour le bien de la planète.

Rêve merveilleux ! Il a subi quelques déconvenues, mais a survécu à notre échec en Corée, notre défaite totale au Vietnam, à notre retrait du Liban, à la catastrophe Somalienne du « Blackhawk Down ».

Il nous a survécu, alors que nous nous ridiculisions, quand notre sauvetage des otages en Iran a sombré dans le chaos la poussière du désert, sans un coup de feu de l'ennemi. Nous ne pûmes même pas ramener tous nos morts pour les enterrer.

Nous avons bombardé un hôpital psychiatrique à la Grenade, pendant que nous libérions le monde de quelque vague menace communiste. Nous avons bombardé une usine produisant de l'ibuprofène en Afrique, en représailles à une attaque contre notre ambassade à Nairobi. Nous avons bombardé l'ambassade de Chine durant notre guerre aérienne pour libérer le Kosovo. Le rêve a même survécu à George W. Bush, qui a déclenché une guerre pour débarrasser l'Irak des armes de destruction massive.

Il n'y avait pas d'armes, mais nous avons continué le combat pour sécuriser la démocratie en Irak et avons fini par des séances de torture de masse à Abou Ghraib, qui ont donné ces photos souvenirs si colorées de nos GI Joes et Janes. Les enfants irakiens jouent-ils déjà au baseball ?

Barack Obama a remporté l'élection présidentielle grâce à une campagne électorale promettant une meilleure guerre, encore plus grande, dans l'Afghanistan voisin. Comme toujours, obéissant au mandat du rêve américain, nous envahissons un pays sans aucune autre raison que son propre bien. C'est ce que les gens ne semblent pas comprendre.

Comme dans la vallée de Korengal, en Afghanistan, que les soldats américains ont abandonné mercredi dernier, cinq ans après l'avoir envahi pour y apporter la vérité, la justice et le modèle américain à des Afghans qui en retour nous ont haï.

Nous leur avons donné de l'argent, toutes sortes de friandises. Mais ils nous haïssaient.

Nous les avons suppliés de nous laisser construire une route qui les relierait au monde extérieur. Ils ont haï la route. Et puisque nous ne l'avions pas compris, ils ont fait exploser six ouvriers du chantier de construction de cette route.

Ils nous haïssaient à un point tel que nous avons du les acheter - 23 000 litres de carburant et une grue - pour nous laisser partir, sans qu'ils nous tuent pour le plaisir.

Nous étions des étrangers. En fait, beaucoup de gens détestent les étrangers. (C'est pourquoi on les appelle les « étrangers ».)

Les gens n'aiment les étrangers que lorsqu'ils viennent en petit nombre pour dépenser de l'argent puis repartir ; ou lorsqu'ils viennent en armées, pour chasser d'autres étrangers encore plus détestés, puis repartent. J'ai pris un jour le thé avec la femme d'un chef de village indonésien. Elle se rappelait comment les Japonais avaient été acclamés pour les avoir libérés des néerlandais, jusqu'à ce qu'ils déportent les hommes dans des camps de travail. Ensuite, les iliens ont applaudi les Américains qui avaient chassé les Japonais.

Nous ne faisons pas l'objet d'un amour particulier. Nous avons nos propres vertus, et nous nous sommes rapprochés plus que toute autre nation de la réalisation de ce commandement de Jésus enjoignant d'aimer nos ennemis. Mais nous nous éveillons de ce rêve.

Et pourtant, nous nous accrochons à lui. John Kennedy avait promis que nous accepterions de payer n'importe quel prix, supporterions n'importe quel fardeau, pour parvenir à le réaliser. Et Ronald Reagan nous a comparés à « une ville sur une colline », vers laquelle les regards du monde se tournaient. Obama électrise ses auditoires lorsque se déploie sa rhétorique messianique de sauveur du monde.

Désormais, tout se passe comme si, sans ce rêve, nous ne serions pas l'Amérique, et qu'un candidat à la présidence ne peut l'emporter sans y croire.

