mercredi 8 juillet 2009

APCAL - Au Canada des Latino-américains s'opposent au coup d'État au Honduras

 

From: Antonio Artuso
Sent: Tuesday, July 07, 2009 4:43 AM
To: 00-artusoantonio
Subject: APCAL - Au Canada des Latino-américains s'opposent au coup d'État au Honduras


APCAL - Au Canada des Latino-américains s'opposent au coup d'État au Honduras

APCAL - En Canadá latinoamericanos en contra del golpe de Honduras

 

 

From: Apcal press [mailto:apcal.agencedepresse@gmail.com]
Sent: Monday, July 06, 2009 5:21 PM
Subject: Communique de presse: En Canadá latinoamericanos en contra del golpe de Honduras

 

 

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Montréal, le 06 juillet 2009.  Hier à Montréal, un forum politique sur le coup au Honduras s'est réuni et a consolidé un large front contre le coup d'État au Honduras, regroupant plus d'une centaine de citoyennes/ens du Canada et de plusieurs pays d'Amérique latine (Chili, Colombie, Équateur, Honduras, Salvador, Mexique, entre autres.

 

Le Front a déclaré qu'il organisera d'autres activités de protestation aussi longtemps que le coup d'État contre le président José Manuel Zelaya durera, qu'il ne se limitera pas à se joindre aux protestations internationales contre les putschistes mais qu'il exercera des pressions sur le gouvernement du premier ministre Harper pour que ce dernier clarifie sa position et s'engage à prendre des mesures en vue du retour à la démocratie au Honduras, a déclaré M. Antonio Artuso, l'un des porte-parole du Front.

 

Le coup d'État contre le président Zelaya a mis fin aux libertés civiles et aux garanties constitutionnelles du peuple hondurien, notamment la liberté de mouvement, d'expression, de réunion, de presse, et, comme l'ont montré les événements d'hier à l'aéroport Toncontin de Tegucigalpa, au droit à la vie.

 

«Nous avons commencé par constituer un comité comme réponse immédiate aux événements, mais aujourd'hui, compte tenu de la gravité et de la persistance de ce coup d'État, nous avons consolidé un large front de résistance», a dit M. Artuso.

 

Le Front vise les points suivants :

- Exiger du gouvernement Harper qu'il demande le retour immédiat du président constitutionnellement élu, José Manuel Zelaya, au pouvoir.

- Cesser toute aide financière du gouvernement canadien au Honduras tant que le président Zelaya ne sera pas de retour au pouvoir.

- Cesser toute aide militaire fournie par le Canada au Honduras jusqu'au retour du président.

 

Soulignons que le ministre de la Défense du Canada, Peter MacKay, a signé en septembre 2008, un programme d'aide à la formation militaire avec le Guatemala, le Honduras et la Bolivie, et qu'il comptait accroître la capacité des armées de ces pays en vue de leur participation à des opérations internationales de paix.

 

Plusieurs pays fournissent de l'aide financière au Honduras, principalement les États-Unis, l'Allemagne, l'Espagne, Taiwan, le Canada, mais aussi, en moindre quantité, d'autres pays et des organismes de coopération internationale.  En 2008, cette aide s'est élevée à environ 16,4 millions de dollars.

 

Selon M. Yves Engler, auteur de l'ouvrage «Le livre noir de la politique étrangère du Canada» et panéliste dans le cadre du Forum, le ministre du Canada pour les Amériques, Peter Kent, ainsi que la délégation du Canada à l'OÉA sont restés muets au sujet de la résolution émise deux jours avant le coup d'État par l'OÉA avertissant qu'un coup d'État pourrait avoir lieu au Honduras et affirmant que cet organisme donnerait un appui inconditionnel au gouvernement légalement constitué de Zelaya, à la démocratie et à l'état de droit au Honduras.

 

Le Canada est le seul pays des Amériques à ne pas avoir exigé explicitement le retour de Zelaya au pouvoir.  De plus, le gouvernement Harper n'a pas annoncé de plan visant à suspendre l'aide au Honduras, pays de l'Amérique centrale qui en reçoit le plus du Canada, ou à exclure l'armée hondurienne de son programme d'aide à la formation militaire.

 

Selon des enquêtes faites par M. Yves Engler, l'hostilité du gouvernement Harper envers celui de Zelaya est probablement motivée par les intérêts des entreprises canadiennes au Honduras.  Entre 1996 et 2006, les entreprises canadiennes ont été au deuxième rang parmi les plus grands investisseurs au Honduras, particulièrement le secteur minier canadien, représenté par les entreprises Resources, Yamana Gold et Goldcorp, actives au Honduras et au sujet desquelles Zelaya a annoncé qu'il ne renouvellerait pas les concessions d'exploitation minière.

 

D'autre part, au début de cette année, le président Zelaya a manifesté son intension de hausser le salaire minimum de 60%, ce qui a mécontenté l'entreprise Gildan, plus grand producteur de t-shirts, dont le siège est à Montréal, et qui emploie des milliers de Honduriennes/iens à de très bas salaires.  La moitié des vêtements que fabrique Gildan sont faits au Honduras.

