mercredi 18 mai 2011

ceb Le bonheur de la Chine ! ! Les États-Unis à moins de trois mois de la faillite...

Les Usa au bord de la faillite ??? Mais combien leur coûtent donc toutes les sales guerres qu'ils déclenchent partout dans le monde depuis des dizaines d' années, la recherche et la course aux armements, les centaines de bases militaires qu'ils entretiennent partout dans le monde, leur aviation et leur flotte qui parcourent  la planète en permanence , les régimes pourris qu'ils soutiennent, les milliards de dollars qui vont au complexe-militaro-industriel ?
Les guerres enrichissent-elles, ou appauvrissent-elles les peuples, les nations ???
RoRo
 
From: Le Brasier
Sent: Wednesday, May 18, 2011 4:36 PM
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Subject: Le bonheur de la Chine ! !
 

Les États-Unis à moins de trois mois de la faillite

Ce lundi, la dette américaine dépassera son plafond de 14.294 milliards de dollars, à partir duquel l'État fédéral ne peut plus emprunter. Sans compromis entre le Congrès et la Maison-Blanche avant le 2 août, les États-Unis seront en défaut de paiement.

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Depuis plusieurs mois, le G20 et le FMI, mais aussi l'Europe, le Brésil, la Chine, et les agences de notations pressent les États-Unis d'assainir leurs déficit et dette publics démentiels. Aujourd'hui, l'État fédéral américain a le couteau sous la gorge: lundi, la dette américaine devrait toucher son plafond - déjà relevé en janvier dernier -, fixé à 14.294 milliards de dollars, et à partir duquel les États-Unis ne pourront plus emprunter.

Autrement dit, les États-Unis sont au bord de la faillite. Devant l'urgence de la situation, le secrétaire au Trésor, Tim Geithner, a donné un sursis de 30 jours supplémentaires pour permettre au Congrès de trouver un accord avec la Maison-Blanche. Ils ont donc jusqu'au 2 août prochain pour négocier un compromis : les républicains du Congrès n'accepteront pas de voter le relèvement du plafond de la dette tant que le gouvernement n'aura pas mis en place un plan de rigueur budgétaire. Les États-Unis enchaînent en effet trois années de déficit public supérieur à 10% et aucun programme concret et crédible de réduction des dépenses n'est envisagé. Pour Olivier Blanchard, chef économiste du FMI, le plan d'économies de 39 milliards de dollars accouché le 8 avril dernier est «insuffisant».

Barack Obama s'est fixé pour objectif de diminuer le déficit du budget américain de 4000 milliards de dollars au cours des douze prochaines années. Il fixe la réduction du déficit budgétaire à 2,5% du PIB en 2015, et veut qu'elle soit atteinte aux trois quart par des baisses de dépenses. Des objectifs, mais pas de moyen clairs pour les atteindre : lors d'une visite chez Facebook, le président a parlé réforme de la fiscalité.Sans donner trop de détails, il compte d'attaquer aux cadeaux fiscaux destinés aux Américains les plus riches, envisage de limiter les dépenses militaires et les aides à l'agriculture, et de tailler dans le programme de santé, pourtant très populaire, Medicare.

«L'équivalent financier d'un bombe nucléaire»

Que se passerait-il si les États-Unis ne pouvaient plus honorer leur dette, comme cela a été le cas pour la Grèce, l'Irlande, ou le Portugal ? Ce serait «l'équivalent financier d'une bombe nucléaire», s'alarme Aaron Kohli, spécialiste des bons du Trésor chez Nomura Securities. Le cataclysme mondial serait tel que les gens n'y croient pas. «Ils doivent trouver une solution, ils ne peuvent pas laisser la planète finance exploser», se rassure un analyste, qui note que les marchés financiers ne montrent pas de signes d'inquiétudes sur la capacité des autorités américaines à s'entendre.

Pour David Wyss, économiste en chef de l'agence de notation Standard and Poor's qui a récemment menacé le triple A américain, non seulement le Trésor «peut continuer à fonctionner jusqu'en août (via des manipulations comptables, NDLR)», laissant le temps au Congrès de s'entendre, mais de plus, en cas de situation critique, le gouvernement «fera passer le service de la dette en priorité».

La poste américaine au bord de la faillite

L'entreprise publique risque le défaut de paiement dès le 30 septembre. Elle réclame des assouplissements à ses contraintes pour faire face à la chute des volumes de courrier.

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La situation financière de la poste américaine est catastrophique. Au premier trimestre, l'US Postal Service (USPS), agence du gouvernement financée de ­manière indépendante sans crédits budgétaires, a encore perdu 2,2 milliards de dollars, 27% de plus qu'un an plus tôt. Voilà quatre ans que la poste est dans le rouge aux États-Unis. Et à moins que le Congrès n'intervienne, l'USPS sera en défaut de paiement d'ici à la fin septembre.

