mardi 30 juin 2009

Honduras: NON au putsch militaire • GE-MAR 30.6 17h30 Piquet de protestation

Le Guatemala, Grenade, le Chili, Haïti, le Nicaragua, Saint Domingue..., etc, etc: partout la main de l'impérialisme-colonialisme Us et de la Cia.
Pas un seul pays de l' Amérique latine n'y a échappé ...
RoRo

From: solidaritéS
Sent: Monday, June 29, 2009 11:35 PM
To: Subject: Honduras: NON au putsch militaire • GE-MAR 30.6 17h30 Piquet de protestation

solidaritéS
www.solidarites.ch
À  RELAYER SVP
Honduras
Non au putsch militaire !

L'histoire se répète. Le coup d'Etat de ce dimanche au Honduras est une réédition de celui tenté en avril 2002 au Venezuela, et l'an dernier en Bolivie. Il n'y a pas une minute à perdre…
Mobilisons-nous pour défendre les droits du peuple hondurien!

PIQUET DE PROTESTATION À GENÈVE
Mardi 30 juin à 17h.30
Devant la Mission du Honduras auprès de l'OMC (9A rue de Vermont)
PLAN

Un président séquestré aux petit matin par des militaires cagoulés, suivant au pied de la lettre les instructions du Manuel d'opérations de la CIA et de l'Ecole des Amériques pour les escadrons de la mort; une fausse lettre de démission rendue publique pour tromper et démobiliser la population, retransmise au monde entier par CNN sans vérification de son authenticité; la réaction du peuple qui, conscient de la manœuvre, descend dans la rue pour tenter d'arrêter les tanks et les véhicules de l'armée à mains nues; la coupure de l'énergie électrique pour empêcher le fonctionnement de la radio et de la télévision et semer la confusion et la démoralisation.

Comme au Venezuela, après avoir arrêté Hugo Chávez, les golpistes ont mis au pouvoir un nouveau président, que le peuple a déjà surnommé «l'éphémère».

Ce qui se passe au Honduras montre la résistance que suscite toute tentative de renforcer la vie démocratique de la part de l'oligarchie. Il a suffi que le président Zelaya décide d'organiser une consultation populaire – appuyée par les signatures de plus de 400 000 citoyens et citoyennes – afin de modifier la Constitution, pour que les différents organes de l'Etat se mobilisent pour l'empêcher: le Congrès a ordonné la destitution du Président et un arrêt de la Cour suprême a validé le coup d'Etat. C'est cette même cour qui a donné l'ordre de séquestrer et d'expulser le Président Zelaya, couvrant la conduite séditieuse des forces armées.

Zelaya n'a pas démissionné ni demandé l'asile politique au Costa Rica. Il a été séquestré et expatrié, et le peuple est descendu dans la rue pour défendre le gouvernement élu. Les déclarations qui sont parvenues à sortir du Honduras sont claires, en particulier celle du leader de Via Campesina, Rafael Alegría. Les gouvernements de la région ont rejeté le golpisme. L'Organisation des Etats Américains (OEA) s'est exprimée dans les mêmes termes, de même que l'Union Européenne et les Etats-Unis.

La brutalité de cette opération porte cependant la marque indélébile de la CIA et de l'Ecole des Amériques: séquestration du Président, envoyé en pyjama au Costa Rica; séquestration et brutalisation insolites de trois ambassadeurs de pays amis – Nicaragua, Cuba et Venezuela – qui s'étaient rendus à la résidence de la Ministre des relations extérieures du Honduras, Patricia Rodas, afin d'exprimer la solidarité de leurs pays; imposition du couvre-feu et stricte censure de la presse.

Les forces armées du Honduras ont été complètement restructurées durant les années 80, alors que l'ambassadeur des USA dans ce pays était John Negroponte, auquel la carrière «diplomatique» avait fait suivre diverses destinations comme le Vietnam, le Honduras, le Mexique, l'Irak…, pour être ensuite placé à la tête du Conseil National du Renseignement. Depuis Tegucigalpa, il avait supervisé personnellement les opérations terroristes menées contre le gouvernement sandiniste et veillé à la création du Bataillon 316 qui a séquestré, torturé et assassiné des centaines de personnes au Honduras. Et ce sont ces mêmes forces armées qui ont déposé Zelaya...


solidarités soutient l'assemblée de protestation
convoquée par plusieurs partis et associations

à la Maison des associations (GE• 15 Savoises)
Mercredi 1er juillet à 19h.






jeudi 25 juin 2009

Bulletin Solidarité de la LJC-Q - Facebook-CIA? - Palestine - Fête nationale - Hypocrisies de Harper

 

From: Antonio Artuso
Sent: Thursday, June 25, 2009 4:10 PM
To: 00-artusoantonio
Subject: Bulletin Solidarité de la LJC-Q - Facebook-CIA? - Palestine - Fête nationale - Hypocrisies de Harper


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From: Marianne Breton Fontaine [mailto:atmosphere@hotmail.com] - Sent: Thursday, June 25, 2009 7:50 AM - Subject: Bulletin Solidarité de la LJC-Q

Bulletin Solidarité ( Ligue de la jeunesse communiste du Québec ) 25 juin 09

 

Facebook appartient-il à la CIA ?

