mardi 28 juillet 2009

Honduras - Déclaration du Parti communiste du Canada - Statement of the Communist Party of Canada

 

From: Antonio Artuso
Sent: Tuesday, July 28, 2009 6:52 AM
To: 00-artusoantonio
Subject: Honduras - Déclaration du Parti communiste du Canada - Statement of the Communist Party of Canada


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Déclaration émise par le Parti communiste du Canada

290A Danforth Ave., Toronto, ON M4K 1N6

Tél. : (416) 469-2446 (v) - Courriel : info@cpc-pcc.ca - Internet : www.communist-party.ca

 

 

Pour mettre fin au coup d'État au Honduras

le Canada doit agir maintenant!

 

Un mois s'est écoulé depuis le coup d'État du 28 juin au Honduras, par lequel le président élu, Manuel Zelaya, a été démis de ses fonctions et exilé, alors que l'un des dirigeants du coup d'État, Roberto Micheletti, a été mis à sa place soi-disant comme "président intérimaire".  En dépit de cela, des manifestations de protestation, des grèves générales en cours dans le pays, et de la condamnation internationale unanime, y compris la suspension du Honduras de l'Organisation des États américains (OEA), les dirigeants du coup d'État se maintiennent au contrôle du pays.

Le Canada et les autres États impérialistes - les États-Unis en premier - ont d'abord été forcés de se dissocier publiquement du coup d'État.  Mais la secrétaire d'État états-unienne, Hillary Clinton, et le gouvernement Harper, à Ottawa, refusent d'exiger le retour de Zelaya au pouvoir, et, par conséquent, les échanges commerciaux et la fourniture d'aide économique se poursuivent.  Comme l'a dit un analyste, «si l'administration Obama voulait vraiment mettre fin à ce coup d'État, il lui suffirait de donner un coup de téléphone!»

En effet, l'allégation selon laquelle le gouvernement états-unien n'a pas été étroitement impliqué dans le coup d'État ne tient pas debout.  La majorité des membres du commandement de l'armée hondurienne et des autres hauts fonctionnaires de l'État ont été formés aux États-Unis (entre autres à la célèbre «École des Amériques»).  L'armée et les services d'intelligence états-uniens savent tout ce qui se passe au Honduras et dans les autres États faibles de type néo-colonial de la région.  Quant à la mafia terroriste, d'origine cubaine, appuyée par les États-Unis et basée à Miami, a des liens étroits avec l'oligarchie hondurienne, y compris par leur participation au lucratif commerce des drogues.

L'impérialisme joue double jeu quand il fait, d'une part, de grandes déclarations contre le coup d'État, alors qu'il applaudit en privé les auteurs de ce coup, en les protégeant de toute pression internationale concertée, donnant ainsi aux putschistes le temps d'étouffer la résistance locale et de consolider leur emprise inconstitutionnelle sur le pouvoir.

Et la raison est simple : le Honduras est un terrain d'essai pour de nouvelles tactiques servant à renverser des gouvernements socialistes, anti-impérialistes, progressistes ou d'orientation de gauche en Amérique latine, qui tiennent compte des conditions actuelles et qui sont différentes de celles des années 1950, 60 et 70, alors que les coups d'État appuyés et conçus par les États-Unis se multipliaient dans tout l'hémisphère des Amériques.

Le président Zelaya a perdu la faveur de la classe dirigeante du Honduras et de ses alliés états-uniens quand il a commencé à adopter des politiques plus indépendantes et plus favorables au peuple, quand il s'est fortement opposé à la privatisation de HonduTel et d'autres entreprises de services publics, quand il a développé ses liens diplomatiques, économiques et politiques avec Cuba, avec le Venezuela et avec d'autres États progressistes, pour ensuite rejoindre l'ALBA (Alternative bolivarienne pour les Amériques).  Lorsque les cercles oligarchiques au sein de l'État (les forces armées honduriennes, le système judiciaire et le Congrès) ont conclu qu'ils avaient perdu le contrôle effectif de Zelaya, et qu'un grand pourcentage de travailleuses/eurs, de paysannes/ans et de pauvres avait commencé à prendre forme, ils ont décidé le moment était venu d'agir.