L'USPS n'a pour mission que de distribuer le courrier. L'agence ne peut compter sur des services bancaires pour compléter ses recettes tirées de l'affranchissement. Elle ne peut recourir à l'emprunt que sur autorisation du Congrès.

«Un mode d'activité flexible et durable»

Or, le plafond de 15 milliards de dollars de sa dette sera probablement atteint le 30 septembre. Le ­patron de l'agence, Patrick R. Donahoe, explique: «USPS continue de demander des réformes législatives pour trouver un mode d'activité flexible et durable.» Sans relèvement par le Congrès de son plafond d'endettement, l'USPS ne pourra plus payer ses dettes et le Trésor devrait couvrir ses engagements.

USPS demande par exemple depuis des mois de supprimer la distribution du courrier le samedi et d'augmenter le prix des timbres plus vite que l'inflation. Ces deux requêtes lui ont été refusées par le Congrès. Un rapport récent de la Commission de réglementation de la poste (US Postal Regulatory Commission) a du reste conclu que la direction de l'USPS a probablement exagéré les avantages de la suspension de la distribution le samedi et minimisé les inconvénients.

Réductions d'effectifs

La poste aux États-Unis est victime, comme dans d'autres pays, de la chute du volume de courrier. En dépit du retour de la croissance économique depuis l'été 2009, cette baisse continue. Elle a atteint 3% au premier trimestre. USPS souffre en outre de ses obligations coûteuses de service dans des zones rurales. Les coûts de l'agence sont par ailleurs grevés par le système généreux d'assurance-maladie et de retraites négocié par le syndicat de ses employés. Dans le même temps, des sociétés privées de messagerie express, comme FedEx et UPS, offrent des services de haute qualité de distribution de documents et colis qui concurrencent sévèrement l'USPS.

Pour contrôler ses coûts, la poste américaine a déjà engagé un programme de réduction d'effectifs et de fermeture de bureaux. Depuis trois ans, 130.000 postes ont été supprimés. USPS employait près d'un million de personnes en 1999, soit quasiment le double d'aujourd'hui. Patrick Donahoe a promis réduire encore de 7500 les postes de cadres au cours des prochains mois. Mais ces économies ne suffiraient pas à compenser les hausses de coûts liées à l'augmentation du prix de l'essence.

USPS est obligée par la loi de verser 5,5 milliards par an à un fonds couvrant les futures dépenses de santé de ses retraités. USPS voudrait réduire cette contrainte pour disposer d'une plus grande flexibilité financière. Les répu­blicains au Congrès demandent plutôt d'augmenter les cotisations d'assurance-maladie des employés et voudraient qu'USPS renégocie son contrat avec le syndicat en vue d'autoriser des licenciements.

Une agence de notation s'émeut du déficit américain

Le déficit budgétaire américain inquiète l'agence de notation Standard and Poor's qui a abaissé à négative la perspective de la note de la première puissance mondiale. L'agence déplore l'absence de politique claire pour remédier aux déficits budgétaires très importants.

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Après l'avertissement du mois de janvier, l'agence d'évaluation financière Standard and Poor's a abaissé ce lundi la perspective sur la dette des Etats-Unis, désormais «négative». En cause :les déficits budgétaires «très importants», le niveau d'endettement, et surtout de l'absence d'une politique claire pour y remédier. «Parce que les Etats-Unis ont, par rapport aux autres pays notés 'AAA', ce que nous considérons comme des déficits budgétaires très importants et un niveau d'endettement gouvernemental en hausse, et que le chemin pour traiter (ces problèmes) n'est pas clair, nous avons révisé notre perspective sur la note à long terme de «stable» à «négative», a indiqué S&P dans un communiqué.

«Il y a un risque réel que les responsables politiques américains ne parviennent pas à un accord sur la façon de répondre aux difficultés budgétaires à moyen et long terme d'ici à 2013; s'il n'y a pas d'accord et qu'une mise en oeuvre significative n'est pas lancée d'ici là, cela rendrait à notre avis le profil de risque des Etats-Unis significativement plus faible que celui des autres pays 'AAA'», poursuit l'agence.

Débat positif

Le Trésor américain s'est défendu en jugeant que «la perspective négative de S&P sous-estime la capacité des dirigeants des Etats-Unis à se rassembler pour répondre aux difficiles défis budgétaires du pays». «Comme le président l'a dit la semaine dernière, s'attaquer à la situation budgétaire actuelle est largement dans nos capacités en tant que pays», a ajouté Mary Miller, secrétaire adjointe au Trésor chargée des marchés financiers.

