lundi 26 octobre 2009

Quand Obama décrète la loi martiale aux USA....

 

From: Comité Valmy
Sent: Monday, October 26, 2009 10:45 AM
Subject: Quand Obama décrète la loi martiale aux USA


Grippe H1N1 : Obama proclame un état d'urgence sanitaire aux USA 24/10/2009-[17:26] - AFP

WASHINGTON, 24 oct 2009 (AFP) - Le président américain Barack Obama a proclamé un état d'urgence sanitaire aux Etats-Unis concernant l'épidémie de grippe H1N1, qualifiée de situation "d'urgence nationale", après le décès de plus de 1000 personnes dans le pays, a annoncé samedi la Maison Blanche.


Quand Obama décrète la loi martiale aux USA

- Texte publié le 06.05.2009 sur le blog indignites

John Smith, la soixantaine bien sonnée, rentrait chez lui à pieds dans la pénombre, le nez et la bouche protégés par un masque de chirurgien. Il frissonna en entendant les pas de la patrouille et pria le ciel de ne pas être interpellé : personne n'avait le droit de sortir après le couvre-feu mais il était médecin, il disposait donc d'une autorisation et tout était absolument en règle.

Il se souvint de la vie calme et tranquille qu'il avait menée jusqu'alors, entre sa femme et ses deux filles adultes un peu godiches que rien ne semblait pouvoir déloger, et à quel point il avait été à des lieues d'imaginer qu'un jour on l'aurait emmené au poste de police comme un criminel après une telle interpellation, comme ça c'était produit le mois dernier. Il lui avait alors fallu se justifier, promettre qu'il n'assistait à aucun rassemblement, expliquer pourquoi sa carte, à son avis, n'avait pu être validée par leur lecteur, il avait négligé de faire la mise à jour de la puce recommandée par le gouvernement. Il avait été relâché à l'aube après vérifications et longues attentes ; il n'y avait pas eu de conséquences graves mais cette mésaventure l'avait troublé au plus haut point.

Le pays entamait sa huitième semaine de Loi Martiale, Obama avait déplacé des troupes en Louisianne pour maintenir l'ordre troublé par des groupements d'anarchistes reliés à de vagues réseaux terroristes, et il avait fallu mater les manifestations organisées par les syndicalistes pour protester contre les conséquences désastreuses sur la vie des citoyens, de ce black out général qui semblait injustifié aux yeux de beaucoup. Les écoles et les églises étaient fermées, les rassemblements interdits : chacun est prié de garder pour soi microbes et virus. Les ouvriers eux, avaient osé, braver l'armée ici et là, lorsqu'ils voyaient, impuissants, que leurs patrons fermer les usines, empochaient des magots et allaient les investir ailleurs. Ils avaient été arrêtés et rossés, des troupes intervenaient ainsi lorsqu'une émeute se produisait quelque part.

John Smith, le médecin, le père de famille tranquille et paroissien modèle de la banlieue de Trenton avait été républicain jusqu'à soutenir Bush Jr. dans sa volonté d'exporter la démocratie et la liberté chez ces sauvages d'Irakiens à coups de bombes. Nom de D... il avait vu les deux tours s'écrouler, de ses yeux, de l'autre rive du fleuve, avec plein d'autres curieux qui s'étaient amassés là avec lui pour observer, incrédules, le feu qui ravageait les gratte-ciels, et il en avait perdu le sommeil pendant des mois. Et Bush avait raison. C'était un bon baptiste, comme lui, que Dieu le guide, on allait nettoyer Saddam et Ben Laden et God bless America !

A présent il n'était plus très sûr. Il avait voté Mc Cain sans convictions, pensait qu'Obama pourrait avoir des sympathies communistes et craignait pour l'avenir du pays, avec cette crise et cette grippe bizarre qui ne se répandait pas tant que ça après tout. John se sentait pris d'une profonde nostalgie pour l'époque de son enfance et pour les tartes aux pommes de sa mère, qu'aucune autre femme n'a jamais pu égaler sur ce point. Obama allait-il sauver l'Amérique ? Il semblait à John Smith que les prévisions pessimistes de l'OMS et le classement de la pandémie au niveau 6 étaient largement surestimées, pourtant, c'est cet état d'alerte qui résonne à présent comme un pétard mouillé, combiné à l'Authorization Rights de 2007, qui a permis au gouvernement d'instaurer la loi martiale dans le pays. Une angoisse diffuse crispait l'estomac de John Smith lorsqu'il pensait à l'avenir.

La patrouille approchait, instinctivement, le médecin fit une manoeuvre désespérée pour se fondre dans l'ombre d'un porche mais tout à coup, deux soldats firent irruption devant lui. Il s'entendit dire, d'une voix blanche :

- Bonsoir Monsieur. D'où venez-vous et où allez-vous ? Vous avez une autorisation pour sortir après le couvre-feu ? Votre carte d'identité s'il vous plaît.

