samedi 18 juillet 2009

Fidel Castro - La mort du coup d'État ou la mort des Constitutions - The Coup Dies or Constitutions Die - Muere el golpe o mueren las Constituciones

 

From: Antonio Artuso
Sent: Saturday, July 18, 2009 2:21 AM
To: 00-artusoantonio
Subject: Fidel Castro - La mort du coup d'État ou la mort des Constitutions - The Coup Dies or Constitutions Die - Muere el golpe o mueren las Constituciones


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Fidel Castro - La mort du coup d'État ou la mort des Constitutions

Fidel Castro - The Coup Dies or Constitutions Die

Fidel Castro - Muere el golpe o mueren las Constituciones

 


From: Consul Montreal [mailto:seconcgc@bellnet.ca]
Sent: Friday, July 17, 2009 4:12 PM
To: Consul Montreal
Subject: Reflexiones del compañero Fidel: LA MORT DU COUP D'ÉTAT OU LA MORT DES CONSTITUTIONS; THE COUP DIES OR CONSTITUTIONS DIE; MUERE EL GOLPE O MUEREN LAS CONSTITUCIONES

 

 

Réflexions du compañero Fidel

 

LA MORT DU COUP D'ÉTAT OU LA MORT DES CONSTITUTIONS

 

Les pays de l'Amérique latine luttaient contre la pire des crises économiques de l'histoire dans le cadre d'un ordre institutionnel relatif.

Tandis que le président des États-Unis, Barack Obama, en visite à Moscou pour aborder des sujets cruciaux en matière d'armes nucléaires, déclarait que le seul président constitutionnel du Honduras était Manuel Zelaya, l'extrême droite et les faucons se livraient à Washington à des manœuvres dans le but de le faire négocier un pardon humiliant au titre des illégalités qui lui sont attribuées par les putschistes.

Il était évident que cet acte équivaudrait auprès de son peuple et du monde à sa disparition de la scène politique.

Nul ne doute que lorsque Zelaya a annoncé sa rentrée le 5 juillet il était décidé à honorer sa promesse de partager avec son peuple la brutale répression putschiste.

Le président hondurien était accompagné de Miguel d'Escoto, président pro tempore de l'Assemblée générale des Nations Unies, de Patricia Rodas, ministre hondurienne des Relations extérieures, et d'un journaliste de la chaîne Telesur, entre autres, soit au total neuf personnes. Zelaya a maintenu sa décision d'atterrir. Je sais qu'en plein vol, alors qu'il s'approchait de Tegucigalpa, on l'a mis au courant des images transmises par Telesur, au moment où la foule énorme qui l'attendait à l'extérieur de l'aéroport était attaquée par les militaires à l'aide de gaz lacrymogènes et de fusils automatiques.

Sa réaction immédiate a été de demander de prendre de la hauteur afin de dénoncer les faits à travers Telesur et d'exiger aux chefs de la troupe de mettre fin à la répression. Il les informa par la suite qu'il allait atterrir. Le haut commandement ordonna alors d'obstruer la piste. Ce qu'ont fait, en quelques secondes, les véhicules de transport motorisés.

Le Jet Falcon survola trois fois, à faible hauteur, l'aéroport. D'après les experts, le moment le plus tendu et dangereux pour les pilotes de petits avions rapides, comme celui où voyageait le président, c'est quand ils réduisent la vitesse pour toucher la piste. Aussi, je pense que cette tentative de rentrer au Honduras a été audace et courageuse.

S'ils voulaient le juger au titre de soi-disant délits constitutionnels, pourquoi l'ont-ils interdit d'atterrir ?

Zelaya sait que la Constitution du Honduras ainsi que le droit des peuples d'Amérique latine d'élire leurs gouvernants étaient en jeu.

Le Honduras est aujourd'hui non pas seulement un pays occupé par les putschistes mais aussi un pays occupé par les forces armées des États-Unis.

La base militaire de Soto Cano, connue aussi sous le nom de Palmerola, située à moins de 100 kilomètres de Tegucigalpa, fut réactivée en 1981 sous l'administration de Ronald Reagan. Elle fut utilisée par le général Oliver North alors qu'il dirigea la sale guerre contre le Nicaragua ; le gouvernement des États-Unis mena depuis cette base les attaques contre les révolutionnaires salvadoriens et guatémaltèques au prix de dizaines de milliers de vies.

