lundi 6 juin 2011

cbe: L'Amérique du sud n'en fini pas de donner des cauchemars à l'oncle Sam ; Ollanta Humala a remporté l'élection présidentielle péruvienne,

Deux exemples: la gauche d' Amérique-latine combat le capitalisme et remporte des victoire. La fausse "gauche" en EURO-DICTATURE capitaliste s'aplatit devant les multinationales, le Fmi,  l'Otan, l'impérialisme et le ricanisme.
RoRo
 
 
 
Sent: Monday, June 06, 2011 5:15 PM
Subject: Un nouvel article sur le blog canaille-le-rouge.over-blog.com
 
06/06/2011 17:15:07
Un nouvel article sur le blog canaille-le-rouge.over-blog.com

Pour le capital et sa droite, ce dimanche, c'est pas l'Pérou

Repris de chez l'ami Tourtaux : L'Amérique du sud n'en fini pas de donner des cauchemars à l'oncle Sam ; cela rend le sommeil de La Canaille plus serein Ollanta Humala a remporté l'élection…

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L'Amérique du sud n'en fini pas de donner des cauchemars à l'oncle Sam ;

cela rend le sommeil de La Canaille plus serein

Ollanta Humala a remporté l'élection présidentielle péruvienne,

(avec une petite avance de 3% sur son opposante Keïko Fujimori)

Pérou : Ollanta Humala a remporté l'élection présidentielle
Le décompte de 84% des bulletins donne le candidat de gauche vainqueur avec 51,5%. Keiko Fujimori, fille de l'ancien dictateur Alberto Fujimori, obtient 48,5% des suffrages. Les derniers bureaux à devoir être pris en compte sont dans des communes rurales, a priori acquises à Humala.

Dans la nuit de dimanche à lundi, Ollanta Humala, 48ans, déjà en tête au premier tour, a célébré sa victoire en réitérant ses promesse de créer des emplois, construire des logements et offrir les services de première nécessité comme l'eau courante et l'électricité à un plus grand nombre. "C'est pour ce changement que je suis là" a t-il expliqué à ses militants réunis à Lima. Sa mesure phare consiste en la redistribution des milliards de dollars de bénéfices qu'enregistre chaque année l'industrie minière, en direction du progrès social.

Ollanta, 48 ans, est un ancien officier de l'armée qui a mené une révolte contre Fujimori en 2000. Il s'était déjà présenté à la présidence en 2006, face au centriste Alan Garcia, mais sans succès. À l'époque, son programme, anti-impérialiste, favorable aux nationalisations (dans le secteur de l'énergie) et proche des pauvres, était ouvertement à gauche et inspiré du président Chavez, venu le soutenir.

Cinq ans plus tard, Ollanta Humala a changé, cherchant à convaincre les Péruviens encore indécis de son pragmatisme à l'instar d'un Lula au Brésil, son nouveau supporter. Il a pris ses distances avec le «chavisme». Dans sa « feuille de route », il ne parle plus de nationalisations, se dit prêt à coopérer avec les Etats-Unis (dans leur plan de lutte contre la drogue). Toutefois il promet une hausse des taxes pour les compagnies minières pour financer des programmes sociaux en faveur des populations pauvres (32% de la population), celles en particulier des montagnes et de la zone amazonienne, la Selva.
Nicolas Maury

Pour le Parti communiste péruvien, avec la victoire du candidat de gauche Ollanta Humala aux présidentielles, « commence une nouvelle étape dans l'histoire de notre pays »

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



D'après les résultats partiels, après décompte de près de 85% des bulletins et avant le dépouillement dans les zones rurales acquises à la gauche, le candidat de gauche Ollanta Humala est élu président du Pérou avec 51,5% des voix contre 48,5% pour Keiko Fujimori, fille du dictateur Fujimori et candidate du statu quo libéral.



