jeudi 12 juin 2014

Ukraine et Venezuela : le spectre du coup d’État à la Pinochet

Oui, c'est la voie chilienne, syrienne, libyenne, ukrainienne...
C'est celle utilisée par des émeutiers, fabriqués par les ricanos-otano-occidentaux européistes, qui installent, par des coups d' État, des pouvoirs "révolutionnaires" et/ou contre-révolutionnaires partout dans le monde.
Tous les pays socialistes ont connu cette situation.
Ils ont encore le Kulot de crier par la suite à l' ingérence ... des autres !
Au CHILI, Washington et la Cia étaient déjà derrière pour pousser et inspirer le fasciste Pinochet. Auparavant, ils avaient déjà fait le coup au Guatemala ...
A Kiev, ce n' est pas Poutine qui est allé encourager les émeutiers européistes. Ce sont les Anglais, les Français, les Allemands, avec leur copain Obama. Il est pourtant clair dès le départ que la Russie de Poutine ne va pas se laisser asphyxier en Mer Noir et priver de ses accès par la mainmise des fantoches qui ont pris le pouvoir à Kiev et l' Euro-dictature. C' était pousser le bouchon jusqu'aux limites d'une 3e guerre mondiale. L' Occident capitaliste joue avec le feu.
De Gaulle fut le seul dirigeant occidental à voir eu le courage de bouter les Ricains et l' Otan dehors... Depuis 60 ans, il est clair que les Ricains n'ont plus rien à faire en Europe, en Ukraine, ni en Mer noire. Qu'ils rentrent chez eux et foutent enfin la paix au reste du Monde, y compris ... en Corée.
RoRo
From: jemi.bayart
Sent: Monday, March 3, 2014 10:10 AM
Subject: Venezuela : le spectre du coup d'État à la Pinochet
Transmis par Sylvette.
Nos médias mettent en scène, "les étudiants". S'ils étaient "libres", ces journalistes -qui ignorent la déontologie liée à leur profession (ne sont-ils pas là pour dire la vérité, faisant abstraction de tout sentiment personnel), feraient état de la situation sociale de ces "étudiants" minoritaires et curieusement bien organisés dans les actions brutales.
Ils n'admettent pas que les peuples se libèrent.
Ils n'admettent pas que la majorité de la population ait accès à la santé, à l'éducation, gratuits.
En vérité, ils n'admettent pas que l'on touche à leur privilèges. Ils n'en ont que faire de leur pays, la preuve, ils soutiennent la tutelle étasunienne et ses multinationales.
Ce qui est grave, pour ne pas dire gravissime, particulièrement en France, c'est l'absence d'un État souverain alors que l'oligarchie financière est aux commandes RÉELLES du pays.
Ce pays -où je vis- n'a connu ce siècle dernier, que deux périodes d'indépendance: en 1945 et de 1958 à 1969. Puis, petit à petit, le regard des dirigeants s'est tourné vers le "Maître".
Il y a eu un léger sursaut de souveraineté, sous le gouvernement Chirac quand le représentant de l'État français -D. De Villepin- a tenu en 2003 à l'ONU un discours contre la guerre en Irak. Il s'agissait là d'un authentique diplomate, un homme d'État...
Nota: En 1958, c'est un gouvernement "socialiste" qui m'a envoyé en Algérie "pacifier" des braves gens.
           Ils ne parleront jamais de la politique éminemment positive menée par ces pays en faveur de l'Être humain.
Force est de constater que nos donneurs de leçons sont prisonniers -ces pauvres gens- des affaires, du commerce, de l'argent.
Jamais ils ne reconnaitront qu'ils ont "couvert" à tort les actions coloniales en tous lieux de pays "démocrates" , et particulièrement au Moyen-Orient.
jmb


Venezuela : le spectre du coup d'État à la Pinochet



Les « étudiants » bien pommadés et propres sur eux qui sèment la zone depuis des semaines au Venezuela contre le successeur d'Hugo Chavez – mort l'an dernier dans des conditions suspectes – commencent à s'essouffler : la période de carnaval arrive et l'attrait des plages et des défonces huppées font leur œuvre de démobilisation.