 

La CIA a investi dans Facebook bien avant qu'il ne devienne l'un des réseaux sociaux les plus populaires d'Internet, selon une enquête du journaliste britannique Tom Hodgkinson publiée en 2008 dans le journal britannique The Guardian (3) et commentée par quelques médias indépendants de langue anglaise, mais sans aucune répercussion dans la grande presse. LIRE LA SUITE : http://yclljc-solidarite.blogspot.com/2009/06/facebook-appartient-il-la-cia.html

 

 

Procès du village palestinien Bil'in contre deux compagnies canadiennes

 

Lundi le 22 Juin, s'ouvrait à Montréal le procès du village palestinien Bil'in contre deux compagnies canadiennes, Green Park International Inc. et Green Mount International Inc. Bil'in est maintenant connu mondialement comme un symbole de la lutte contre l'apartheid israélien et en particulier contre le Mur érigé par Israël et transformant la Cisjordanie en véritable prison. LIRE LA SUITE : http://yclljc-solidarite.blogspot.com/2009/06/proces-de-bilin-un-village-contre.html

 

 

La YCL-LJC et le PCQ souhaitait hier bonne fête nationale à la classe ouvrière québécoise.

 

Le Parti communiste du Québec et la Ligue de la jeunesse communiste du Canada tiennent à offrir leurs vœux de solidarité les plus chaleureux aux travailleuses et aux travailleurs du Québec à l'occasion de leur fête nationale.

Cette année, les Québécoises et les Québécois vont célébrer leur fête nationale dans le contexte de la plus grave crise économique mondiale du capitalisme depuis les années 1930. L'OCDE composé d'une trentaine de pays les plus riches sur la planète prévoit que d'ici 2010, 57 millions de personnes auront perdus leurs emplois dans ses pays-membres et que la crise risque de s'approfondir et de perdurer encore quelques années. On évalue que présentement, plus d'un milliard de personnes dans le monde sont sous-alimentées à cause de cette crise. LIRE LA SUITE : http://ycl-ljc-quebec.blogspot.com/2009/06/fete-nationale-du-quebec.html

 

 

Éditorial du journal People's Voice

Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, a manifesté le profond mécontentement de son gouvernement relativement à la répression qui s'abat contre les forces d'opposition en Iran, alors que ce dernier empêche des Iraniens de se réfugier à l'ambassade du Canada à Téhéran. M. Harper aurait peut-être pris conscience de l'ampleur des violations des droits de la personne et des principes démocratique qui ont cours dans notre monde. S'il en est ainsi, nous l'invitons instamment de passer en revue certains de ses proches alliés. LIRE LA SUITE : http://yclljc-solidarite.blogspot.com/2009/06/autres-positions-hypocrites-de-harper.html

 

 

 

 


mardi 23 juin 2009

LML 22 juin: Militarisation de l'Arctique: Scandinavie et mer Baltique: Les plans de guerre de l'OTAN,pour le Grand Nord

 

From: LML
Sent: Tuesday, June 23, 2009 12:58 AM
To:
Subject: LML 22 juin: Militarisation de l'Arctique: Scandinavie et mer Baltique: Les plans de guerre de l'OTAN,pour le Grand Nord


Numéro 121 - 22 juin 2009

Militarisation de l'Arctique: Scandinavie et mer Baltique

Les plans de guerre de l'OTAN
pour le Grand Nord

Militarisation de l'Arctique: Scandinavie et mer Baltique
• Les plans de guerre de l'OTAN pour le Grand Nord - Rick Rozoff, Stop NATO

===

http://www.cpcml.ca/francais/index.html

ABONNEMENT:
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dimanche 21 juin 2009

Rappel : Roger vous a invité à rejoindre Facebook...

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samedi 20 juin 2009

Salim Lamrani "allume" les mensonges de RSF à propos du venezuela

 

From: Xarlo@aol.com
Sent: Saturday, June 20, 2009 1:39 PM
To: 
Subject: Salim Lamrani "allume" les mensonges de RSF à propos du venezuela

 
 
 

Les mensonges de Reporters sans frontières sur le Venezuela

 

Salim Lamrani

 

            Le 29 mai 2009, Reporters sans frontières a publié une lettre ouverte destinée au président vénézuélien Hugo Chávez dans laquelle l'association dénonce « une véritable charge du pouvoir et de l'administration » contre Globovisión, « une chaîne privée d'information ». Selon l'organisation parisienne, Globovisión « fait l'objet d'une procédure administrative pouvant mener à sa suspension d'antenne pour une durée de soixante-douze heures » pour avoir « relayé l'information [du séisme du 4 mai 2009] en se référant aux données de l'Institut géologique des Etats-Unis1 ».