John plongea la main à l'intérieur de son pardessus pour en sortir son portefeuille et il fut immédiatement mis en joue par deux mitraillettes surgies de nulle part. Dans la nuit déserte, avec tous les luminaires éteints, John ressentit un grand moment de peur et de solitude face à ces militaires qui avaient désormais tous pouvoirs sur lui. Il sortit lentement la main de sa poche et, comme pour prouver sa grande honnêteté, tendit son portefeuille tout entier à son interlocuteur, qui le saisit et le fouilla.

- Je suis médecin. J'étais à River Street, une petite urgence.
- Une petite urgence ?
- Oui, je veux dire : rien de grave. Un gamin qui s'est ouvert le bras en tombant d'un arbre, il a suffi de quelques points de suture...

John s'interrompit brusquement. Il n'y avait rien de plus ajouter, en un moment de stress, il en avait déjà trop dit. Après tout, il était médecin et sa profession exigeait, qu'il puisse se déplacer à tout instant pour soigner ses malades un point c'est tout. Il n'était pas un terroriste ! Pourquoi se justifier sans cesse ? Il habitait ce quartier depuis quarante ans, ces contrôles étaient humiliants.

Le soldat emporta la carte d'identité et le permis de conduire de John à quelques pas de là, jusqu'à cet ordinateur qu'ils promenaient avec eux, pour vérifier tout ça avec les bases de données centrales. Les soldats n'avaient toujours pas baissé leur fusil. Un autre insista

- L'identité du patient ?

John Smith, déjà las et ne pensant qu'à en finir, se soumit sans résistance :

- Le jeune Lindbergh au 32 River Street.
- Merci, un instant s'il vous plaît.

John se demandait si ils allaient vérifier cette histoire de gamin blessé. Il avait dit la vérité, il ne craignait donc rien. Mais lorsqu'il vit le soldat insérer sa carte d'identité dans le lecteur électronique, il se mit à craindre que pour une raison quelconque la puce ne révèle quelque chose de terrible sur son compte aux soldats, ou que le lecteur n'affiche un truc du genre :"Amenez ce gars au poste right now"

- Vous avez été interpellé le mois dernier ?

John acquiesca d'un air inquiet.

- Tout est en ordre.

Les soldats baissèrent leur armes, John se sentit profondément soulagé.

- On vous appelle souvent pour des urgences ?

Il répondit, avec comme un reproche dans la voix :

- Je ne traite plus que ça, des urgences. Les patients ne peuvent plus venir me consulter, c'est donc moi qui les visite. C'est pour cela que j'ai une autorisation, et ce soir j'aurais dû être tranquille car je ne suis pas de garde mais ces gens m'ont appelé et comme c'est à deux pas je m'y suis rendu à pieds.

Le militaire l'interrompit :

- Vous reportez tous les cas de H1N1 soupçonnés ou avérés que vous êtes amenés à rencontrer aux autorités sanitaires comme l'exige la loi ?

Rien qu'à la tournure de la phrase, John Smith se dit que le soldat récitait. Il avait à faire à un gars pas forcément très futé, qui suit une procédure bien établie mais qui allait pas lui chercher des poux comme celui de l'autre patrouille, qui avait fini par l'embarquer pour un tas d'obscures vérifications nocturnes annexes. Ce type là, au moins, il suffisait juste de répondre par oui ou non c'était facile.

- Oui Monsieur.

Le soldat lui rendit enfin son portefeuille :

- Rentrez chez vous, Monsieur

John Smith le rangea dans sa poche.

- Merci Monsieur, bonne soirée.

En rentrant chez lui à grand pas, John Smith se demandait si la loi martiale serait un jour levée, si les choses redeviendraient jamais "comme avant", avant la pandémie, avant la crise, ou mieux encore, avant le 11/09/2001.


Grippe A / H1N1 : aux USA les opposants à la vaccination obligatoire paieront le prix fort !

http://www.agoravox.tv/article.php3 ?id_article=23513

Une nouvelle loi votée dans l'Etat du Massachusetts impose 1000 dollars d'amende par jour et une peine privative de liberté pour refus de vous soumettre à la force publique si les autorités décrétent l'Etat d'urgence en matière de santé publique. La polémique portant sur les vaccinations contre la grippe porcine prend de l'ampleur un peu partout. Les autorités américaines notamment, savent que beaucoup de leurs concitoyens sont extrêmement inquiets au sujet de la sécurité de ce vaccin fabriqué à la va vite et cherchent à contrer les contestataire par des lois coercitives. Reste à savoir maintenant si nous glisserons à notre tour subrepticement dans cette voie. Après l'avoir suggéré publiquement et "pris la température", ces temps ci les autorités cherchent plus à convaincre par la propagande médiatique qu'à contraindre. A celles et ceux qui veulent disposer librement de leur corps, ne baissons pas la garde !




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