mercredi 8 avril 2009

Fujimori - 25 ans de prison - Au suivant : Uribe, président de la Colombie

 

From: Antonio Artuso
Sent: Wednesday, April 08, 2009 1:39 PM
To: 00-artusoantonio
Subject: Fujimori - 25 ans de prison - Au suivant : Uribe, président de la Colombie


Prière de diffuser ce message - Pour recevoir ou ne plus recevoir mes messages ou m'envoyer vos commentaires, écrivez à :   Antonio Artuso, Montréal, Canada - pueblo@sympatico.ca

Please circulate this message - To receive my messages, to be removed from my list or to send comments, please write to:           Antonio Artuso, MontrealCanada - pueblo@sympatico.ca

Por favor difundir este mensaje - Para recibir mis mensajes, dejar de recibirlos o enviar sus comentarios escriba para:                 Antonio Artuso, Montreal, Canadá - pueblo@sympatico.ca


 

Fujimori - 25 ans de prison - Au suivant : Uribe, président de la Colombie

 

Hier, date historique pour l'Amérique latine et le monde, un ex-président coupable de crimes contre l'humanité est condamné à 15 ans.  Et l'on pense à tous les Pinochet, Banzer, Garastazú Medici, Geisel, Duvalier, Bush, Nixon, Clinton, Olmert de ce monde, à l'impunité totale que les capitalistes, leurs politiciens, leurs États, leurs médias ont appuyés et appuieront.

 

Hier, l'ex-président du Pérou, Alberto Fujimori, a été condamné à 25 ans de prison pour violations des droits de la personne.  Il devra aussi comparaître à d'autres procès pour corruption et abus de pouvoir.

 

L'actuel président de la Colombie, Alvaro Uribe Vélez devrait, lui aussi être condamné.  Le régime d'Uribe est un régime fasciste appuyé par les classes dominantes locales, les puissances impérialistes (Canada, États-Unis, France, etc.), par le silence des médias de masse.

 

Le régime Uribe se caractérise par le terrorisme d'État, le paramilitarisme (pouvoir des groupes paramilitaires, véritables armées appuyées par l'armée régulière) et le pouvoir des "parapoliticiens" (politiciens liés aux paramilitaires et aux narcotrafiquants).  Avant d'être président, Uribe, en tant que gouverneur d'Antioquia, a légalisé la création de groupes de vigilance privés, qui ont été la base des groupes paramilitaires, qui aujourd'hui répandent la terreur dans tout le pays.  Les paramilitaires ont été les auteurs de milliers d'assassinats sélectifs, de massacres d'autochtones et de paysans pauvres pour voler leurs terres, d'enlèvements.  Les paramilitaires ont appuyé ses mandats, obligeant des régions entières à voter pour Uribe sous menace de massacres.  Cette collusion de groupes ont élu des parlementaires appuyés par ces votes, qui ont voté la modification de la Constitution de 1991 pour qu'Uribe soit réélu.

 

Le gouvernement Harper essaie d'adopter un Accord de libre-échange Canada-Colombie, qui donnera au régime Uribe plus de liberté et le maintient de la terreur et de la misère en Colombie au service des classes dominantes et de l'impérialisme (Canada, États-Unis, pays d'Europe).

 

Antonio Artuso - pueblo@sympatico.ca - Montréal, le 8 avril 2009.

25 ans de prison pour Fujimori pour violations des droits de la personne

Fujimori condenado a 25 años de prisión por violaciones a los derechos humanos

 

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2009/04/07/005-fujimori-coupable-perou.shtml

International Pérou

25 ans de prison pour Fujimori

Mise à jour le mardi 7 avril 2009 à 15 h 19

Partager

Imprimer

Alberto Fujimori

Photo: AFP/Francisco MEDINA

Alberto Fujimori

L'ancien président péruvien a été reconnu coupable mardi de violations des droits de la personne, dont des massacres de civils perpétrés par des « escadrons de la mort », durant sa présidence de 1990 à 2000. Il a été condamné à 25 ans de prison.

C'est la première fois qu'un ancien président, démocratiquement élu, est jugé pour violation des droits de la personne en Amérique latine. Ce jugement divise la population péruvienne et risque d'avoir des répercussions internationales.

Selon les trois juges d'un tribunal à Lima, il ne fait aucun doute qu'Alberto Fujimori, 70 ans, a autorisé la création d'une escouade militaire qui a assassiné des dizaines de personnes.

Les accusations ont été prouvées « au-delà de tout doute raisonnable, pour cette raison le jugement est condamnatoire », a déclaré le juge en chef Cesar san Martin au début de l'énoncé du jugement.

L'accusation a demandé une peine de 30 ans de prison au terme du procès qui a duré 16 mois. La défense a réclamé l'acquittement. Le tribunal a finalement condamné l'ancien chef de l'État à 25 ans d'emprisonnement.

Les « escadrons de la mort »

Alberto Fujimori était jugé pour son rôle présumé dans deux tueries qui ont fait de nombreux morts en 1991 et 1992, perpétrées par un « escadron de la mort » lors de la guerre sans pitié menée alors par l'État contre les guérillas de gauche.