Cette nouvelle victoire pour la gauche latino-américaine ne peut qu'être saluée par les communistes et progressistes, après dix ans de dictature fujimoriste et dix ans de libéralisme échevelé, et face à la menace d'un retour au « libéralisme autoritaire » des années 1990.



Reste à savoir si la politique économique menée par le futur président Humala, par ailleurs sans majorité parlementaire, se rapprochera d'une politique de lutte contre le pouvoir du capital, comme en Bolivie, au Vénézuela ou en Equateur, ou alors d'une politique d'accompagnement du capital, comme au Brésil, modèle mis en avant ces dernières semaines par le candidat de gauche. Voici ci-dessous le communiqué du Parti communiste péruvien à l'annonce de la victoire de Ollanta Humala.


AC


Puis le communiqué du PCP :


ganamos

Une nouvelle étape commence pour le Pérou



Ce fut une rude bataille, mais en fin de compte nous avons vaincu la peur, l'immobilisme, la mafia et les manipulateurs acharnés des vrais pouvoirs qui ont mis tous leurs œufs dans le même panier de la candidate fujimoriste pour empêcher le triomphe d'Ollanta Humala.



Avec l'indiscutable triomphe électoral d'Ollanta Humala commence une nouvelle étape dans l'histoire de notre patrie. Nous avons écarté les secteurs néo-libéraux du contrôle du gouvernement, et pour la première fois dans l'histoire de notre patrie, nous avons la grande opportunité de constituer un gouvernement qui défende les intérêts nationaux et devienne un véritable représentant de la majorité, de ceux qui furent écartés par la droite néo-libérale des bénéfices de la croissance économique.



Nous nous trouvons face à une responsabilité historique et nous devons donc être cohérents et conséquents avec le mandat populaire que nous avons reçu. Nous savons que cela ne sera pas facile et que la gouvernabilité du pays dépendra beaucoup de l'attitude qu'adoptera le pouvoir économique, le véritable pouvoir qui a agi lors de ce second tour comme l'axe autour duquel ont convergé les forces conservatrices opposées au changement. Nous espérons que les voix alarmistes qui cherchaient à créer un climat de méfiance sur les questions économiques s'engageront avec sens de la responsabilité pour la patrie et reconnaîtront le mandat populaire légitime sorti des urnes.



Nous ne nous faisons pas beaucoup d'illusions, car nous connaissons la nature réactionnaire de la bourgeoisie péruvienne, et c'est pourquoi nous avons le devoir et la responsabilité politique d'assurer le droit à gouverner obtenu par Ollanta Humala.



Ollanta Humala, considérant de façon responsable les résultats du premier tour, a présenté la nécessité d'avancer vers un gouvernement de concertation nationale, où se pose comme tâche prioritaire d'articuler la croissance économique avec l'intégration sociale. C'est-à-dire qu'il s'agit de donner forme à un gouvernement de concertation nationale pour garantir le changement dans la liberté et la démocratie.



Mais nous sommes aussi fermes en affirmant que la première concertation à rechercher est avec le peuple. Cela doit se refléter dans la composition du cabinet ministériel et dans l'importance que le nouveau gouvernement d'Ollanta Humala émette des signaux clairs qu'il y aura un changement de cap pour ce qui est des priorités gouvernementales.



Nous devons prendre des mesures concrètes dans la mise en œuvre de nos propositions électorales : retraite à 65 ans, augmentation du salaire minimum, lutte frontale contre la corruption, création d'emplois, adoption de la nouvelle loi du Travail, en finir avec la précarité et les contrats temporaires, réforme fiscale, impôts sur les sur-profits des entreprises minières, renforcement de la démocratie, dialogue permanent avec le peuple, etc.

C'est sur cette base que nous constituerons un gouvernement cohérent et conséquent avec la proposition de changement. Et voilà l'engagement des communistes, travailler pour que les promesses électorales, pour lesquelles le peuple péruvien a voté, deviennent réalité.




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