 

            Les autorités vénézuéliennes reprochent à la chaîne « d'avoir enfreint l'article 29 de la Loi de responsabilité sociale en radio et télévision (Loi Resorte) sanctionnant les médias qui 'promeuvent, font l'apologie ou incitent à la guerre ; promeuvent, font l'apologie ou incitent aux altérations de l'ordre public ». RSF questionne : « En quoi une information donnée sur un tremblement de terre, pour imparfaite qu'elle puisse être, cadre-t-elle avec la définition de l'infraction2 ?».

 

            Présentée de cette manière, l'affaire a de quoi surprendre l'opinion publique internationale. Mais contrairement à ce qu'affirme RSF, la réalité est autre et soigneusement éludée par l'entité française de « défense de la liberté de la presse ».

 

Globovisión contre la démocratie

 

            Depuis 1998, Globovisión n'a eu de cesse de s'opposer au gouvernement démocratique d'Hugo Chávez. En avril 2002, la chaîne de télévision avait activement participé au coup d'Etat de Pedro Carmona Estanga. Dans n'importe quel pays du monde, Globovisión aurait été fermée et ses dirigeants condamnés à de lourdes peines de prison. Mais le Tribunal suprême, contrôlé par l'opposition à l'époque, avait refusé de reconnaitre la réalité du putsch et s'était contenté de prononcer une « vacance de pouvoir » pour expliquer le coup de force.

 

Par la suite, la chaîne a multiplié les appels à l'insurrection3. En mai 2007, Globovisión s'est même rendue coupable d'incitation à l'assassinat du président Chávez en manipulant des images et en lançant des messages subliminaux. Lors de la diffusion du programme Aló, Ciudadano, où une interview de Marcel Granier, directeur de la chaîne RCTV, critiquant fortement Chávez était diffusée, la chaîne a montré simultanément les images de l'attentat contre le Pape Jean-Paul II survenu en mai 1981. Globovisión n'avait pas su expliquer pourquoi elle avait diffusé des images de l'attentat dans un programme traitant du non renouvellement de la concession de RCTV4. Plusieurs experts en sémiotique avait été catégoriques à ce sujet : « On incite à l'assassinat du Président5 ». En France, de tels agissements auraient conduit les journalistes de la chaîne ainsi que leurs dirigeants derrière les barreaux.

 

Les journalistes de Globovisión ainsi que les présentateurs de la chaîne ont également multiplié les expressions diffamatrices à l'égard du gouvernement en utilisant les termes « dictature » et « tyrannie », afin de justifier les appels à la désobéissance civile et les actes de violence. De telles expressions sont inimaginables en Occident6.

 

L'affaire du séisme

 

            Le 4 mai 2009, une secousse sismique a frappé l'état de Miranda à 4 heures 40 du matin, suivie de trois répliques (4h50, 6h23 et 6h24), sans faire de dégâts humains. A 5h25, le ministre de l'Intérieur et de la Justice Tarek El Aissami a indiqué que le tremblement de terre avait été ressenti à plusieurs endroits. « Nous recevons actuellement des rapports sur les dégâts. Nous sommes en train de déterminer l'épicentre et la magnitude à travers la Funvisis (Fondation vénézuélienne de recherche sismologique). Nous voulons informer que pour l'instant nous n'avons aucun rapport de dommages matériels ou humains. Nous souhaitons lancer un appel au calme. Nous avons ordonné immédiatement un déploiement de patrouilles afin de protéger les personnes qui ont quitté leur demeure », a-t-il déclaré7. A 5h44, El Aissami a rendu public un second rapport informant qu'il s'était entretenu avec le président ainsi que le vice président Ramón Carrizález, soulignant par la même occasion que Chávez avait ordonné le déploiement de la Garde nationale bolivarienne afin d'assurer la sécurité des citoyens7.

 

De son côté, Francisco Garcés, président de Funvisis, a informé à 5h40 que deux secousses avaient frappé la capitale Caracas ainsi que la zone métropolitaine et a demandé aux médias de lancer des appels au calme à la population. A 6h05, le ministre des Travaux publics et du Logement, Diosdado Cabello, a indiqué que le métro, le chemin de fer et l'aéroport fonctionnaient parfaitement. Hector Navarro, ministre de l'Education, a également souligné que les écoles et les universités n'avaient pas été touchées par le séisme et qu'elles restaient ouvertes. Jesús Mantilla, ministre de la Santé, a fait part du fonctionnement normal des centres hospitaliers du pays. A 6h47, la ministre des Télécommunications et de l'Informatique Socorro Hernández a informé la population que le réseau de télécommunications n'avait pas été affecté. Alejandro Hitcher, président de Hidrocapital, a expliqué pour sa part que le système des aqueducs fonctionnait normalement. A 7h, Blanca Ekhout, ministre de la Communication et de l'Information, a signalé que l'ensemble des organismes de l'Etat était entré en état d'alerte dès la première secousse. Jacqueline Faría, chef du gouvernement du District de la capitale, ainsi que Rafael Ramírez, ministre de l'Energie et du Pétrole, ont tenu la population informée dans leurs attributions respectives8.