Dans un cas, à Barrio Altos (Lima), 15 personnes, dont des femmes et un enfant, ont été tuées par un commando cagoulé ouvrant le feu sur une fête privée, apparemment une « erreur ». Dans un autre cas, neuf étudiants et un professeur de la Cantuta (Lima) ont été enlevés et exécutés d'une balle dans la nuque.

L'ancien chef de l'État a clamé son innocence, niant avoir eu connaissance de ces opérations ou ordonné la mort de quiconque.

Il a aussi affirmé durant son procès que l'histoire le « reconnaîtra pour avoir laissé un Pérou stabilisé et pacifié ». Le sanglant conflit entre l'armée et les guérillas du Sentier Lumineux (maoïste) et du Mouvement révolutionnaire Tupac Amaru (MRTA, guévariste) dans les années 1980-2000 marqua profondément le Pérou, faisant 70 000 morts et disparus.

Des proches de Fujimori apprenant la nouvelle au sujet de la condamnation de l'ancien président à 25 ans de prison.

Photo: AFP/Ernesto BENAVIDES

Des proches de Fujimori apprenant la nouvelle au sujet de la condamnation de l'ancien président à 25 ans de prison.

Fujimori était aussi jugé pour les séquestrations à la même époque, par les services secrets, d'un journaliste correspondant du journal espagnol El Païs et d'un entrepreneur.

Sous haute surveillance

Un imposant dispositif de 2000 policiers était déployé mardi matin aux abords de la Direction des opérations spéciales de la police, à Ate dans l'est de Lima, où s'est déroulé depuis fin 2007 le procès de l'ancien homme fort du pays. Huit mille autres policiers ont été placés en état d'alerte jusqu'à mercredi.

Des partisans de Fujimori dans les rues de Lima le 6 avril 2009

Photo: AFP/Ernesto Benavides

Des partisans de Fujimori dans les rues de Lima le 6 avril 2009

Quelques centaines de partisans de Fujimori, surveillés de près par les policiers, manifestaient leur mécontentement en fin de matinée mardi. La fille de Fujimori, Keïko, une députée populaire probable candidate à la présidentielle en 2011, les avait appelés à manifester en cas de condamnation de son père.

Une condamnation « démontrerait malheureusement que la promesse de justice n'a été qu'un mensonge, et que mon père a été soumis non à un procès judiciaire, mais à un procès politique et médiatique » par des adversaires politiques revanchards », avait-elle déclaré mardi avant le verdict.

« Fujimori, le peuple est avec toi ! » « Fujimori mon ami », clamaient des banderoles de partisans. Dix ans après sa démission, parce qu'il était acculé par les scandales de corruption, 31 % des Péruviens disent partager les idées de l'ancien président, selon un sondage récent. Mais 64 % le pensaient coupable.

Appel au calme

Le chef de l'État Alan Garcia a appelé le pays à respecter le jugement, et les fujimoristes à faire appel s'ils n'étaient pas d'accord:« une chose qu'offre la démocratie, et que les dictatures ne permettent pas », avait-il lancé en référence aux progrès démocratiques depuis le Pérou de Fujimori.

Fujimori a déjà été condamné fin 2007 à six ans de prison dans une affaire d'abus de pouvoir. Il attend encore deux autres procès pour répondre à des accusations de corruption.

Radio-Canada.ca avec Agence France Presse, Associated Press et Reuters

 

Fujimori condenado a 25 años de prisión por violaciones a los derechos humanos


EFE - www.aporrea.org
07/04/09 - www.aporrea.org/oposicion/n132430.html

Ex presidente peruano Alberto Fujimori

Credito: EFE

07 Abril.- El ex presidente peruano Alberto Fujimori fue declarado hoy culpable por la sala penal especial de la Corte Suprema de Justicia, que lo procesó por violaciones a los derechos humanos, mientras en las afueras del tribunal, grupos de ciudadanos se manifestaban en favor o en contra del fallo.

El presidente de la sala, César San Martín, declaró que los cargos contra Fujimori están probados, "más allá de toda duda razonable".

Fujimori ha sido acusado por las matanzas de Barrios Altos y La Cantuta, que dejaron 25 muertos en 1991 y 1992, y por los secuestros de un periodista y de un empresario en 1992.

San Martín precisó que el grupo militar encubierto Colina, autor material de las matanzas, cometió 50 asesinatos en 15 meses de actividad, y que el gobierno de Fujimori desarrolló una febril actividad para ocultar los hechos una vez que se conocieron públicamente.

El detalle de la sentencia fue leído por una secretaria de la sala, que condena al ex presidente a una pena de cárcel de 25 años, a comenzar a contabilizarse desde 2007, año en que comenzó su detención en Perú (En 2005 fue detenido en Chile, y luego extreditado).

Asimismo, fue condenado a pagar una indemnización para los familiares de los asesinados, en cifras superiores de los 65 millones de soles (moneda peruana).



Noticia leida aproximadamente 267 veces.
Contador actualizado cada 3 minut




<< Home

This page is powered by Blogger. Isn't yours?