lundi 28 octobre 2013

67e anniversaire des procès de Nuremberg

67e anniversaire des procès de Nuremberg

Remplaçons le gouvernement
belliciste de Harper (Canada) par un
gouvernement anti-guerre !


67e anniversaire des procès de Nuremberg
Remplaçons le gouvernement belliciste de Harper par un gouvernement anti-guerre!
  
Les impérialistes doivent être tenus responsables
de leurs crimes contre les peuples - Dougal MacDonald
  
Les crimes impunis des indutriels américains
et allemands - George Allen 

À titre d'information
Les principes de Nuremberg


67e anniversaire des procès de Nuremberg

Remplaçons le gouvernement belliciste de Harper
par un gouvernement anti-guerre!


Les accusés nazis devant le Tribunal militaire international au procès de Nuremberg, tenu du 20 novembre
1945 au 1er octobre 1946.
Cette année est le 67e anniversaire de la conclusion du Tribunal militaire international, le premier des procès de Nuremberg. Après la défaite du nazisme et de ses alliés à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le Tribunal militaire international a jugé 21 dirigeants nazis à Nuremberg. Les jugements ont été rendus le 1er octobre 1946 et les condamnés à mort ont été exécutés le 16 octobre 1946.
La défaite du fascisme en 1945 a été un point marquant de la bataille de la démocratie. Avec la défaite de l'Allemagne nazie, de l'Italie fasciste et du Japon militariste sous les coups des puissances alliées et du front uni de la résistance antifasciste dirigé par l'Union soviétique, c'est un monde uni qui sortait de la victoire des peuples sur le fascisme. Une nouvelle norme de démocratie a été créée, une démocratie qui, pour être fidèle à elle-même, ne devait plus permettre le fascisme.
Les dirigeants des puissances alliées, lors des conférences de Moscou et de Yalta, s'étaient engagés à tenir les criminels de guerre nazis responsables de leurs crimes et à les punir en conséquence. À la Conférence de Yalta, en février 1945, Staline, Roosevelt et Churchill ont convenu que le militarisme et le nazisme allemands devaient être détruits et empêchés de relever la tête.
Les principes de Nuremberg ont affirmé que les chefs d'État et les autres dirigeants politiques ainsi que les dirigeants militaires devaient être temus responsables et punis pour les crimes d'agression, les crimes contre la paix et les crimes contre l'humanité. Les principes de Nuremberg ont stipulé également que «suivre les ordres» n'était pas une défense acceptable contre les accusations de crimes de guerre.