 

            Cependant, à 5h20 du matin, soit à peine 40 minutes après la première secousse sismique, le directeur de Globovisión Alberto Federico Ravell, s'est empressé d'intervenir personnellement en direct sur sa chaîne pour – après avoir fourni une information erronée sur l'épicentre du séisme se basant sur des informations en provenance… des Etats-Unis – s'en prendre directement au gouvernement et l'accuser d'incurie tout en transmettant un message de peur et d'angoisse. « Nous sommes très inquiets, nous n'avons trouvé personne, nous n'avons trouvé aucune autorité susceptible de nous informer de manière précise et exacte […]. Nous sommes dans l'attente d'une information précise et vérace de la part de nos autorités car nous n'avons personne à qui nous adresser. Nous avons appelé Funvisis mais on a été coupé, nous n'avons pas pu entrer en contact avec les pompiers. Le maire [Gerardo] Blay n'indique pas s'il y a des dégâts dans sa région9 ».

 

            A ce moment de la conversation, le présentateur de Globovisión a interrompu son directeur pour lui rappeler une réalité. « Directeur, nous venons d'avoir une nouvelle fois au téléphone le président de Funvisis qui nous informe qu'il se trouve en voiture et que c'est la raison pour laquelle il lui a été impossible de nous fournir des informations. Cependant, il a affirmé que dès qu'il arrivera à destination, il nous informera en direct à la télévision pour nous fournir une meilleure information10 ».

 

            Loin d'entendre l'appel à la raison, Ravell en profita pour stigmatiser de nouveau les autorités : « Les médias officiels qui font tant de propagande devraient être en train d'informer les citoyens en ce moment, sans que nous ayons à recourir aux services météorologiques des Etats-Unis pour informer les gens qu'à Caracas il y a eu un tremblement de terre11 ».

 

            Tarek el Assaimi a dénoncé « l'attitude mesquine et l'utilisation irresponsable d'un moyen de communication ». Ravel, au lieu de transmettre un message de tranquillité, a instrumentalisé une catastrophe naturelle pour des fins politiques et « semer la crainte au sein de la population », selon Cabello, ministre des travaux Publics12. Que se passerait-il en France si le directeur de la chaîne privée TF1 avait attaqué le gouvernement de Nicolas Sarkozy, avec la même virulence, quarante minutes après le début des inondations survenues en 2008, l'accusant d'abandonner les victimes à leur sort ?

 

La désinformation de RSF

 

            RSF a bien évidemment soigneusement censuré cette réalité et tente de faire passer une grave atteinte à la déontologie journalistique et un sérieux manquement à la responsabilité des médias pour une violation de la liberté de la presse. En référence au coup d'Etat de 2002, l'organisation parisienne reconnait qu'« une procédure judiciaire, assortie d'un débat contradictoire, sur l'attitude de certains médias privés au cours de ces évènements n'était pas sans fondement à l'époque » mais feint d'ignorer les agissements continuels et illégaux de Globovisión en s'interrogeant : « Sur quel contenu repose désormais l'accusation, plus de sept ans après les faits13 ? ».

 

Enfin, RSF affirme que « Globovisión est le seul média télévisuel du réseau à émettre une voix nettement critique envers votre gouvernement. […].Dans d'autres pays d'Amérique latine, où vos homologues ont été durement confrontés à des médias hostiles ou considérés comme tels, jamais la réplique de l'État n'a pris une tournure aussi extrême. Jamais n'a eu lieu la subordination de la quasi-totalité du secteur télévisuel à la seule voix dirigeante ». Ici, le mensonge est triple : l'entité du président Robert Ménard tente de faire croire que les agissements de Globovisión sont monnaie courante en Amérique latine, que le gouvernement Chávez s'en prend à la chaîne en raison des critiques émises à son encontre et que les autres médias télévisuels du pays  sont à la solde du leader bolivarien14.

 

Encore une fois, il est aisé d'infirmer les propos de RSF. D'une part, aucun média latino-américain n'a appelé au renversement du président élu tel que l'a fait Globovisión. Par ailleurs, il suffit de regarder les chaînes de télévision privées qui occupent plus de 80% de l'espace médiatique du pays pour se rendre contre que la critique à l'encontre des autorités y est acerbe et constante. Enfin, tout analyste sérieux sait pertinemment qu'aucun pays du continent américain ne peut se targuer de disposer d'une liberté d'expression et de la presse similaire à celle qui règne au Venezuela. Ainsi, pour RSF, les médias doivent inciter à l'insurrection et au renversement de l'ordre établi comme le fait Globovisión pour ne pas être considérés comme étant à la botte du pouvoir.