Pourtant, le capitaine Mark Moretti, le commandant de nos forces à Korengal, s'est exprimé ainsi : « Je pense que partir est la bonne chose à faire. »

Le rêve se meurt. Ne le réanimez pas, s'il vous plaît.

 

Notes:

[1] Référence aux paroles de l'hymne patriotique America the Beautiful - ndlr

[2] Surnom donné à l'escadre de l'US Navy qui a accompli un tour du monde de 1907 à 1909 - ndlr

 

Source: Contre.info

 


 


dimanche 2 mai 2010

3e congrès international AIVI : Briser le silence de l'inceste

 
 Congrès International AIVI 2010 : "Briser le silence de l'inceste "
 
Congrès 2009 - Être parent après l'inceste
 
 
L'Association Internationale des Victimes de l'Inceste a le plaisir de vous informer de son Congrès International "Briser le silence de l'inceste " qui se tiendra le 2 octobre 2010 à l'Espace Reuilly, Paris 12.
 
 Inscrivez-vous rapidement et profitez des ateliers "groupes de parole" (nombre de places limité) et d'un tarif préférentiel.

Un homme victime d'inceste nous a dit un jour : « Il faudrait sortir l'inceste de la famille ». Sur les dix sept victimes de sa famille, il est le seul à avoir pu porter plainte. Pour lui, les faits n'étaient pas prescrits, il était le plus jeune. Comment braver sa famille incestueuse dans le déni, seul ou avec un parent protecteur ?

Cette famille qui fonctionne avec ses propres règles, se sentant au-dessus des lois, mettra tout en œuvre pour que le silence persiste, pour préserver la cohésion familiale quitte à sacrifier la victime et bafouer la loi. Et ensuite comment notre société peut-elle lutter contre le tabou des tabous sans mettre en œuvre les moyens nécessaires ?

Pour protéger ses enfants, n'est-ce pas d'abord à la société de sortir du silence ?

Le troisième congrès international organisé par AIVI va tenter d'apporter des réponses concrètes à ces questions et à d'autres encore. « Briser le silence de l'inceste » nous implique tous, professionnels ou non, et pas seulement l'enfant sur lequel nous comptions jusqu'à présent pour parler, pour dire non et s'opposer à l'impensable.

Dans quelle mesure pouvons-nous jouer un rôle pour contribuer à briser ce silence ? Quelles sont les forces qui s'y opposent et comment les repérer, les annihiler ? Comme chaque année, nous avons convié des experts du monde entier qui exposeront leurs travaux scientifiques ou leur expertise sur ces sujets.

L'objectif est de travailler sur nos futures pratiques professionnelles dans les champs judiciaires, médico-sociaux, d'acquérir des outils immédiatement applicables et de réfléchir à notre rôle de citoyen engagé dans la protection des enfants. Citoyen, professionnel, étudiant, victime ou proche de victime, nous sommes tous concernés par l'inceste : ce fléau de santé publique.

Le programme :

En savoir plus sur notre site dédié

 

Vous pouvez vous inscrire en ligne dans notre espace sécurisé ou par courrier grâce au bulletin en téléchargement ici.

Nous sommes à votre disposition pour vous communiquer des dépliants et affiches :  congres@aivi.org ou Tél : 01 48 93 25 96 (09h-13h/14h-17h)

Cette journée peut être prise en charge au titre de la formation continue (N°11 75 43275 75).

A bientôt parmi nous.

L'équipe d'AIVI.


Siège social : 20, rue Edouard Pailleron 75019 Paris
Adresse postale : AIVI Services administratifs BP60 94702 Maisons-Alfort Cedex
Site officiel de l'association : http://aivi.org
Site dédié au congrès : http://aivi.org/congres
Email : congres@aivi.org

Si vous ne souhaitez plus recevoir d'email de notre part, envoyez un mail vide ici


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