Monument commémorative aux victimes des atrocités nazies au camp de concentration de Dachau portant l'exigence des peuples du monde de ne plus jamais permettre la montée du fascisme.
De la victoire des peuples du monde contre le fascisme sortit le mot d'ordre: « Plus jamais !» — plus jamais le fascisme ne devait pouvoir resurgir ! À cette fin, l'agression fut déclarée le crime international suprême et l'opposition sans réserve à l'agression le moyen de réaliser la paix. Le droit des nations à l'autodétermination fut reconnu par les Nations unies qui reconnurent l'égalité des nations, grandes et petites, et interdirent le recours à la menace de la force ou à l'emploi de la force contre tout État.
Bien sûr, ces principes ont été violés par les États-Unis et les autres grandes puissances sous leur influence à commencer en 1950 par l'agression contre la Corée sous l'égide des Nations unis, et plus récemment l'agression des États-Unis et de l'OTAN contre les peuples souverains d'Irak, de Yougoslavie, d'Afghanistan et de Libye. Néanmoins, les procès de Nuremberg après la Deuxième Guerre mondiale ont établi les principes du droit international qui se retrouvent dans la Charte des Nations unies.
Aujourd'hui, 67 ans après la conclusion du procès principal de Nuremberg, les États-Unis et leurs alliés, dont le Canada, mettent tout en oeuvre pour renverser toutes les conclusions de la victoire contre le fascisme. En Europe, aux États-Unis et au Canada, on assiste à une campagne pour réhabiliter des criminels de guerre nazis et pour minimiser et même discréditer et criminaliser la résistance héroïque à l'invasion et à l'occupation nazies qui ont causé des souffrances horribles aux peuples du monde et entraîné la mort de millions de personnes.
Pour donner un exemple, en Estonie, aux collines Sinimae, une célébration néo-nazie se tient chaque année, avec l'approbation de l'État, depuis 1994. À ce rassemblement néonazi, auquel des nazis de partout dans le monde participent, des symboles nazis interdits comme la croix gammée, sont brandis. Lorsque le Canada et les États-Unis marquent l'anniversaire du rétablissement de relations diplomatiques avec les pays baltes, dans un style typiquement hitlérien, ils font les louanges des forces qui se sont jointes aux nazis pendant la guerre en les appelant combattants de la liberté.
Dans le même temps, dans cette campagne de réhabilitation du nazisme, on prétend que les nazis et leurs collaborateurs étaient des « victimes du communisme totalitaire » à la mémoire desquels il faut ériger des monuments commémoratifs et leur donner une place dans les salles d'honneur. Un tel monument existe déjà aux États-Unis et de la dictature Harper a engagé le gouvernement canadien, dans un discours du Trône, à en construire un semblable à Ottawa. Le gouvernement fédéral a annoncé une subvention de 1,5 millions $ à l'organisation louche derrière ce projet. Cette subvention est nécessaire par ce que les Canadiens refusent d'appuyer un tel monument. La justification de cette tentative de renverser le verdict de l'histoire est que ceux qui ont commis ces crimes abominables contre les peuples doivent être innocentés aujourd'hui parce qu'ils « combattaient le communisme » et que la lutte contre le communisme est une cause sacrée.
Mais les Canadiens ne vont pas tolérer que soient entachées de cette manière les contributions des antifascistes canadiens à la cause de la liberté, la démocratie, la paix et la justice pendant la grande guerre antifasciste. Ils ne permettront pas que les 25 millions de Soviétiques qui sont morts pour défendre leur liberté et celle des peuples du monde soient rayés de l'histoire par des gens comme ces propagandistes hitlériens. Ils ne tolèreront pas que la dictature Harper et ses médias monopolistiques falsifient l'histoire de la façon la plus minable que l'on puisse imaginer. Ils vont s'opposer résolument à la façon dont Harper tentent de défendre les nazis et leurs collaborateurs qui ont été vaincus lors de la Deuxième Guerre mondiale.
Entre-temps, au nom de la sécurité nationale les États-Unis et leurs alliés de l'OTAN, dont le Canada, se livrent à des guerres d'agression injustifiables et commettent impunément des crimes contre la paix et des crimes contre l'humanité. Les pratiques nazies consistant à utiliser des civils comme boucliers humains, à justifier la torture et l'extradition vers la torture, à utiliser des agents provocateurs pour justifier de fausses accusations de conspiration contre des « ennemis de l'État », à cibler les minorités et à criminaliser l'opinion publique et la conscience au nom de la sécurité nationale et des valeurs sont la nouvelle normalité.
Les États-Unis, le Canada et les grandes puissances du camp de l'OTAN ont renversé le verdict de l'histoire. L'objectif immédiat des États-Unis est de sauvegarder le pouvoir de leurs monopoles et de dominer l'Europe pour ensuite dominer l'Asie. Le Canada s'associe à cet objectif de guerre des États-Unis pour que l'oligarchie financière canadienne puisse en profiter. Pour ce faire, il doit criminaliser la résistance et le droit à la légitime défense.
Le gouvernement Harper participe activement aux côtés des États-Unis à la campagne pour réhabiliter des criminels de guerre et poursuit des plans dangereux de fascisme, de militarisme et de guerre. La contestation et la dissidence politiques sont criminalisées et seuls ceux qui se soumettent à la vision harpérienne des « valeurs canadiennes » sont considérés comme dignes de recevoir des « avantages ».
Cela ne doit pas passer! La résistance à cet effort d'imposer le fascisme et la guerre peut et doit donner naissance à une démocratie moderne et nouvelle. Cette démocratie ne doit pas seulement s'appuyer sur les conclusions tirées de l'expérience de la Deuxième Guerre mondiale en affirmant le droit de résister mais elle doit permettre d'en finir avec les définitions anticommunistes de guerre froide que le néolibéralisme a ressuscitées aujourd'hui pour criminaliser toutes les aspirations d'émancipation des peuples qui veulent d'exercer un contrôle sur leur vie. Une démocratie moderne qui est à la mesure des exigences de l'époque doit garantir le droit d'être. C'est seulement ainsi que le peuple peut avoir voix au chapitre sur les questions cruciales qui se posent aujourd'hui, en particulier sur les questions de la guerre et de la paix.
La dictature Harper est en train de transformer le Canada en un État voyou qui attaque des nations souveraines militairement, économiquement et politiquement, ouvertement et secrètement, comme membre d'un bande de voyous alliés dirigée par les États-Unis. Elle agit au au mépris des normes et des lois régissant les relations internationales, ce dont elle accuse faussement de nombreux autres pays. Les Canadiens sont placés devant la tâche historique de remplacer un gouvernement de guerre, du militarisme et du fascisme par un gouvernement anti-guerre. Ce gouvernement doit défendre le droit à l'existence de tous les peuples et défendre leur droit de bâtir des sociétés selon leurs propres décisions et suivant leur propre mode de vie et matériel de pensée. Cela ferait du Canada une force pour la paix dans le monde.





1952 : La Guerre des Mercenaires - Skynet.be

users.skynet.be/roger.romain/guerredesmercenaires_1952.htm
Avec ce texte écrit, il y a quelque 60 ans, nous revenons aux sources de la guerre froide et de "l' Amérique" ...



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