 

            Depuis l'élection d'Hugo Chávez à la présidence de la République bolivarienne du Venezuela, RSF a pris fait et cause pour l'opposition antidémocratique et putschiste et n'a eu de cesse de défendre ses intérêts au niveau international. Ainsi, lors du coup d'Etat du 11 avril 2002, RSF s'était bien gardée de dénoncer le rôle principal joué par les médias privés opposés au président démocratiquement élu. Pis encore, le 12 avril 2002, RSF avait publié un article reprenant sans aucune réserve la version des putschistes et avait essayé de convaincre l'opinion publique internationale que Chávez avait démissionné :

 

« Reclus dans le palais présidentiel, Hugo Chávez a signé sa démission dans la nuit, sous la pression de l'armée. Il a ensuite été conduit au fort de Tiuna, la principale base militaire de Caracas, où il est détenu. Immédiatement après, Pedro Carmona, le président de Fedecámaras, a annoncé qu'il dirigerait un nouveau gouvernement de transition. Il a affirmé que son nom faisait l'objet d'un "consensus" de la société civile vénézuélienne et du commandement des forces armées15 ».

 

            RSF n'est pas une organisation de défense de la liberté de la presse mais une sombre entité à l'agenda politique bien précis chargée de discréditer par tous les moyens possibles les gouvernements progressistes à travers le monde et qui se trouvent sur la liste noire des Etats-Unis. Rien d'étonnant quand on sait que Washington finance substantiellement l'organisation par le biais de la National Endowment for Democracy, une officine écran de la CIA selon le New York Times16.

 

Notes

 

1 Reporters sans frontières, « Acharnement gouvernemental contre la chaîne Globovisión : lettre ouverte au Président Hugo Chávez », 29 mai 2009. http://www.rsf.org/article.php3?id_article=31466 (site consulté le 2 juin 2009).

 

2 Ibid.

 

3 Agencia Bolivaria de Noticias, « Periodistas coinciden en que Globovisión es promotor de protestas de oposición », 29 mai 2007.

 

4 Agencia Bolivaria de Noticias, « Ministro Lara denunció que medios de oposición incitan a magnicidio », 27 mai 2007.

 

5 Agencia Bolivaria de Noticias, « CNN miente sobre Venezuela y Globovisión incita al magnicidio », 28 mai 2007.

 

6 Agencia Bolivaria de Noticias, « Globovisión continúa con la instigación a la desestabilización », 29 mai 2007.

 

7 Luigino Bracci Roa, « Fuerte temblor sacudió región central del país esta madrugada sin causar daños », Yvke Mundial, 4 mai 2009. http://www.radiomundial.com.ve/yvke/noticia.php?23910 (site consulté le 15 juin 2009).

 

8 Ibid.

 

9 Globovisión, « ¿Quién sintio el temblor primero? ¿Los chavistas o los opositores? », 4 mai 2009. http://www.youtube.com/watch?v=TwC0pLR-ajQ (site consulté le 15 juin 2009).

 

10 Ibid.

 

11 Ibid.

 

12 Ibid.

 

13 Reporters sans frontières, « Acharnement gouvernemental contre la chaîne Globovisión : lettre ouverte au Président Hugo Chávez », op. cit.

 

14 Ibid.

 

15 Reporters sans frontières, « Un journaliste a été tué, trois autres ont été blessés et cinq chaînes de télévision brièvement suspendues », 12 avril 2002. www.rsf.org/article.php3?id_article=1109 (site consulté le 13 novembre 2006).

 

16 Salim Lamrani, Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais (Paris : Editions Estrella, 2009).

 

 

Salim Lamrani est enseignant chargé de cours à l'Université Paris-Descartes et l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée et journaliste français, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Il a publié, entre autres, Double Morale. Cuba, l'Union européenne et les droits de l'homme (Paris : Editions Estrella, 2008). Son nouvel ouvrage s'intitule Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais (Paris : Editions Estrella, 2009) et comporte un prologue de Nelson Mandela.

Contact : lamranisalim@yahoo.fr ; salim.lamrani@parisdescartes.fr

 


vendredi 19 juin 2009

Mohawk Nation News - La route vers le fascisme - The Road to Fascism

 

From: Antonio Artuso
Sent: Tuesday, June 16, 2009 1:18 PM
To: 00-artusoantonio
Subject: Mohawk Nation News - La route vers le fascisme - The Road to Fascism


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[FRANÇAIS] + [ENGLISH]

Mohawk Nation News - Booby Trapped Road to Fascism

Mohawk Nation News - La route piégée vers le fascisme

 

-----Original Message-----
From: Mohawk Nation News [mailto:ioriwase@mail.mohawknationnews.com]
Sent: Monday, June 15, 2009 7:05 PM
To: pueblo@sympatico.ca
Subject: MNN Booby Trapped Road to Fascism

 

[FRANÇAIS - Notre traduction]

 

La route piégée vers le fascisme

Mohawk Nation News - 14 juin 2009. Le fascisme, c'est quand les oligarques rassemblent assez de force pour asservir la société dans l'intérêt de quelques-uns. Cela commence par un nationalisme fervent.  Des boucs émissaires sont choisis.  Un génocide est préparé.  Ont saisit des propriétés, des fonctions et des ressources.  Le territoire est étendu.