Le Parti communiste du Canada se joint aux mouvements ouvrier, progressite et aux autres organisations démocratiques pour condamner clairement et sans équivoque le coup d'État au Honduras et pour exiger le rétablissement immédiat du président Manuel Zelaya à ses fonctions et l'arrestation et le châtiment des responsables du coup d'État.  Nous exigeons également que le gouvernement du Canada condamne les attaques brutales du régime contre les travailleuses/eurs, les jeunes et les autres citoyennes/ens honduriennes/iens opposées/és au coup d'État, et exige que les leaders du coup d'État se rendent et rétablissent immédiatement à son poste légitime le président élu démocratiquement, sans conditions.  Ces demandes doivent être combinées aux mesures suivantes:

  • cesser tous les programmes d'aide au Honduras, directs ou appuyés par l'État, qui profitent à l'oligarchie;
  • cesser les relations diplomatiques avec le Honduras et déclarer l'ambassadeur hondurien au Canada persona non grata; et
  • imposer des sanctions économiques, politiques et militaires généralisées contre le Honduras

 

Toutes ces mesures seront nécessaires et pourront suffire si les positions du Canada sont traduites par des actes réels.  Nous sommes convaincus que le peuple hondurien, au moyen de l'appui et de la solidarité des peuples du monde, réussira à renverser ce coup d'État, à vaincre les machinations actuelles et futures de l'oligarchie et de ses appuis impérialistes!

 

 

 

 

Issued by the Communist Party of Canada

290A Danforth Ave., Toronto, ON   M4K 1N6

416-469-2446 (v); info@cpc-pcc.ca;   www.communist-party.ca

 

 

End the Coup in Honduras!

Canada Must Act Now!

 

One month has passed since the June 28th coup d'état in Honduras which drove elected President Manuel Zelaya from office and into exile, installing one of the coup leaders, Roberto Micheletti as "Interim President" in his place. And yet despite street protests and general strikes inside the country, and unanimous international condemnation, including Honduras' suspension from the Organization of American States (OAS), the coup leaders remain in control.

Canada and the other imperialist states – the United States in the first instance – were forced at first to publicly disassociate themselves from the coup. But U.S. Secretary of State Hillary Clinton and the Harper government in Ottawa are refusing to insist on the return of Zelaya to power, and economic trade and aid grants continue to flow. As one commentator said recently, 'if the Obama Administration really wanted to end the coup, they could do it with one phone call'!

Indeed, the claim that the U.S. government was not intimately involved in the coup holds no water. Most of the Honduran army command and other high state officials were trained in the U.S. (including at the notorious "School of the Americas"); the U.S. military/intelligence apparatus knows everything that goes on in Honduras and other weak, neo-colonial states in the region; and the U.S.-sponsored, terrorist ex-Cuban mafia based in Miami have extensive ties with the Honduran oligarchy, including involvement in the lucrative drug trade.

Imperialism is playing an elaborate shell game: making verbal pronouncements against the coup but privately applauding the coup leaders and shielding them from real concerted international pressure, thus giving the putchists time to snuff out domestic resistance and consolidate their unconstitutional grip on power.

And the reason is simple: Honduras is a training ground to work out new tactics to depose socialist, anti-imperialist and other progressive or left-leaning governments in Latin America under present-day conditions, compared to those of the 1950s, 60s and 70s when U.S.-backed and engineered coups proliferated  across this Hemisphere.

President Zelaya lost favour with the Honduran ruling class and its U.S. backers when he began to embrace more independent and pro-people policies, came out strongly against the privatization of HonduTel and other public utilities, expanded diplomatic, economic and political relations with Cuba, Venezuela and other progressive states, and then moved to join the Bolivarian Alternative for the Americas (ALBA). When the oligarchic circles within the state (the Honduran Armed Forces, the court system, and the Congress) concluded they had lost effective control over Zelaya, and that a mass constituency of workers, peasants and the poor was beginning to take shape, they decided the time had come to act.

The Communist Party of Canada joins with labour, progressive and other democratic organizations in clearly and unambiguously condemning the coup d'état in Honduras and demanding the immediate re-instatement of President Manuel Zelaya, and the arrest and punishment of the coup leaders. We also demand that the Government of Canada condemn the regime's brutal attacks against workers, youth and other progressive Hondurans opposing the coup d'état, and demand that the coup leaders immediately surrender power and restore the democratically-elected President to his rightful office, without conditions. These demands must be combined with the following actions:

  • halting all direct and state-supported aid programs to Honduras that benefit the oligarchy;
  • ending diplomatic relations with Honduras and declaring its Ambassador to Canada persona non grata; and
  • imposing comprehensive economic, political and military sanctions against Honduras

 

Nothing short of these measures will suffice, if Canada's words are to be matched by real deeds. We remain confident that the Honduran people, with the support and solidarity of the people of the world, will succeed in overturning this coup d'état, defeating this and other machinations of the oligarchy and its imperialist backers!




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