vendredi 28 mars 2008

Tibet: pour la liberté, avec la Cia ... ?

-------- Message original --------
Sujet: Tibet
Date: Thu, 27 Mar 2008 01:02:51 +0100
De: democrite mailto:democrite@neuf.fr


Tibet: pour la liberté, avec la CIA?

En 1951, les communistes prenaient le pouvoir au Tibet. Au cours des deux siècles qui avaient précédé, pas un seul pays au monde n’avait reconnu le Tibet comme un pays indépendant. Durant ces deux cents ans, la communauté internationale avait considéré le Tibet comme une partie intégrante de la Chine ou, du moins, comme un État vassal. En 1950 déjà, l’Inde disait que le Tibet était une composante de la Chine. L’Angleterre qui, il y a quarante ans, occupait pourtant une position privilégiée au Tibet, suivit la position indienne au pied de la lettre.
Seuls les États-Unis se montrèrent hésitants. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, ils considérèrent le Tibet comme appartenant à la Chine et ils freinèrent même l’Angleterre dans ses avances au Tibet. Mais, après la guerre, les États-Unis voulurent faire du Tibet un rempart religieux contre le communisme.
Contrairement à ce qui se passa avec la question coréenne, ils furent complètement isolés. Ils ne purent mettre sur pied la moindre coalition internationale. En 1951, la majorité de l’élite tibétaine elle-même, y compris l’Assemblée générale élargie, accepta l’accord négocié avec la Chine à propos d’une «libération pacifique».
Mais cela changea lorsque, en 1956, les autorités décidèrent d’appliquer une réforme agraire dans les territoires tibétains de la province de Sichuan. L’élite locale n’accepta pas qu’on touche à ses propriétés et droits. Cela allait mener au soulèvement armé de 1959.
La préparation de la révolte armée avait duré des années, sous la direction des services secrets étasuniens, la CIA. C’est écrit noir sur blanc dans «The CIA's Secret War in Tibet» (La guerre secrète de la CIA au Tibet) de Kenneth Conboy (University Press of Kansas, 2002, 300 pages), un ouvrage à propos duquel le spécialiste de la CIA, William Leary, écrit: «Une étude excellente et impressionnante sur une importante opération secrète de la CIA durant la guerre froide.»
Un autre livre, «Buddha's Warriors – The story of the CIA-backed Tibetan Freedom Fighters» (Les guerriers de Bouddha – L’histoire des combattants tibétains de la liberté soutenus par la CIA), de Mikel Dunham (Penguin, 2004, 434 pages) explique comment la CIA a transféré des centaines de Tibétains aux États-Unis, les a entraînés et armés, a parachuté des armes sur le territoire, a enseigné aux gens comment ils pouvaient se servir d’armes à feu tout en étant à cheval, etc.
La préface de cet ouvrage a été rédigée par «Sa Sainteté le dalaï-lama». Sans doute ce dernier considère-t-il comme un honneur le fait que la rébellion séparatiste armée ait été dirigée par la CIA. Dans cette préface, il écrit: «Bien que je croie que la lutte des Tibétains ne puisse être remportée que par une approche à long terme et des moyens pacifiques, j’ai toujours admiré ces combattants de la liberté pour leur courage et leur détermination inébranlables.» (page XI)
Réactions tibétaines et internationales lors de la prise de pouvoir par les communistes, en 1951, Infortibet, 14 janvier 2008. en néerlandais:
http://infortibet.skynetblogs.be/post/5433093/tibetaanse-en-internationale-reacties-bij-de-
Le «Cirque de l’ombre: la CIA au Tibet», un documentaire revu, Infortibet, 5 février 2008.
Compte-rendu en néerlandais: http://infortibet.skynetblogs.be/post/5512204/het-schaduwcircus-de-cia-in-tibet-een-documen
Source Michel Collon

NE LAISSONS PAS LA « JUSTICE » US ENTERRER MUMIA VIVANT !



-------- Message original --------
Sujet: prière de diffuser largement merci
Date: Thu, 27 Mar 2008 23:19:42 +0100
De: urcf69 mailto:urcf-69@wanadoo.fr



Texte disponible egalement sur notre site internet

www.comite-honecker.org

NE LAISSONS PAS LA « JUSTICE » US ENTERRER MUMIA VIVANT !