 

LE LEADER est charismatique et il est soutenu par de grandes entreprises.  C'est un idéologue ayant un système de croyance intransigeant.  Il prend le pouvoir et dirige l'État pour mettre en œuvre ses idées sur la manière dont le monde devrait fonctionner.  Il devient le commandant suprême des forces armées et de la justice jusqu'à ce qu'une nouvelle élection soit déclenchée, si cela arrive.

 

Un gouvernement central fort est créé sous la domination d'un leader paternaliste de ligne dure.  Les personnes qu'il nomme doivent se soumettre à lui.  Les rivaux sont éliminés ou réduits au silence par des accusations sans fondement et des campagnes de dénigrement.  Les membres du gouvernement votent en faveur de ces mesures en échange de la protection.  Autrement leur participation aux sessions pourrait leur être défendue.

 

Le gouvernement suspend la Constitution en invoquant l'existence d'une situation d'urgence.  Les mesures de contrôle et d'équilibre sont supprimés.  On ne peut poser de questions.  Le pouvoir est exercé par le biais de décrets d'urgence sous prétexte que le Parlement ou le Congrès ne sont pas en état de fonctionner normalement.  Les lois et décrets sont adoptés pour protéger le dictateur des critiques, des accusations de corruption, d'activités criminelles et d'abus de pouvoir.  La durée de son mandat devient indéterminée.

 

Les autres partis sont interdits ou dissous.  Les gouvernements des États ou des provinces sont supprimés.

LE POUVOIR MILITAIRE ET PARAMILITAIRE remplace la police nationale et les militaires.  D'anciens officiers de l'armée et des réserves sont appelés au service.  Le ministre Stockwell Day a proposé que tous les agents et les employés du gouvernement portent des uniformes.

 

 

DES BOUCS ÉMISSAIRES sont créés.  Certains sont attaqués et battus, parfois presque à mort.  La colère et la frustration du public sont canalisées contre une cible, des personnes qualifiées de terroristes ou d'insurgés afin de provoquer l'hystérie.  Les militaires les retire du système des tribunaux civils et les envoie à Guantanamo.  Les communautés sont boycottées.  Des agents sont envoyés pour commettre des actes de vandalisme contre leurs biens et pour leur donner une image négative.  Des peines draconiennes sont prévues pour toute personne qui sont accusées faussement de "sabotage économique" tels que la protection de l'environnement, des ressources et des territoires.

 

LA PROPAGANDE vise à laver le cerveau pour appuyer le point de vue des fascistes.  La conversion cachée ou forcée à une religion mondiale est encouragée pour provoquer de la confusion, une pensée conformiste et un moyen évasion.  Les non-croyants ne peuvent pas obtenir des emplois, de nourriture ou des services.

Les médias et l'accès à l'information sont contrôlés.

Les petits groupes sont infiltrés, en particulier les jeunes.  Obama a créé un corps de jeunes dont la fonction consiste à surveiller parents et voisins.  Une ligne a été mis en place comme le 911, «Crime Stoppers» et l'écoute électronique permet d'espionner clandestinement les personnes.

 

Des supporteurs du parti sont envoyés pour diffuser de l'information et pour recruter.  De fréquentes réunions ont lieu pour semer un état d'esprit de peur en ces temps troublés.

Des réunions publiques sont l'objet de raids. Des déclarations sont faites. La destruction des adversaires est exigée.  Des suggestions sont faites pour mettre en place ou soutenir un nouveau gouvernement strict.  Des provocateurs sont placés pour semer la discorde au sein des groupes dissidents.

Des agents créent une atmosphère de coup d'État au moyen de marches et de manifestations.  Ils épuisent ainsi la population et permettent aux policiers et aux militaires d'acquérir plus d'expérience en matière de contrôle et d'intimidation du public.

 

L'Etat prend des décisions sur la vie des gens et rassemble des informations sur les citoyens du berceau à la tombe.  Les micro puces de banques de données centrales contiennent des informations sur les dossiers médicaux, les permis, la formation, les services sociaux utilisés, les voyages, entre autres.

Une crise économique est créée. Si le chef de la Banque du Canada ou de la «Bank of America» sont en désaccord avec l'empereur, ils sont remplacés.

Les entreprises locales sont obligées de coopérer avec les fascistes, et les grandes sociétés multinationales comme Wall Mart détruisent les petites entreprises.