Ces petits Trissotins qui contestent la révolution de Chavez sont des privilégiés, fils de privilégiés, vivants des sous de papa, n'ayant aucune notion du monde du travail. Il est dès lors très facile de les manipuler : « Vous êtes les meilleurs, vous êtes l'élite, vous êtes le futur du pays, vous méritez mieux que ce que vous réserve ce pouvoir de la populace, la gloire vous attend. Levez-vous et balayez Maduro ! »

Derrière ces troubles, c'est le spectre d'un coup d'État orchestré par Washington qui se fait jour. Les fachos de la CIA manœuvrent pour reproduire au Venezuela leur coup du Chili. Des armes circulent, des mercenaires se tiennent prêts. Ils doivent déjà avoir leur Pinochet en réserve. L'option de l'assassinat du président successeur de Chavez, Nicolas Maduro, est activée. La CIA et ses complices au premier rang desquels les médias, tous inféodés à la droite extrême, voudraient profiter du niveau élevé d'exposition du président au cours de ses contacts directs avec la population pour s'en débarrasser radicalement. Ils trouveront bien un « Lee Arvey Oswald »...

La CIA, la droite et l'extrême-droite sud-américaine (ainsi que certains dirigeants européens) n'ont jamais digéré le virage radical vers leur émancipation de l'oppression étazunienne opérée par beaucoup d'Etats d'Amérique du Sud. Nostalgique des périodes où elle semait la terreur, la CIA veut prendre sa revanche sur le chavisme. Ce mouvement n'est pas exempt de reproches, mais il a ouvert des horizons et redonné espoir à des millions de personnes, malgré un climat international particulièrement injuste et hostile à son égard.

Feu le camarade Chavez a tout de même de très belles choses à son actif. D'abord il a foutu dehors les compagnies pétrolières rapaces étazuniennes et européennes pour rendre à son peuple le profit de cette manne pétrolière sur laquelle son pays, le Venezuela, est assis. Ensuite il a mis ces masses énormes de pognon récupéré au service de son peuple : éducation, santé, réduction des inégalités, élimination de la grande pauvreté. Enfin il a suscité partout en Amérique du sud des mouvements de libération politique de gauche qui se débarrassent enfin de la mainmise ultralibérale des multinationales et des officines étazuniennes.

Le succès de Chavez, une révolution en construction, c'est son pays décrété « territoire libre d'analphabétisme » par l'Unesco en 2005, c'est près de 60.000 nouveaux établissements, 55.000 enseignants incorporés cette année, 75.000 bibliothèques, un accès gratuit à la santé avec la coopération de Cuba, la création de dispensaires et de médecins dans les banlieues et le secteur rural, la production nationale de médicaments génériques gratuits, 178.000 Vénézuéliens pauvres récupérant la vue grâce à la mission « Miracle », le traitement du Sida gratuit, 4 millions de personnes engagées dans le sport, la reconnaissance des peuples indigènes, la distribution de terres aux paysans, 3 millions d'hectares distribués, des pensions de vieillesse à plus de 20.000 agriculteurs et pêcheurs qui ont atteint l'âge de la retraite sans avoir cotisé, la nationalisation des secteurs de l'économie qui, adossée à la hausse des prix du pétrole, ont généré d'importants revenus dont bénéficie la majorité de la population.

Il va de soi que de telles réalisations au profit du peuple n'ont pu se faire qu'au détriment des parasites. On comprend dès lors que ceux-ci veuillent se débarrasser de Maduro, cet empêcheur de magouiller en rond...

Arriba Maduro ! Arriba Venezuela !

Décadi 10 ventôse 222
http://blogs.mediapart.fr/blog/victorayoli/280214/venezuela-le-spectre-du-coup-d-etat-la-pinochet




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