La cour d'appel de Philadelphie a annulé, le 27 mars 2008, la condamnation à mort de Mumia Abu-Jamal, "Voix des sans voix", porte-parole de la cause noire aux USA, et véritable bête noire de l'"Ordre Fraternel de la Police" qui a juré sa perte pour la mort - aux causes jamais vraiment élucidées - d'un policier de Pennsylvanie. Ce faisant, la Cour invalide le verdict du juge Szabo, réactionnaire notaire connu pour la dureté de ses sentences contre les accusés noirs.

C'est une nouvelle victoire pour Mumia et tous ses amis à travers le monde.

Mais Mumia n'est pas tiré d'affaire pour autant. Alors que son procès a été entaché d'irrégularités graves et multiples - disparition de pièces à conviction, pression sur les témoins etc. - il n'a pas le droit d'être jugé de nouveau. Sa condamnation à une mort rapide - longtemps retardée grâce à la mobilisation internationale - se transforme en condamnation à mort lente dans les geôles racistes des USA, où la surreprésentation des Noirs crève les yeux - surtout s'ils sont accusés d'avoir tué un blanc !

Ce jugement ne peut satisfaire les amis de Mumia !

Si les autorités de Pennsylvanie ne peuvent faire la preuve qu'il a tué le policier Faulkner, membre de l'Ordre Fraternel de la Police, avant d'être lui-même transporté à l'hôpital dans un état critique (visage méconnaissable, balle dans le foie etc.), elles doivent lui donner ce nouveau procès auquel il a droit.

Jamais le combat pour Mumia ne s'est limité à une timide demande de "vie sauve".

Un innocent est en prison !

Justice et Liberté pour Mumia !

Comité Internationaliste pour la Solidarité de Classe



URGENT MUMIA]



-------- Message original --------
Sujet: [forumrougesvifs] Fwd: URGENT MUMIA
Date: Thu, 27 Mar 2008 23:55:42 +0100
De: Rouges-Vifs Île-de-France mailto:rougesvifs@rougesvifs.org
Répondre à :: rougesvifs@yahoogroupes.fr




Début du message réexpédié :
De : "CGT" <cgt-clidf@wanadoo.fr>
Date : 27 mars 2008 21:57:04 HNEC
À : "LEDERER Jacques" <jacques.lederer@dbmail.com>
Objet : URGENT MUMIA
Répondre à : "CGT" <cgt-clidf@wanadoo.fr>

Communiqué de presse du Collectif Unitaire National de soutien à Mumia Abu-Jamal

ENSEMBLE, SAUVONS MUMIA

Collectif Unitaire National de Soutien à Mumia Abu-Jamal

43, boulevard de Magenta 75010 Paris – TEL 01 53 38 99 99 FAX 01 40 40 90 98 – E MAIL abujamal@free.fr

www.mumiabujamal.net

Communiqué de presse

La Cour d'Appel Fédérale de 3ème circuit (Philadelphie – Pennsylvanie - USA) vient de rendre son jugement : le procès de 1982 à l'issue duquel Mumia Abu-Jamal a été condamné à mort était entaché de racisme. La Cour reconnaît ainsi que les droits constitutionnels de l'accusé n'ont pas été respectés. De ce fait, elle annule sa condamnation à mort mais confirme sa culpabilité.

Les juges, par deux voix contre une, se prononcent pour un autre procès avec constitution d'un jury qui devra à nouveau statuer sur la sentence. Contrairement à ce qu'annonce de nombreuses dépêches de presse, Mumia Abu-Jamal n'est toutefois pas définitivement à l'abri d'une nouvelle condamnation à mort, ni d'un enfermement à vie. Et dans l'attente, il ne quittera pas le couloir de la mort !
L'avocat de Mumia Abu-Jamal, Maître Robert R. Bryan, nous a déclaré que cette décision était une demi-victoire qu'il fallait, par la mobilisation internationale, transformer en victoire en rendant justice et liberté à son client.

Dans cette situation, le Collectif Unitaire National (80 organisations françaises) appellent à l'organisation de manifestations de soutien dans toute la France, et ce sous toutes les formes. Il appelle également à l'envoi immédiat de messages à l'Ambassade des Etats-Unis : 2 avenue Gabriel - 75008 Paris / e-mail : webmaster@amb-usa.fr

Pour l'Ile de France, un grand rassemblement aura lieu à Paris à 18 heures

le MERCREDI 2 AVRIL face au Consulat des Etats-Unis

place de La Concorde – angle Jardin des Tuileries / rue de Rivoli.

Paris, le 27 mars 2008 (20 heures)

Contacts : Jacky HORTAUT 06 86 46 99 80 & Claude GUILLAUMAUD-PUJOL 06 81 77 54 34


Crise immobilière américaine : bientôt en Belgique ?