 

Des appels racoleurs sont lancés à la classe ouvrière, aux petits bourgeois, aux moyens cadres, aux ambitieux.  Ils considèrent le fascisme comme un moyen de monter dans la hiérarchie du système et de devenir des chefs au sein du nouveau régime.  Les industriels, les monarchistes et les classes aisées appuient fanatiquement le fascisme.  Des collaborateurs étrangers, les tenants de l'autoritarisme, les opportunistes, les médias, les hommes d'affaires, les bonzes financent le parti.

Les syndicats sont placés sous contrôle ou anéantis.

L'ingénierie économique comprend la dette et l'expansion militaire. Le financement est basé sur la manipulation de la monnaie et des dettes.  Le taux de chômage est maintenu élevé. La production d'armes est accélérée. On construit barrages, autoroutes, chemins de fer et des travaux tels que des prisons, des camps de travail et des centres de détention pour une durée indéterminée.

 

Plus de policiers sont embauchés. Le nombre d'employés et des fonctionnaires de justice est accru.  L'aide juridique, l'aide sociale, le logement et autres services sociaux sont coupés. On donne aux organismes de protection de l'enfance plus de pouvoir pour saisir les enfants. Les peines de prison sont plus longues. Les mécanismes de contrôle comprennent plus d'agents de probation, de surveillance judiciaire, de condamnations avec sursis et d'ordre de la cour.

Les femmes restent à la maison. L'Etat prend les enfants. Le Führer devient leur père. Le niveau de vie est maintenu bas.  Les salaires sont réduits. Les gens sont invités à faire des sacrifices pour la patrie.

DES CAMPAGNES AGGRESSIVES EN FAVEUR "DE LA LOI ET DE L'ORDRE" sont lancées pour garder les fascistes au pouvoir.  Des manifestations régulières sont tenues comme les rassemblements de Nuremberg pour que le chef viril puisse donner de long discours publics déroutants.

L'habeas corpus est suspendu. La liberté d'expression et de réunion sont supprimés.

DES NÉGOCIATIONS sont tenues secrètes. Les gens doivent être maintenus endormis pour ne pas poser des questions.

 

DES ÉVÉNEMENTS DE PROVOCATION TELS QUE LE 11 SEPTEMBRE sont organisés, pour justifier l'adoption de lois soi-disant "anti-terroristes", de lois et de mesures répressives pour mettre fin à la liberté au nom de la sécurité.

Le rationnement alimentaire est établi.  Les centres de production hydroponiques produisent des aliments chimiquement pour remplacer les agriculteurs.

 

EUGÉNISME - On invite à se débarrasser des "mangeurs inutiles", de toute personne qui refuse de travailler comme esclave.  La pression est mise sur les populations pour limiter leurs besoins.

LES GUERRES - les territoires adjacents sont pris en charge et deveniennent des protectorats dans le cadre de l'extension de l'empire. Toutes les personnes deviennent des citoyens du monde sous un seul ordre mondial. Les cultures et les langues sont anéanties.  Les citoyens des États-Unis et leurs partisans déclarent qu'ils sont en train de réaliser leur «Destinée manifeste» des États-Unis.

Le gouvernement doit sembler modéré. Toutes les personnes qui ne se conforment pas sont des personnes obstinées.  Même si les citoyens lancent des appels à la paix, ces tyrans inhumains commencent par créer de petits conflits locaux avant de déclencher une grande guerre.  Si vous pensez que ce que nous disons est une théorie de la conspiration, vous vous trompés : c'est ce qui est en train d'arriver.  Constatez-le
vous-mêmes!

 

 

Kahentinetha MNN Mohawk Nation News

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[ENGLISH]

 

BOOBY TRAPPED ROAD TO FASCISM

 

MNN.  June 14 2009.  Fascism is when the oligarchs put together enough force to enslave society in the interests of a few.  It starts with fervent nationalism.  Scapegoats are picked.  Genocide is planned.  Properties, authority and resources are seized.  Territory is expanded.      

 

THE LEADER is charismatic and backed by huge corporations.  He's an ideologue with an uncompromising belief system.  He seizes power and directs the state to implement his ideas on how the world should operate.  He becomes the supreme commander of the armed forces and the high court until a new election is called, if ever.     

 

A strong central government is created under a hard line paternalistic leader.  Appointees must submit to him.  Rivals are silenced or eliminated through wild unfounded accusations and smear campaigns.  Members of the government vote in favor of these measures in return for protection.  Otherwise they could be barred from attending sessions.

 

The constitution is suspended by declaring emergencies.  Checks and balances are removed.  No questions can be asked.  Power is exercised through emergency decrees blamed on an unworkable parliament or congress.  Laws and decrees are passed to protect the dictator from criticism, corruption charges, criminal activities and abuse of power.  His term becomes indefinite. 

 

Other parties are banned or dissolved.  State and provincial governments are abolished. 

 

MILITARY AND PARA MILITARY power takes over the national police and military.  Old army officers and reserves are called into service.  Stockwell Day suggested that all agents and government employees wear uniforms.   