C'est là qu'est stationnée la Force opérationnelle mixte Bravo des États-Unis, formée d'éléments des trois armées et occupant 85 pour 100 de la surface de la base. Eva Golinger fait connaître son rôle dans un article publié sur le site numérique Rébellion le 2 juillet 2009, intitulé Base militaire US au centre du coup d'État perpétré au Honduras. Elle y explique que « la Constitution du Honduras n'admet pas légalement la présence militaire étrangère dans le pays. Un accord « verbale » entre Washington et le Honduras y autorise l'importante et stratégique présence des centaines de militaires états-uniens, en vertu de cet accord « semi permanent ». Il a été conclu en 1954 dans le cadre de l'aide militaire offerte par les États-Unis au Honduras… le troisième pays le plus pauvre de l'hémisphère ». Et d'ajouter : « … l'accord qui justifie la présence militaire des États‑Unis dans ce pays centre‑américain peut être annulé sans avis préalable. »

Soto Cano est d'ailleurs le siège de l'Académie d'aviation du Honduras. Une partie des membres de la force opérationnelle militaire états-unienne est formée de soldats honduriens.

Quel est l'objectif de la base militaire, des avions, des hélicoptères et de la force opérationnelle des États-Unis au Honduras ? Il ne fait aucun doute qu'elle sert exclusivement à être utilisée en Amérique centrale. La lutte contre le trafic de stupéfiants n'exige pas de telles armes.

Si le président Manuel Zelaya n'est pas restitué dans son poste, une vague de coups d'État menace de balayer un bon nombre de gouvernements d'Amérique latine ou alors ceux-ci resteront à la merci des militaires de l'extrême droite, formés dans la doctrine de sécurité de l'École des Amériques, experte en tortures, guerre psychologique et terreur. L'autorité de nombre de gouvernements civils d'Amérique centrale et du Sud serait minée. Les temps ténébreux de jadis ne sont pas très loin. Les militaires putschistes ne feraient même pas attention à l'administration civile des États-Unis. Cela pourrait s'avérer très négatif pour un président qui, comme Barack Obama, veut améliorer l'image de ce pays. Le Pentagone obéit formellement au pouvoir civil. Les légions, à l'instar de ce qui s'est passé à Rome, n'ont pas encore pris les rênes de l'empire.

Il ne serait pas compréhensible que Zelaya accepte maintenant des manœuvres dilatoires qui ne feraient qu'épuiser les considérables forces sociales qui le soutiennent et qui ne conduisent qu'à une usure irréparable.

Le président illégalement renversé ne cherche pas le pouvoir. Il défend un principe et comme l'a dit Martí : « Un principe juste depuis le fond d'une caverne est plus puissant qu'une armée ».

 

 

Fidel Castro Ruz

Le 10 juillet 2009

18 h 15

 

 

Reflections by Comrade Fidel

 

THE COUP DIES OR CONSTITUTIONS DIE

 

The countries of Latin America were struggling against history's worst financial crisis within relative institutional order.

 

When US President Barack Obama -- while on a trip to Moscow to discuss vital topics on the subject of nuclear weapons -- was declaring that the only constitutional president of Honduras was Manuel Zelaya, the ultra right-wing and the hawks in Washington were making manoeuvres for Zelaya to negotiate a humiliating pardon for the illegalities attributed to him by the perpetrators of the coup.

 

It was obvious that before his people and the world such an act would be tantamount to his disappearance from the political stage.

 

It is a proven fact that when Zelaya announced he would be returning on July 5th, he had decided to fulfil his promise to share the brutal repression of the coup with his people.

 

Travelling with the president was Miguel d'Escoto, the president pro tempore of the UN General Assembly, along with Patricia Rodas, the Honduran foreign minister, a Telesur journalist and others, a total of 9 persons.  Zelaya maintained his decision to land.  I know for a fact that in mid-flight, when they were nearing Tegucigalpa, he was informed from the ground about Telesur broadcasting the moment when the enormous mass of people awaiting him outside of the airport was being attacked by soldiers with tear gas and automatic rifles fire.

 

His immediate reaction was to request that they took up altitude in order to denounce the events on Telesur and to demand of the commanding officers of those troops that they ceased the repression.  Then he informed them that he would carry on with the landing.  The high command then ordered the landing strip to be blocked.  In a matter of seconds, motorized transport vehicles were obstructing the runway.