Crise immobilière américaine : bientôt en Belgique ?Général - 30-01-2008 - Roger Romain, a/conseiller communal, B6180 Courcelles

La crise de l'immobilier américain a entraîné une chute importante de la Bourse, et des faillites bancaires en cascade. Que se passe-t-il exactement aux Etats-Unis ? Une telle crise pourrait-elle toucher la Belgique ? Et au fait, c'est quoi la crise ?

François Ferrara & Henri Houben
10-10-2007

Ils remboursent toujours leur maison, mais vivent dans un mobilhome

Devenez propriétaire, disait Bush. Des millions d'Américains qui l'ont fait ont vécu une véritable descente aux enfers. Voici leur histoire.

Subprime. Ce mot, qui a envahi les pages économiques des journaux, est indissociablement lié à la crise touchant actuellement les Etats-Unis. Il désigne un type de crédit hypothécaire accordé à une personne n'offrant pas les garanties nécessaires à l'achat d'une maison, vu ses faibles revenus.

Caractéristique importante : ce prêt est à taux variable. Un taux assez bas les deux premières années, mais qui par la suite peut être multiplié jusqu'à cinq fois. Ce qui rapporte donc gros aux banques. D'autant que ces prêts sont accordés pour de longues périodes : 40 ou 50 ans. On comprend donc l'empressement qu'ont eu les banques US à les généraliser.

De la présidence de Reagan, dans les années 80, à celle de Bush aujourd'hui, l'administration américaine s'emploie à faire de chaque travailleur le propriétaire de son logement. C'était l'un des slogans électoraux de George W.

Les familles américaines ont pu s'endetter très facilement grâce à une réforme des crédits hypothécaires et une déréglementation de deux institutions nationales du crédit (Fanny Mae et Freddy Mac, partiellement privées, qui détiennent plus de 50 % des prêts immobiliers du pays).

On a supprimé la loi qui protègeait le citoyen en empêchant qu'on lui octroie un crédit s'il était non solvable. Et les banques, de leur côté, ont rendu leurs prêts très attractifs grâce à ces taux très bas les deux premières années.

Pris en tenaille entre la baisse de l'immobilier et des taux élevés

Au début, ces prêts servaient essentiellement à acquérir des logements modestes. Par la suite, ils ont surtout permis de soutenir la consommation des ménages. De quoi doper faussement la croissance pour tenir l'économie américaine la tête hors de l'eau. En effet, lorsque les banques accordent ces prêts, elles prennent la maison en hypothèque, c'est-à-dire en gage : elles en deviennent propriétaire si l'emprunteur ne rembourse pas. Mais elles ont ensuite accordé des crédits à la consommation ( pour l'acaht d'une voiture, d'éléctroménagers,...) en prenant encore une fois en gage cette même maison.

Les familles arrivaient à s'en sortir car, vu la hausse importante du prix de l'immobilier, il leur suffisait de revendre leur bien pour rembourser le capital avec un petit bonus à la clé. Certains allaient jusqu'à donner leur logement en location pour payer le crédit, vivant eux-mêmes dans leur caravane, voire leur voiture.

Mais trois éléments, propre à la crise capitaliste, sont venus enrayer la machine : la stagnation (voire la baisse) des salaires, la hausse des taux d'intérêt et la baisse des prix de l' immobilier.

Ces dernières années, les taux directeurs de la banque centrale américaine (qui donne la tendance des autres taux d'intérêt) ont été revus 17 fois à la hausse. Les taux variables de prêts immobiliers se sont envolés de quatre points en deux ans, alors que les salaires ont stagné. Les travailleurs se sont donc mis à revendre. Ce qui a augmenté le nombre de biens immobiliers offerts sur le maché. Cette augmentation de l'offre immobilière conjuguée à une demande moindre (vu la stagnation des revenus) a eu pour conséquence une forte baisse de la valeur des logements. Une catastrophe pour de nombreuses familles : impossible de revendre au même montant qu'à l'époque du prêt et impossible de rembourser ce prêt.

Certains prennent en location la maison qu'ils ont dû revendre

La suite est facile à imaginer : de plus en plus de familles sont expulsées de leur logement sans toutefois être libérées du remboursement. En effet, la revente du bien après la saisie s'avère être bien inférieure au montant du capital emprunté et des intérêts. Exproprié de son logement et endetté à vie, nombreux sont ceux qui se retrouvent en état de servitude à vie vis-à-vis de leur banque.