 

Selon M. Engler, le gouvernement Harper est opposé à la consolidation d'un axe de gouvernements progressistes en Amérique centrale dirigé par l'Alternative bolivarienne pour les Amériques, l'ALBA, initiative du président Hugo Chávez.  L'ALBA, qui regroupe aujourd'hui le Venezuela, Cuba, la Bolivie, le Nicaragua, le Salvador et le Honduras, pourrait arrêter l'expansion du capitalisme en Amérique du Nord, en Amérique centrale et en Amérique du Sud.

 

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Montréal 06 juillet 2009. En Montreal, ayer se realizó un Foro político sobre el golpe de Estado en Honduras, y se consolidó la constitución de un frente amplio contra el golpe de Estado en Honduras que cuenta con la participación de más de un centenar de personas, entre ciudadanos canadienses y latinoamericanos de varias nacionalidades, peruanos, ecuatorianos, chilenos, colombianos, hondureños salvadoreños y mexicanos, entre otros.

 

Montréal 06 juillet 2009.  Hier à Montréal, hier, un forum politique sur le coup au Honduras a eu lieu et a consolidé un large front contre le coup d'État du Honduras, qui regroupe plus d'une centaine de personnes, des citoyennes/ens du Canada et de plusieurs pays d'Amérique latine (Chili, Colombie, Équateur, Honduras, Salvador, Mexique, entre autres.

 

El frente se declaró a la expectativa de producir nuevos actos de protesta mientras se mantenga el golpe al presidente José Manuel Zelaya y así, no solo unirse al clamor internacional, sino ejercer una presión a la administración del primer ministro Harper para que clarifique su posición y se comprometa en la restitución de la democracia en este país, expresó uno de sus voceros, el señor Antonio Artuso.

 

En Honduras además del golpe contra el presidente Zelaya, el pueblo hondureño está privado de sus libertades y garantías constitucionales, entre ellas la libertad de movilización, de expresión, de reunión, de prensa y de acuerdo a los hechos acaecidos ayer, en el aeropuerto Toncontin de Tegucigalpa, hasta del derecho a la vida.

"En un principio se había conformado un comité que respondiera  a la inmediatez  de los hechos pero hoy, ante la gravedad y persistencia de este golpe  se ha consolidado  todo un frente de resistencia, así lo llamo el señor Artuso.

 

El frente fue constituido alrededor de los siguientes puntos:

- Demandar al gobierno Harper que exija la restitución inmediata del presidente constitucionalmente elegido, José Manuel Zelaya.

- Cortar toda la ayuda financiera del gobierno de Canadá a Honduras hasta que el presidente Zelaya retorne al poder.

- Cortar toda asistencia militar que preste Canadá a Honduras.

 

Recordemos que el ministro de la Defensa de Canadá, Peter MacKay, firmó en septiembre de 2008, un programa de ayuda en entrenamiento militar con los países de Guatemala, Honduras y Bolivia, que se proponía aumentar la capacidad de los ejércitos de estos países para participar en operaciones internacionales de paz.

 

Con respecto a la ayuda financiera que recibe Honduras, los recursos provienen esencialmente de países como los Estados Unidos, Alemania, España, Taiwán, Canadá y en menor cuantía de otros países y de los organismos de cooperación internacional.  En el 2008 esta ayuda fue alrededor de los 16.4 millones de dólares.

 

Para Yves Engler autor de "El Libro Negro de la Política Exterior de Canadá", y panelista en el Foro, el ministro de Canadá para las Américas, Peter Kent, así como la representación canadiense en la OEA, guardaron silencio con respecto a la resolución que la OEA, emitiera dos días antes del golpe, previniendo sobre la posibilidad de un golpe de Estado en Honduras y declarando el apoyo irrestricto al gobierno legítimamente constituido, de Zelaya, a la democracia y al imperio de la Ley en Honduras.

 

Canadá, es el único país del continente americano que no ha exigido explícitamente el regreso de Zelaya al poder, como tampoco, el gobierno Harper no ha anunciado sus planes de suspender la ayuda a Honduras, que es el mayor receptor de asistencia de Canadá en Centroamérica. Este gobierno tampoco ha mencionado que va a excluir a los militares hondureños de su Programa de Asistencia a la Formación Militar.

 

De acuerdo a las investigaciones hechas por el señor Ives Engler, la hostilidad del gobierno Harper hacia el gobierno de Zelaya probablemente esta motivada por los intereses de las empresas canadienses en Honduras.  Entre 1996-2006 las empresas canadienses fueron el segundo mayor inversor en este país centroamericano, en especial el sector minero canadiense representado por las empresas Resources, Yamana Gold y Goldcorp que operan en Honduras y a las cuales Zelaya había anunciado - que no les renovaría las concesiones de explotación minera-.

 

Por otro lado, el interés del presidente Zelaya a comienzos de este año por aumentar el salario mínimo en un 60%, no resultó nada conveniente para el más grande productor de camisetas, con sede en Montreal, Gildan, que emplea a miles de hondureños pagándoles unos salarios muy bajos.  Gildan produce alrededor de la mitad de sus prendas de vestir Honduras.

 

En opinión de Engler, el gobierno de Harper se opone a la consolidación de un eje de gobiernos progresistas en la región centroamericana lideradas por la Alternativa Bolivariana para los pueblos de Nuestra America, ALBA, una iniciativa del presidente Hugo Chávez y que hoy integra los países de Venezuela, Cuba, Bolivia, Nicaragua, El Salvador, y Honduras, y que podría parar el expansionismo capitalista de América del Norte en Centro y Suramérica.

 

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