 

The Falcon jet made three passes, at a low altitude, over the airport.  Specialists explain that the tensest and most dangerous moment for pilots is when fast, small planes -- like the one carrying the president -- reduce speed for touchdown.  That's why I think that attempt to return to Honduras was audacious and brave.

 

If they wanted to put him on trial for alleged constitutional crimes, why not allow him to land?

 

Zelaya knows that it was not only the Constitution of Honduras what was at stake, but also the right of the peoples of Latin America to elect the people who govern them.

 

Today Honduras is not just a country occupied by a coup, but it is also a country occupied by the armed forces of the United States.

 

The military base at Soto Cano, also known by its name of Palmerola -- located less than 100 kilometres from Tegucigalpa and reactivated in 1981 under the Ronald Reagan administration -- was used by Colonel Oliver North when he was running the dirty war against Nicaragua, and from there the US government directed the attacks against the Salvadoran and Guatemalan revolutionaries that cost tens of thousands of lives.

 

That is the location of the US Joint Task Force-Bravo -- made up of personnel from the three forces -- that occupies 85 percent of the area of the base.  Eva Golinger reveals its role in an article published on Rebelión web site on July 2, 2009, entitled "The US military base in Honduras at the centre of the coup".  She explains that "the Constitution of Honduras does not legally allow for foreign military presence in the country.  A 'handshake-like' agreement between Washington and Honduras authorizes the important and strategic presence of hundreds of US soldiers on the base, under a 'semi-permanent' deal.  The agreement was reached in 1954 as part of the military aid the United States was offering Honduras…the third poorest country in the hemisphere."  She adds that "…the agreement that allows the military presence of the United States in the Central American country can be removed with no notice given".

 

Soto Cano is also home of the Aviation Academy of Honduras.  The components of the US military task force are partly made up of Honduran soldiers.

 

What is the objective of the military base, the planes, the helicopters and the US task force in Honduras?  Without any doubt they are only adequate for use in Central America.  The war on drug trafficking does not require those weapons.

 

If President Zelaya is not returned to his position, a wave of coups threatens to sweep away many Latin American governments, or these will be at the mercy of the ultra right-wing military, educated in the security doctrine of the School of the Americas, an expert in torture, psychological warfare and terror.  The authority of many civilian governments in Central and South America will become weakened.  Those dark days are not very far back in time.  The military perpetrators of the coup would not even pay any attention to the civilian administration of the United States.  It can be very negative for a president who wants to improve that country's image, like Barack Obama does.  The Pentagon formally obeys the civilian power.  The legions have not yet taken over control of the empire as they did in Rome

 

It would not be understandable for Zelaya to now admit to stalling manoeuvres that would wear out the considerable social forces that support him and only lead to an irreparable attrition.

 

The illegally overthrown president does not seek power, but he defends a principle, and as Marti said: "One just principle from the depths of a cave can be mightier than an army."

 

 

 

Fidel Castro Ruz

July 10, 2009

6:15 p.m.

 

Reflexiones del compañero Fidel

 

MUERE EL GOLPE O MUEREN LAS CONSTITUCIONES

 

Los países de América Latina luchaban contra la peor crisis financiera de la historia dentro de un relativo orden institucional.

 

Cuando el Presidente de Estados Unidos Barack Obama, de viaje en Moscú para abordar temas vitales en materia de armas nucleares, declaraba que el único presidente constitucional de Honduras era Manuel Zelaya, en Washington la extrema derecha y los halcones maniobraban para que éste negociara el humillante perdón por las ilegalidades que le atribuyen los golpistas.

 

Era obvio que tal acto significaría ante los suyos y ante el mundo su desaparición de la escena política.

 

Está probado que cuando Zelaya anunció que regresaría el 5 de julio, estaba decidido a cumplir su promesa de compartir con su pueblo la brutal represión golpista.

 

Con el Presidente viajaban Miguel d´Escoto, presidente pro témpore de la Asamblea General de la ONU, y Patricia Rodas, la canciller de Honduras, así como un periodista de Telesur y otros, hasta 9 personas. Zelaya mantuvo su decisión de aterrizar. Me consta que en pleno vuelo, cuando se aproximaba a Tegucigalpa, se le informó desde tierra sobre las imágenes de Telesur, en el instante que la enorme masa que lo esperaba en el exterior del aeropuerto, estaba siendo atacada por los militares con gases lacrimógenos y fuego de fusiles automáticos.