On estime à 1,25 million le nombre de ménages en cessation de paiement en 2006. Il leur reste à vivre dans les camps de mobilhome qui fleurissent à la périphérie des grandes villes. Comme leur maison se retrouve en vente à très bas prix, des sociétés se sont spécialisées dans leur rachat et les mettent en location. Le comble : il arrive que ces logements soient loués à ceux qui en ont été expulsés. Le rêve américain s'est transformé en cauchemar.

Ces banquiers à l'allure si respectable ont spéculé sur les plus pauvres. En transformant artificiellement le travailleur en pseudo-propriétaire (on ne l'est pas vraiment si on rembourse toute sa vie), ils ont repris son salaire sous forme de prêts remboursables à vie. La crise des subprimes n'est pas un avatar ou une escroquerie de délinquants, mais elle découle des fondements mêmes du système capitaliste. (François Ferrara)

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En Belgique, 6 % à peine des isolés peuvent acheter un logement

La situation en Belgique présente à la fois des similitudes et des différences avec celle des états-Unis.

Dans notre pays, avec la stagnation du pouvoir d'achat et la hausse ininterrompue de l'immobilier depuis dix ans, il devient de plus en plus difficile pour les travailleurs d'acquérir leur logement. Le prix moyen d'une habitation atteint 160 000 euros (+ 50 % sur quatre ans).

En 2003, 14 % seulement des isolés et 66 % des couples étaient capables d'acheter leur maison. Aujourd'hui, c'est à peine 6 % des isolés et 50 % des couples. Encore que, dans bien des cas, l'aide des parents est nécessaire, soit pour fournir un capital de départ, soit pour se porter garant vis-à-vis de la banque. Dans ce cas, ils mettent leur propre maison en gage pour le crédit hypothécaire de leur enfant. Sachant que pour la génération actuelle, il est de plus en plus difficile de mettre de côté, il deviendra pratiquement impossible aux travailleurs actuels d'aider leur propre enfant.

Les banques ont trouvé une solution : allonger la durée des prêts hypothécaires. Si on rembourse plus longtemps, on rembourse moins par mois, mais au final, la somme totale déboursée sera beaucoup plus importante. La durée moyenne des prêts est passée de 20 à 25 ans. Il apparaît aussi une proportion, encore faible, de prêts à 30 ans. Jusqu'ici, les prêts à 40 ans sont rares car la loi oblige que la totalité du prêt soit remboursé avant l'âge de la pension. Mais en France ou en Italie, ils sont de plus en plus nombreux.

En cas de chômage ou divorce, c'est souvent la cata

Notre législation actuelle interdit d'octroyer un prêt aux personnes dont la solvabilité (la capacité à rembourser) est trop faible. Pas de prêts de type subprime, comme aux Etats-Unis, donc. De même, contrairement aux USA, les taux variables ne peuvent généralement être revus que tous les cinq ans et dans une marge limitée (de – 2 % à + 2 %).

Mais il y a un hic : lorsque le chômage, la maladie ou le divorce entrent en jeu, la plupart des travailleurs ne savent plus rembourser. Et rien n'est prévu si les revenus du ménage viennent à chuter. La loi devrait prévoir une sorte de moratoire dans de tels cas. Les mensualités devraient être automatiquement adaptées aux nouveaux revenus.

A court terme, une crise immobilière comme celle des Etats-Unis n'est donc pas envisageable chez nous, mais une série d'éléments inquiétants doivent nous mettre en garde. C'est l'occasion de s'interroger sur la politique des autorités belges qui a toujours été – comme aux Etats-Unis — d'encourager l'acquisition de logement, au détriment du développement des logements sociaux.

Aujourd'hui, l'impossibilité croissante d'acquérir une maison et le manque chronique de logements sociaux poussent les gens à se tourner vers la location privée. Conséquence : la hausse vertigineuse des loyers, vu que la demande de logements décents dépasse fortement l'offre. C'est la raison pour laquelle on voit fleurir dans les grandes villes les logements insalubres proposés par les marchands de sommeil.

Si l'état créait des logements sociaux de bonne qualité et en suffisance, beaucoup n'achèteraient pas leur maison. Bien sûr, cela priverait les banques de la manne de profit qu'engendrent les prêts hypothécaires. Mais cela supprimerait les difficultés de plus en plus inextricables de beaucoup de familles pour trouver un logement à prix raisonnable. (F. F.)


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