Mary Miller s'est par ailleurs réjouie d'un avis de l'agence Moody's qui «considère les paramètres du débat, avec des buts globalement semblables en ce qui concerne les niveaux de la dette gouvernementale, comme un tournant qui est positif pour la position budgétaire à long terme du gouvernement américain». Moody's qui se veut rassurante après ses inquiétudes du début de l'année, a néanmoins précisé que l'issue du débat engagé était «incertaine». Apréciation que semble avoir retenu les Bourse. En début d'après midi, la décision de Standard & Poor's a fait brutalement décrocher Wall Street et Paris. Milan perdait également plus de 3%.

 

Course contre la montre pour sauver le budget américain

Les services publics américains sont menacés de paralysie dès vendredi soir minuit si républicains et démocrates ne s'entendent pas au Congrès sur leur financement. Les positions se rapprochent mais aucun accord n'a été signé.

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Le président Barack Obama s'est lancé dans une course contre la montre pour éviter la paralysie de l'État fédéral américain. Les démocrates et les républicains doivent trouver un consensus pour voter le budget de l'Etat fédéral d'ici à la fin de la journée, avant que la dette américaine ne crève le plafond réglementaire. La date limite est fixée pour minuit ce vendredi, (6h samedi, heure de Paris). Si aucun accord n'est trouvé d'ici là, une partie des services gouvernementaux pourrait être fermé. Or, après quatre rencontres en trois jours, le président de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner et et le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid ont rapporté que leurs points de vue se rapprochaient mais que les divergences n'étaient pas encore totalement levées..

Le président des Etats-Unis se veut toutefois confiant et indique que les deux camps ont «fait quelques progrès supplémentaires» avant d'ajouter: «J'espère que nous pourrons annoncer aux Américains assez tôt que nous avons échappé à une paralysie et qu'un accord a été conclu».«Il n'y a rien de certain pour l'instant. Mais je m'attends à une réponse tôt dans la journée», a-t-il ajouté.

Possible suspension des salaires de 800.000 employés

Faute de budget, une partie des finances sera gelée et des services «non-essentiels» de l'admnistration fermés. Cette mesure pourrait concerner au moins 800.000 employés, dont le salaire serait suspendu. La paye d'une partie des militaires pourrait également être différée. Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates, a clairement jeudi laissé entendre lors d'une visite sur la base américaine de Camp Liberty, près de Bagdad, que le versement de la solde aux 2,3 millions de militaires pourrait être suspendu. «Si la paralysie du gouvernement débute le 8 (vendredi) et dure une semaine, vous aurez une moitié de paie. Si cela se poursuit jusqu'au 30, vous n'aurez pas de solde à la fin du mois», leur a-t-il expliqué, précisant que tout arriéré de salaire leur serait ensuite versé. Les militaires américains reçoivent leur solde les 15e et 30e jours du mois.

Par ailleurs, les parcs nationaux devront fermer, les visas ne seront pas délivrés et les feuilles d'impôt pas traitées.

Désaccord majeur

Le désaccord entre républicains et démocrates reste majeur. Les premiers veulent des coupes budgétaires drastiques d'au moins 61 milliards de dollars, tandis que le camp de Barack Obama défend davantage de souplesse pour permettre à l'économie de reprendre son souffle. Les républicains détiennent la majorité au Congrès, qui leur donne la possibilité de soumettre au vote une loi de finances provisoire.

Le secrétaire au trésor Timothy Geithner avait annoncé il y a quelques jours que le plafond légal de la dette serait atteint le 16 mai au plus tard, demandant au Congrès de relever le plafond.


Plan d'austérité des républicains

 

Le plan d'austérité que Paul Ryan, président républicain de la commission budgétaire de la Chambre des représentants, doit dévoiler ce mardi prévoit une réduction de 5.800 milliards de dollars des dépenses publiques américaines sur dix ans, a-t-on appris auprès d'un conseiller parlementaire.


Ce montant est à peu près six fois supérieur aux économies prévues dans le cadre du projet de budget du président Barack Obama.


Le plan de Paul Ryan, qui propose vraisemblablement une refonte des programmes Medicaid et Medicare, les deux volets de la réforme de l'assurance maladie adoptée l'an dernier, devrait emporter l'adhésion de la Chambre, qui basculé dans le camp républicain lors des élections de mi-mandat. Il a en revanche a peu de chance d'être adopté au Sénat, où les démocrates restent majoritaires.


Le projet devrait quoi qu'il en soit alimenter un débat budgétaire qui s'annonce comme l'un des thèmes majeurs de la campagne pour la présidentielle de 2012.



Djamal Benmerad
Journaliste, écrivain
Bruxelles
Portable: 00 32 (0) 471 30 11 01
http://barricades.over-blog.com
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