 

Su reacción inmediata fue pedir altura para denunciar los hechos por Telesur  y demandar a los jefes de aquella tropa que cesara la represión. Después les informó que procedería al aterrizaje. El alto mando ordenó entonces obstruir la pista. En cuestión de segundos vehículos de transporte motorizados la obstruyeron.

 

Tres veces pasó el Jet Falcon,  a baja altura, por encima del aeropuerto. Los especialistas explican que el momento más tenso y peligroso para los pilotos es cuando naves rápidas y de poco porte, como la que conducía al Presidente, reducen la velocidad para hacer contacto con la pista. Por eso pienso que fue audaz y valiente aquel intento de regresar a Honduras.

 

Si deseaban juzgarlo por supuestos delitos constitucionales, ¿por qué no le permitieron aterrizar?

 

Zelaya sabe que estaba en juego no solo la Constitución de Honduras, sino también el derecho de los pueblos de América Latina a elegir a sus gobernantes.

 

Honduras es hoy no solo un país ocupado por los golpistas, sino además un país ocupado por las fuerzas armadas de Estados Unidos.

 

La base militar de Soto Cano, conocida también por su nombre de Palmerola, ubicada a menos de 100 kilómetros de Tegucigalpa, reactivada en 1981 bajo la administración de Ronald Reagan, fue la utilizada por el coronel Oliver North cuando dirigió la guerra sucia contra Nicaragua, y el Gobierno de Estados Unidos dirigió desde ese punto los ataques contra los revolucionarios salvadoreños y guatemaltecos que costaron decenas de miles de vidas.

 

Allí se encuentra la "Fuerza de Tarea Conjunta Bravo" de Estados Unidos, compuesta por elementos de las tres armas, que ocupa el 85 por ciento del área de la base.  Eva Golinger divulga su papel en un artículo publicado en el sitio digital Rebelión el 2 de julio de 2009, titulado "La base militar de Estados Unidos en Honduras en el centro del golpe". Ella explica que "la Constitución de Honduras no permite legalmente la presencia militar extranjera en el país. Un acuerdo 'de mano' entre Washington y Honduras autoriza la importante y estratégica presencia de los cientos de militares estadounidenses en la base, por un acuerdo 'semi-permanente'. El acuerdo se efectuó en 1954 como parte de la ayuda militar que Estados Unidos ofrecía a Honduras… el tercer país más pobre del hemisferio." Ella añade que "…el acuerdo que permite la presencia militar de Estados Unidos en el país centroamericano puede ser retirado sin aviso".

 

Soto Cano es igualmente sede de la Academia de la Aviación de Honduras. Parte de los componentes de la fuerza de tarea militar de Estados Unidos está integrada por soldados hondureños.

 

¿Cuál es el objetivo de la base militar, los aviones, los helicópteros y la fuerza de tarea de Estados Unidos en Honduras? Sin duda que sirve únicamente para emplearla en Centroamérica. La lucha contra el narcotráfico no requiere de esas armas.

 

Si el presidente Manuel Zelaya no es reintegrado a su cargo, una ola de golpes de Estado amenaza con barrer a muchos gobiernos de América Latina, o quedarán éstos a merced de los militares de extrema derecha, educados en la doctrina de seguridad de la Escuela de las Américas, experta en torturas, la guerra psicológica y el terror. La autoridad de muchos gobiernos civiles en Centro y Suramérica quedaría debilitada. No están muy distantes aquellos tiempos tenebrosos. Los militares golpistas ni siquiera le prestarían atención a la administración civil de Estados Unidos. Puede ser muy negativo para un presidente que, como Barack Obama, desea mejorar la imagen de ese país. El Pentágono obedece formalmente al poder civil. Todavía las legiones, como en Roma, no han asumido el mando del imperio.

 

No sería comprensible que Zelaya admita ahora maniobras dilatorias que desgastarían las considerables fuerzas sociales que lo apoyan y solo conducen a un irreparable desgaste.

 

 El Presidente ilegalmente derrocado no busca el poder, pero defiende un principio, y como dijo Martí: "Un principio justo desde el fondo de una cueva puede más que un ejército."      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fidel Castro Ruz

Julio 10 de 2009

6 y 15 p.m.

 




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