 

SCAPEGOATS are created.  Some are attacked and almost beaten to death.  Public anger and frustration are focused on one target who have been labeled terrorists or insurgents to cause hysteria.  The military takes them out of the civil court system, i.e. Guantanamo Bay.  Their communities are boycotted.  Agents are sent in to vandalize their properties and make them look bad.  Strict penalties are set for anyone who conducts alleged phony "economic sabotage" such as protecting the environment, resources and territories.   

 

PROPAGANDA is brainwashing to support the views of the fascists. The occult or forced conversion to one world religion causes confusion, conformist thinking and escapism.  Non-followers can't get jobs or food or services.

 

Media and access to information is controlled. 

 

Small groups are infiltrated, especially the youth.  Obama has created a youth corps to keep an eye on their parents and neighbors.  A snitch line has been set up like the 911, Crime Stoppers and hot lines to spy on anyone anonymously. 

 

Party supporters are sent out to distribute information and to recruit.  Frequent meetings are held to feed into the frightened state of mind in troubled times.

 

Public meetings are stormed.  Declarations are made.  Destruction of opponents is demanded.  Suggestions are made to set up or support a new strict government.  Organizers cause dissention inside dissident groups.     

 

Agents set up a coup-like atmosphere like marches and demonstrations.  They wear out the people and give police and military practice in controlling and scaring the public. 

 

The state makes decisions over peoples' lives and gathers information from the cradle to the grave.  Microchips from central data banks contain information on medical records,  licenses, education, social services, travel, etc.  

AN ECONOMIC depression is created.  If the head of Bank of Canada or Bank of America disagree with the emperor, they are replaced. 

 

Local business interests are forced to cooperate with the fascists.  Large multinational companies like Wal Mart are brought in to destroy small businesses.

 

Appeals are made to the working class, petit bourgeois like bank clerks, middle management and those who are ambitious.  They see fascism as a way to rise up in the system and become heads in the new regime.  Industrialists, monarchists and the monied class fanatically support fascism.  Foreign collaborators, rich authoritarians, opportunists, media moguls and business men finance the party.

 

Labor unions are brought under control or wiped out.  

 

Economic engineering includes debt flotation and military expansion.  Financing is based on currency manipulation including credit debts. High unemployment is maintained.  Arms production is accelerated.  Built are dams, highways, railroads and civic works like prisons, labor camps and holding facilities for indefinite periods. 

 

More cops are hired.  Court workers and judicial officers are increased.  Legal aid, social assistance, housing and other social services are cut.  Child welfare agencies are given more power to seize children.  Prison sentences are longer.  Control mechanisms include more probation officers, judicial supervision, conditional sentences and supervisory court orders. 

 

Women stay home.  The state takes the kids.  The Fuhrer becomes their father.  The standard of living is kept down.  Wages are reduced.  People are told to make sacrifices for the mother land.

 

AGGRESSIVE LAW AND ORDER campaigns are started to keep the fascists in power.  Periodic demonstrations like the Nuremberg rallies are set up so the head honcho can give long confusing public speeches. 

 

HABEAS CORPUS is suspended.  Freedom of speech and assembly are suppressed. 

 

REVOLUTIONARY DEALS are kept secret.  The people have to be kept asleep so they don't ask questions. 

 

PRETEXT EVENTS are staged like 911 to justify bringing in anti terrorism laws and repressive measures to take away liberty in the name of security.

 

FOOD RATIONING is established.  Hydroponic centers chemically produce food to replace farmers. 

 

EUGENICS - Get rid of "Useless eaters", anyone who refuses to become part of the laboring or slave class is dispensed with.  Pressure is put on people by limiting access to their needs.    

 

WAR - Adjacent territories are taken over and become protectorates as part of empire building.  Everybody becomes a citizen of the world under one global order.  Cultures and languages are wiped out.  Americans and their supporters declare themselves to be carrying out their manifest destiny. 

 

Government must appear to be moderate.  Everybody else is being stubborn.  While they call for peace, these inhuman tyrants start small local conflicts before going into a large war. If you think this is a conspiracy theory, it's already happening.  Look for yourself!

 

Kahentinetha MNN Mohawk Nation News, www.mohawknationnews.com kahentinetha2@yahoo.com  Note:  Your financial help is needed and appreciated.  Please send your donations by check or money order to "MNN Mohawk Nation News", Box 991, Kahnawake [Quebec, Canada] J0L 1B0.  Or go to PayPal on website.  Nia:wen thank you very much.  Go to MNN "BORDER" category for more stories; New MNN Books Available now!  Purchase t-shirts, mugs and more at our CafePressStore http://www.cafepress.com/mohawknews; Subscribe to MNN for breaking news updates  http://.mohawknationnews.com/news/subscription.php; Sign Women Title Holders  petition! http://www.ipetitions.com/petition/Iroquois

 


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